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17/06/2010

Méditerranée

Histoire de la Méditerranée

 

John Julius Norwich

 

Editions Perrin

 

 

Carrefour de trois continents, la Méditerranée a une histoire agitée.

 

L'auteur est un spécialiste de Venise. Cela se sent, et j'ai ai appris un peu plus sur cette République, et ses possessions méditerranéenne (Corfou, Crète,  Chypre...).

 

Toute l'Histoire de la Méditerranée en 750 pages, cela implique, obligatoirement, de nombreux raccourcis arbitraires. Ce qui parait essentiel pour l'auteur, ne l'est pas toujours pour chacun d'entre nous.

 

Ce livre est une succession de batailles, maritimes ou terrestres. Rien ne nous est épargné de l'âge des capitaines, mais les grandes tendances sont plus difficiles à discerner.

 

Personne n'est obligé de se rattacher à l'école historique des "Annales", mais j'ignorais que l'on pouvait encore raconter l'Histoire de cette façon, trop évènementielle à mon goût...

 

 

"J'ai aimé la droiture et haï l'injustice ; c'est pourquoi je meurs en exil" (Grégoire VII, Pape, 1085)

 

"Toute la croisade n'avait été qu'un monstrueux exercice d'hypocrisie : les motivations religieuses n'avaient servi de prétexte qu'à cacher un impérialisme sans vergogne"

 

  "Les croisés de la quatrième croisade détruisirent le seul puissant bastion chrétien, la seule barrière de l'Europe contre la vague musulmane" ; "Jamais dans l'Histoire on avait détruit tant de beauté, tant d'art en si peu de temps"

 

"La sainteté va rarement de pair avec l'intelligence" (à propos de Saint Louis)

 

"Les Vénitiens et les Génois étaient comme les doigts de la main avec le Sultan : ils faisaient commerce de tout"

 

"Chez les Templiers, non seulement la sodomie était permise, mais elle était activement encouragée. Les enfants légitimes qui en résultaient..." (Sic ! ??? si quelqu'un(e) peut m'expliquer comment des enfants peuvent naître de la sodomie ?...)

 

"Lord Byron ne mourut pas en vain. Il avait attiré l'attention de l'Europe sur le combat des révolutionnaires grecs. La guerre d'indépendance grecque fut tout sauf romantique, marquée par une cruauté, une violence et une barbarie d'une ampleur inégalée depuis plusieurs siècles".

 

"Dans le cœur des dictateurs, la gratitude n'est pas le sentiment le plus fréquent"

 

08:30 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire

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