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24/05/2011

Montevideo : pas beau !

Un  petit mont qui domine une lagune plate : celles et ceux qui connaissent le Mont Saint-Clair ne seront pas dépaysés en arrivant à Montevideo. A proximité, le port. Un peu plus loin, des raffineries, comme à Frontignan…

Depuis longtemps ce mont n’est plus vide. La ville s’est couverte de hauts immeubles, quasiment tous plus laids les uns que les autres. La place de l’indépendance est un scandale architectural par sa juxtaposition d’immeubles des années cinquante,  disparates. L’ajout aux fenêtres des blocs de climatisation empire la situation visuelle. Les briques de l’hôtel Radisson n’arrange rien. Au milieu de la place, José Artigas, héros de l’indépendance, aurait probablement envie de partir au galop, si son cheval n’était aussi statufié que lui.

Les immeubles sont tout aussi moches le long des « ramblas », y compris la « rambla de Francia »,  qui longent la mer. Pardon, ce n’est pas la mer, même si l’effet des marées est visible : c’est le Rio de la Plata, le « fleuve de l’argent », dénommé ainsi non à cause de ses couleurs saumâtres et boueuses, mais en raison du fantasme des Espagnols qui espéraient qu’il les mènerait aux mines d’argent. Le mieux est de se promener en regardant vers le large, d’observer les pêcheurs ou les joggeurs, en tournant le dos à la ville.  Le mélange des eaux salées et douces  permet l’aquaculture des esturgeons, et donc de leurs œufs. Mais je n’ai pas goûté au caviar uruguayen…

Le seul avantage est que, contrairement à Lima, et surtout Bogota, je ne me suis pas trouvé bloqué dans d’interminables embouteillages…

 

11:58 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyages

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