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11/02/2012

Deux Amériques, un Apollon et sept putes

Apollon et les putains

 

Carlos Fuentes

 

Folio à 2 euros n°3928

 

 

Un acteur californien, "l'Apollon maudit des séries B", la cinquantaine bien entamée, réduit au chômage pour avoir reçu l'Oscar du meilleur acteur,  dans un film intellectuel italien, rêve de la relance de sa carrière en traînant son ennui à Acapulco,  au bord de la mer, en boîte de nuit, où il "ramasse" sept danseuses très déshabillées pour une promenade en mer, en voilier.

"Deux Amériques, un Apollon et sept putes ? En voilà un drôle de cocktail !"

 

Le voyage, raconté à la première personne, commence dans la débauche, mais se poursuit de façon inattendue.

"Si nous ne nous abandonnons pas au soleil et à la mer, nous ne méritons pas de vivre"

"Tu ne sais pas jouir, si tu ne t'imagines pas plongé dans le péché".

 

"Le pire des péchés : avoir été, un "has been". "Je ne suis pas née pour vivre avec un homme qui a été. Je veux un homme qui sera".

 

"Pour les Latino-Américains, le succès va de pair avec le malheur".

"Cette détresse mexicaine m'effraie".

 

"L'aveuglement des riches qui font semblant de croire qu'ici il n'y a pas de pauvres".

 

"A Mexico aussi bien qu'à Los Angeles, villes sœurs, le langage sert plus à se défendre qu'à communiquer, à dissimuler plutôt qu'à  révéler".

 

"Lorsque Ronald Reagan était notre gouverneur (Californie), il supprima l'aide aux malades mentaux, lesquels se retrouvèrent de nouveau dans les prisons, comme au Moyen-âge".

 

 

08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature

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