29/03/2012
monopoles et subventions
Le Roi prédateur
Main basse sur le Maroc
Catherine Graciet et Eric Laurent
Editions du Seuil
Les auteurs partent d'un constat : la fortune de Mohammed VI a doublé en cinq ans, et il se situe dorénavant à la septième place du classement de "Forbes", avec 2,5 milliards de $. Dans un pays qui se trouve au 126e rang de l'"Indice de développement humain" et où "les disparités entre riches et pauvres n'ont cessé de se creuser".
"Mohammed VI a pris le contrôle de l'économie du Maroc dans l'arbitraire le plus absolu. Une stratégie d'accaparement marquée par la corruption effrénée de ses proches."
"Le roi est désormais le premier banquier, assureur, exportateur, agriculteur de son pays".
"La détention d'un pouvoir absolu lui permet de réduire à néant toute concurrence".
"L'absolutisme de Mohammed VI s'exerce essentiellement dans le domaine de l'économie."
"Les entreprises publiques les plus juteuses tombent dans son escarcelle"
"Le secteur subventionné vise à puiser dans le budget de l'Etat pour financer les entreprises royales"
"Les entreprises royales sont en situation de quasi-monopole tout en bénéficiant de subventions massives, dans des secteurs où la capacité à générer des profits n'est pas entravée par la concurrence".
08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)
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