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27/02/2013

BD blogs

La blogoshère

 

Bastien Vivès

 

Editions shampoing

 

 

Bastien Vivès, auteur de l'inoubliable "Polina", nous offre quelques croquis humoristiques concernant la "blogosphère", en particulier cette catégorie de blogs consacrés à la BD, matrice de grands talents, en particulier féminins.

 

Certains sont particulièrement drôles, comme celui mettant en scène le dialogue entre un père et sa fille préadolescente, ou la candidate à un emploi mettant en avant son aptitude à "twiter", ou encore celle du cadre qui croit tout savoir parce qu'il a une fille adolescente.

 

Agréable, dans le style graphique très particulier de Bastien Vivès.

 

 

08:43 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd

26/02/2013

amours, sexes et politique, à gauche

L'amour à gauche

 

Marivaudages, jalousies et désirs d'avenir

 

Anna Alter et Perrine Cherchève

 

 

Schématiquement, il y aurait, à gauche,  trois conceptions de l'amour.

Celle, "cul serré" de Robespierre.

Celle, permissive, de Danton.

Et celle, révolutionnaire et féministe d'Olympe de Gouges.

Ces trois modèles ont été guillotinés, mais leurs héritiers sont toujours là.

Mais pas d'exemple révolutionnaire à proposer pour les tenants de la liberté de choix de l'orientation sexuelle.

 

Ne cherchez pas des révélations fracassantes. Les seuls ragots rapportés concernent Dominique Voynet, qui a refusé de répondre. Elle a probablement bien fait.

Quelques personnalités, plus ou moins importantes (Roland Castro, l'ex épouse de José Bové, Daniel Cohn-Bendit, Alain Krivine...), livrent leurs souvenirs et leurs analyses, plus ou moins représentatives.

 

La vérité est que le pouvoir est un aphrodisiaque.

 

Un livre racoleur qui ne tient pas ses promesses, par deux journalistes femmes et féministes, l'une à "Marianne", l'autre indépendante, au nom trop évocateur pour ne pas être un pseudo.

 

 

"La pleine puissance orgastique est la condition de tout progrès humain" (Wilhem Reich)

 

"Ce sont les enfants des soixante-huitards - ces hédonistes ne pensant qu'à eux mêmes et à leur bon plaisir - qui écoperont plus tard."

 

"Sur les positions au lit, il n'y a pas eu de décision de congrès. Le missionnaire, étant donné notre attachement à la laïcité, aurait dû être exclu, mais nous fermons les yeux"

 

"Je ne connais pas l'amour à gauche, mais seulement l'amour gauche"

 

"Les illusions des médecins et des femmes, c'était de croire que le plaisir viendrait dès que la peur de la grossesse serait endiguée."

"L'erreur était de penser que l'on pouvait si facilement dissocier la sexualité de l'affectivité".

 

"J'ai beau fouiller dans ma mémoire, je n'ai connu que des sexes de gauche".

 

09:17 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : politique

25/02/2013

Déficit et flexibilité

LA FRANCE NE DEVRAIT PAS ÊTRE SANCTIONNEE SI ELLE N'ATTEINT PAS SON OBJECTIF DE 3% DE DEFICIT EN 2013

 

 

La France ne devrait pas être sanctionnée si elle ne respecte pas son engagement de ramener son déficit à 3% du PIB en 2013.

 

Le calendrier pose problème.

 

Il y a trois ans, sous la présidence Sarkozy/UMP, la France était à 7,5% de déficit. 

 

La France a entamé des réformes structurelles. Ce serait une folie de la sanctionner maintenant.

 

On ferait plus de mal que de bien. On peut atteindre le même résultat en adaptant le rythme de la consolidation budgétaire tout en maintenant l'investissement et la croissance.

 

 

 

On dit économiser, économiser encore et toujours mais à quel dosage? Le calibrage actuel enfonce les pays dans la récession voire dans la dépression.  

 

Ces pays ont besoin de "flexibilité et de plus de temps". Si la France ne peut pas atteindre l'objectif de 3%, elle devrait aussi bénéficier de flexibilité.

 

 

08:34 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : déficit

23/02/2013

Gambit

Arnaque à l’anglaise

De Michaël Hoffman

Avec Colin Firth, Cameron Diaz, Alan Rickman

 

Cette comédie est basée sur deux ressorts comiques bien connus et souvent exploités au cinéma :

-      L’opposition d’appartenance sociale ;

-      Les différences entre les cultures anglaise et américaine.

Bien entendu, c’est l’Américaine, Cameron Diaz, décevante,  qui sort de sa caravane, dans un trou de son Texas natal, et qui se retrouve au Savoy, maline,  le plus bel hôtel de Londres, dans le style traditionnel. Je n’y ai jamais dormi, mais on m’y a quelques fois donné rendez-vous pour des réunions de travail. L’endroit le plus snob d’Angleterre pour prendre le thé.

Colin Firth joue le rôle de l’Anglais snob, maladroit et naïf, habituellement dévolu à Hugh Grant. Alan Rickman en rajoute une couche dans le style « so british ».

Le scénario est des frères Coen, qui ne se sont pas beaucoup fatigués. Seule la fin réserve une surprise qui explique le titre du film (« Gambit »). Tout le reste sent le « déjà vu ». Les gags, dans la veine de « La panthère rose » sont incroyablement prévisibles.

Dans le jeu d’échecs, un « gambit » consiste à sacrifier volontairement un pion en vue d’un gain plus important.

11:59 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

22/02/2013

meilleur polar 2012

Mapuche

 

Meilleur polar 2012 du magazine "Lire"

 

Caryl Férey

 

"Série noire", éditions Gallimard

 

 

Le peuple mapuche vivait dans le cône sud de l'Amérique du Sud avant l'arrivée des Espagnols et ont, en particulier au Chili, mené une guerre sans merci contre les envahisseurs : 800.000 morts, surtout dans leurs rangs, avec la perte de leurs terres.

"Aujourd'hui, les Mapuche ne représentent plus que 3% de la population argentine, concentrés dans les régions pauvres du Sud, ou noyés dans les bidonvilles."

 

Du peuple mapuche il est peu question, sinon à travers une des héroïnes, qui fait équipe avec un détective privé, rescapé des tortures infligées à l'époque de la dictature militaire, responsable de 30.000 disparitions.

 

Dans ce livre plein d'actions et de rebondissements, c'est toute cette époque noire qui remonte à la surface, trente ans plus tard. Avec pour axe central les cinq cent enfants enlevés à leurs parents pour être adoptés par des familles aisées proches du régime. Avec la complicité de l'Eglise.

 

Il est également question de la débâcle financière de 2001/2002. "Les liasses d'argent liquide qui quittaient le pays par camions entiers." "Les banques et les multinationales avaient fait les poches du cadavre politique du pays."

 

 

"Les Mexicains descendent des Aztèques, les Péruviens des Incas, les Colombiens des Mayas, les Argentins descendent du bateau."

 

"L'allégresse paisible des femmes mûres lorsqu'elles sont de nouveau amoureuses"

 

"L'étranger, c'est fait pour en revenir. Autrement, ça devient chez nous".

 

10:05 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature