31/05/2013
une chanson pour Marion
A song for Marion
De Paul Andrew Williams
Avec Terence Stamp, Vanessa Redgrave, Gemma Arterton
Je n'aime pas pleurer au cinéma, mais je n'ai pas pu l'éviter !
La série des films de vieux continue.
A Durham, dans le nord de l'Angleterre, dans un milieu modeste, Marion (Vanessa Redgrave) et son mari (Terence Stamp) coulent une retraite marquée par la routine.
Lui, bourru, va jouer aux dominos avec ses copains chaque semaine.
Elle va à la chorale municipale.
Leurs relations avec leur fils, garagiste, sont un peu distantes. Le père et le fils ont du mal à communiquer.
Jusqu'au moment où le médecin annonce que la période de rémission est terminée et que l'échéance fatale est proche pour Marion.
Si une telle situation m'arrivait je demande à mon épouse de me faire chaque semaine un "suprême au chocolat", jusqu'à ce que mort s'en suive !
Marion décide de ne rien changer à sa vie et de continuer, plus que jamais, à chanter à la chorale, jusqu'à son décès.
Son mari est, bien entendu, complètement perdu, s'enferme dans son chagrin, dans un premier temps, avant de se rapprocher de son fils et de la chorale, où il finit par prendre la place de son épouse.
Il est vrai que la charmante Gemma Arterton est aussi motivante que motivée.
Un film plein de sensibilité. Les trois acteurs font tellement bien passer les émotions qu'il est difficile de ne pas craquer...
08:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
30/05/2013
Voisinage
Nos voisins de l'Est
Les pays voisins de l'Union européenne, à l'Est, sont la Belarus, la Moldavie, l'Ukraine, et les pays du Caucase du Sud, Géorgie, Arménie et Azerbaïdjan.
Les habitants de ces pays se considèrent, avec quelques raisons, comme aussi Européens que nous.
Ces pays font partie du "Conseil de l'Europe", des championnats sportifs européens...et de l'Eurovision !
Ils ont bien conscience que l'Union européenne n'est pas prête à les accueillir, et qu'eux mêmes ne sont pas prêts à remplir les conditions pour déposer leur demande d'adhésion.
Pour se rapprocher de l'Union européenne, ils bénéficient d'un instrument financier nommé "politique de voisinage". Le Conseil des ministres européens proposent de diminuer de 16% ce poste budgétaire. Le Parlement européen n'est pas d'accord.
Il ne suffit pas de pousser ces pays à ouvrir leurs frontières et à faire du commerce, comme si celui-ci était la principale source du développement économique.
Il faut aider ces pays à mettre en place des institutions démocratiques, par exemple des parlements capables de contrôler le pouvoir exécutif, et des systèmes judiciaires indépendants.
11:18 Publié dans Affaires étrangères | Lien permanent | Commentaires (0)
29/05/2013
60 ans "la fleur de l'âge" ?
La fleur de l'âge
De Nick Quinn
Avec Jean-Pierre Marielle, Pierre Arditi
Julie Ferrier, Audrey Fleurot
La crise de la soixantaine est à la mode.
Le personnage de Pierre Arditi y est confronté. Des pannes "qui peuvent arriver à tout le monde", avec sa maîtresse trentenaire (Audrey Fleurot, rousse époustouflante vue dans "Les intouchables") qui "rencontre quelqu'un", mise à l'écart professionnelle, et surtout son père (J.P.Marielle) qui se casse le col du fémur et qu'il doit accueillir chez lui.
Heureusement une aide soignante slovène (Julie Ferrier) apparait.
Les deux hommes sont en concurrence à faire les "coqs" devant la belle, mais se rapprochent inexorablement grâce à ce catalyseur magique.
Une comédie sur les relations fils/père au moment de la vieillesse de l'un et du grand âge de l'autre.
Une réflexion sur la place des "aînés", qu'ils aient 60 ou 80 ans.
Un film qui vaut surtout par ses acteurs, dominés, sans vouloir mésestimer les deux actrices, par les formidables Marielle et Arditi.
Même si dans le film Arditi a 63 ans, dans la réalité il en a 68, seulement 13 de moins que Marielle, et, malgré leur numéro d'acteurs, il est parfois difficile de les imaginer père et fils.
13:42 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
28/05/2013
la crise de la soixantaine, côté féminin
Le démon du soir
Ou la ménopause héroïque
Florence Cestac
De Florence Cestac, j'avais beaucoup aimé son "Démon du midi" ("changement d'herbage réjouit les veaux"), dans lequel elle se moquait de la "crise de la quarantaine", des hommes. Il n'y avait pas encore de "cougards".
J'ai manqué celui de la cinquantaine.
Celui de la soixantaine, vu côté féminin est à ne pas manquer.
L'âge de la mammographie inquiétante.
L'âge où le mari a faim à heures fixes (je confirme), préoccupé prioritairement par la télé, le foot, le foot à la télé, et les voitures (je nie).
L'âge où, au travail, vous êtes considéré(e)s comme un dinosaure.
L'âge où vos enfants considèrent que vous n'avez rien d'autre à faire que de vous occuper des petits enfants, ainsi que de leur chien !
L'âge où les parents âgés posent problèmes.
Bref, de quoi accentuer les bouffées de chaleur de la ménopause, de donner envie de prendre sa retraite, de partir loin pour commencer une nouvelle vie, de faire mentir le dicton "c'est la biche fécondable qui fait bander le cerf".
Bref, de faire le "papillon".
Les pages concernant la restauration d'un mas, avec les relations avec les artisans locaux, ont peu à voir avec le thème central mais peuvent faire sourire, jaune, les amateurs de vieilles pierres rurales (lire sur ce thème "Vous plaisantez Mr Tanner".
13:42 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd
27/05/2013
Syrie : au moins aider les réfugiés !
L'aide Européenne aux réfugiés syriens est vitale
Face à la situation alarmante des réfugiés syriens, il est indispensable d'établir et appliquer une "feuille de route" pour gérer ce drame humain. Il faut que l'Union européenne contribue de manière active, financièrement et logistiquement, pour que la situation alarmante des réfugiés syriens soit gérée au mieux, dans l'attente de l'indispensable compromis politique pour mettre fin aux tueries.
Après la mort de plus de 75.000 personnes, la fuite de plus d’un million de réfugiés dans les pays voisins et la misère de millions de Syriens ayant dû fuir leurs maisons pour se retrouver réfugiés dans leur propre pays, envoyer plus d’armes en Syrie n'est pas la solution.
Alors que la ville de Qousseir s’apprête à repasser aux mains de l’armée de Bachar Al Assad, alors que des milliers de civils, en majorité des enfants, sont pris au piège, alors que la guerre s’internationalise et que des acteurs étrangers s’affichent clairement aux côtés des belligérants, il ne s'agit pas d’ignorer ce tournant tragique, mais de se pencher sur l'un des versants les moins visibles du conflit, à savoir le sort des réfugiés. Ils sont plus d’un million et demi, massés dans des camps ou accueillis dans des familles, dans les pays limitrophes de la Syrie, au Liban, en Jordanie, en Turquie. Leur situation est dramatique, malgré l’héroïsme des travailleurs humanitaires sur le terrain et malgré l’aide de l’Union européenne.
Dramatique, car
- des contraintes financières empêchent de délivrer une aide humanitaire de base suffisante
- des émeutes éclatent dans des camps, à cause des conditions de vie difficiles des réfugiés, comme dans le camp jordanien de ZAATARI, qui héberge 170.000 réfugiés
- la violence sexuelle y sévit, les femmes et les enfants sont victimes de viols, de faux mariages masquent une prostitution rampante
- les familles qui accueillent au Liban les réfugiés sont des familles pauvres, qui ne parviennent plus à supporter ce poids supplémentaire
- des conflits politiques et confessionnels risquent de faire imploser les pays les plus vulnérables comme le Liban ou la Jordanie, mais provoquent aussi des incidents sévères comme en Turquie.
- les Etats-membres répugnent à accepter des réfugiés syriens, y compris des déserteurs de l’armée de Bachar qui auraient droit au statut de demandeur d’asile.
De 1,5 à 2 millions de personnes aujourd’hui, à la périphérie de la Syrie et en Afrique du Nord dépendent exclusivement de l’aide internationale, mais l'élan de solidarité est très insuffisant. Toute nouvelle escalade de la violence viendrait aggraver encore cette situation explosive. En attendant les résultats hypothétiques de la conférence de Genève 2, le Parlement européen lance aujourd’hui un cri d’alarme à la communauté internationale pour qu’elle prenne conscience de l’ampleur de ce drame et assume ses responsabilités. Car cette tragédie humanitaire pourrait être la grenade dégoupillée qui embraserait toute la région.
18:10 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : syrie