quand l'argent pourrit les relations de couple

Le prix à payer

 

 

D'Alexandra Leclère

 

Avec Nathalie Baye, Gérard Lanvin, Christian Clavier, Géraldine Pailhas

 

 

Les problèmes de couples sont souvent des problèmes d'argent, ou des problèmes de sexe, ou les deux réunis.

 

Nous avons élevé nos filles dans une égalité complète. Donc d'égalité devant le travail, seule garantie de l'indépendance.

 

Que jamais elles ne se trouvent confrontées à un chantage, obligées de faire ce dont elles n'auraient pas envie.

 

Et à voir ce film, je ne le regrette pas.

 

Pour celles et ceux qui ne connaitraient pas l'histoire, elle est simple : deux femmes vivent "au crochet" de leurs maris respectifs, l'une pour faire du shopping, l'autre pour écrire un livre, oubliant la contrepartie : le devoir conjugal.

 

Pour une fois Clavier ne cherche pas à imiter De Funès, comme s'il avait avalé la boîte de Lexomil de son copain Sarko. Il a perdu le goût de la conquête, et pas seulement de la conquête de sa femme. Elle en perd le goût de l'eau. ( la "chanson des vieux amants" de Brel).

 

Le pire c'est qu'il n'y a même pas de disputes dans le couple, ils sont gentils l'un envers l'autre.

 

Après un début tonitruant la sortie de crise se fait un peu attendre.

 

Je ne raconterai donc pas la fin, afin de ne pas vous inciter à partir à la moitié du film, quand il commence à être un peu longuet.

 

dialogue social

Dialogue social: Les Socialistes accentuent la pression sur la Commission

 

 

La Commission continue de tergiverser en dépit du nombre croissant de pertes d'emploi dans les secteurs hautement qualifiés tels que l'aéronautique, l'automobile ou les technologies de l'information. Le temps de l'inertie est révolu et il est urgent d'agir. 

 

 

Le Parlement européen va explicitement réclamer une révision de la directive établissant les comités d'entreprises, dans une résolution qu'il adoptera en mai prochain.

 

 

Il est grand temps de mettre fin aux incohérences et contradictions entre les différents textes européens qui touchent à l'information et à la consultation des travailleurs, ce qui ouvre la porte aux abus.

 

 

Les crises que traversent aujourd'hui Airbus, hier Alcatel et  Volkswagen et peut-être Peugeot demain sont des exemples cuisants des carences du dialogue social européen. Pour Airbus, les syndicalistes et les travailleurs que nous avons rencontrés au Parlement ou sur nos territoires respectifs déploraient à juste titre l'absence  de consultation  préalable et de concertation véritable pour le plan de restructuration Power 8".

 

 

Les représentants du personnel devraient pouvoir siéger au conseil d’administration des entreprises : c’est un élément crucial d'information et de contrôle des travailleurs sur les décisions stratégiques. C'est ce qui permettrait aussi de s'assurer que ces restructurations sont réellement indispensables à l'entreprise et pas seulement liées à des erreurs de gestion ou à la recherche de profits immédiats.

 

 

Les entreprises européennes doivent assumer leur responsabilité sociale en se montrant plus transparentes dans leur procédure de décision. Une révision de la directive sur les Comités d'entreprise, en renforçant les droits des travailleurs, permettrait de corriger le tir.

 

 

 

rien n'est perdu, rien n'est gagné

Rien n'est perdu, rien n'est gagné !

 

 

 

Rien n'est perdu : à quelques décimales près, Ségolène Royal fait le même score national que Lionel Jospin en 1995.

 

Personne alors n'avait dit que le drapeau de la gauche était à terre et qu'il s'agissait d'une lourde défaite.

 

Beaucoup considéraient, au contraire, qu'il s'agissait d'une défaite porteuse d'espoir et, de fait, deux ans plus tard, la gauche revenait au pouvoir.

 

Grisé par sa victoire, Sarko a laissé le naturel de sa caste friquée reprendre le dessus : jet privé et yacht dont la location journalière coûte plusieurs fois le smic mensuel (avec heures supplémentaires !).

 

On peut s'attendre à ce que la politique de Droite dure qui va être menée, au delà des passages "de gauche" du discours du nouveau Président, provoque des mécontentements qui s'exprimeront dans les urnes à l'occasion des prochaines élections municipales.

 

Mais rien n'est gagné. A Aire, en 95, Lionel avait également obtenu 55% des suffrages, ce qui ne nous a pas empêché de ne faire que 43% aux municipales qui ont suivi...

 

 L'espoir est permis, mais il sera ruiné si les factieux parviennent à diviser ceux qui ont exprimé dimanche dernier, à Aire, leur soutien aux idées et aux valeurs que nous partageons avec Ségolène Royal, ses électrices et ses électeurs.

 

 

+ de 55% pour Ségolène...à Aire

Nous avons été 3319 électrices et électeurs de notre ville à faire le choix de Ségolène Royal, soit plus de 55%.

 

Nous pensons qu'une autre politique que celle menée depuis cinq ans serait nécessaire,  et nous sommes donc majoritairement déçus, à Aire-sur-la-Lys,  que la majorité des Françaises et des Français aient fait le choix d'une politique de Droite décomplexée.

 

Nous préférons ce qui unit à ce qui divise, la solidarité à l'anathème.

 

Nous sommes des démocrates,  nous condamnons donc les violences qui ne sont bien souvent que des provocations exploitant colères et désespoirs.

 

Par nos votes, nous aurons, heureusement,  la possibilité d'équilibrer la politique de Droite dure qui s'annonce.

 

D'abord à l'occasion de la réélection de notre député.

 

Puis, dans quelques mois,  en permettant la mise en place, à Aire-sur-la-Lys, d'une autre politique, de proximité, prenant en compte les souhaits des Airoises et des Airois, en faisant de l'éducation le levier de la réussite individuelle et collective.

 

Pour cela, il faut rassembler toutes celles et tous ceux qui, majoritaires à Aire-sur-la-Lys,  se sont reconnus dans les valeurs défendues par Ségolène Royal et partagent notre "désir d'avenir".

 

Les socialistes airois sont investis par les électrices et les électeurs de notre ville d'une responsabilité particulière pour organiser, si possible dès le premier tour,  ce rassemblement,  qui permettra de "changer d'Aire".

 

J'invite toutes celles et tous ceux qui se sentent concerné(e)s à y travailler avec nous.

 

 

BD policière

Elysée République

 

Secret présidentiel

 

 

Rémy Le Gall et Frisco

 

Casterman ; ligne rouge

 

 

 

C'est d'abord une histoire policière, avec mystère et suspens.

 

Un Président de la République est impliqué : il est très méchant, encore pire que Sarko.

 

Son parcours politique rappelle Giscard et Chirac.

 

Son opposant est un vrai héros, bien entendu centriste (ça doit être à la mode...) qui maîtrise aussi bien le breton que le japonais !

 

Sans parler de ses qualités de cœur, de sa fibre paternelle, de son courage politique et physique.

 

Bref, c'est un peu manichéen...

 

Mais ça m'a donné envie de connaître la suite de l'histoire (franchement rien à voir avec la politique, même si c'est censé se dérouler à l'Elysée).

 

Le graphisme est classique, donc idéal pour les hommes de ma génération.

 

En conclusion : à lire à tout moment, en particulier en attendant les résultats  de ce soir.