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24/01/2011

La Présidence hongroise de l'Union européenne commence mal

La loi sur les médias, adoptée par le Parlement Hongrois, semble se trouver en contradiction avec les valeurs européennes, ce qui crée une tension inutile qui empêche la Présidence Hongroise d'avancer et d'apporter des solutions aux vrais problèmes de l'Union, en concertation avec les institutions européennes.

La question peut même être posée : la Hongrie aurait-elle pu entrer dans l'Union européenne avec une telle loi liberticide ? 

 

Par conséquent, la Commission européenne doit procéder au plus vite à un examen juridique du contenu et de l'esprit de cette loi et d'agir éventuellement à l'égard de la Hongrie afin que cette loi soit modifiée de manière à être conforme avec les  valeurs fondamentales sur lesquelles est fondée l'Union Européenne. L'Union européenne, pendant la Présidence Hongroise, aura des problèmes énormes à résoudre,  liés à la crise économique et nous ne pouvons pas nous occuper de cette loi pendant six mois. 

 

Le Conseil de surveillance, institué par cette loi est tenu de veiller à ce que les nouvelles des journalistes soient communiquées de "manière équilibrée". Cela pourrait limiter sérieusement la liberté de la presse et ouvrir la voie à l'arbitraire. En outre, ce Conseil est composé de membres élus par le seul parti au pouvoir. Cette composition ne peut assurer ni l'objectivité des décisions du Conseil de surveillance, ni son indépendance par rapport au pouvoir exécutif. Le pouvoir de contrôler et de sanctionner la presse doit appartenir à la justice et non pas à un organe administratif contrôlé par le pouvoir en place.

 

Le Premier ministre Hongrois, Monsieur Viktor Orban, devrait s'assurer de la modification de cette loi si l'incompatibilité avec le droit européen est avérée, et pour cela, la Commission européenne doit agir en jouant pleinement son rôle qui découle du Traité.

07:57 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

23/01/2011

Henri IV

Henri IV

 

Avec Jean-François Balmer

 

Théâtre des Mathurins

 

 

Je redoutais la durée de cette pièce de théâtre,  de plus de 2 heures et demie. Je n'ai pas vu le temps passer !

Balmer est formidable en Henri IV, mais ses partenaires sont à la hauteur, les dialogues sont vifs et la pièce est tout simplement excellente.

 

Au mois de mai, il y a 400 ans, Henri IV est poignardé rue de la Ferronnerie.

La pièce commence, et se termine, par la mort du roi.

Très critiqué de son vivant, la mort lui donne une popularité qui ne se dément pas. "Son assassinat a magnifié l'homme".

 

Thème toujours d'actualité, et repris dans la pièce : la tolérance religieuse : que chacun puisse pratiquer sa religion, en conscience. La "paix de religion" qui comprend le fameux Edit de Nantes, accorde la liberté de conscience, l'égalité de droits et la liberté de culte, ce qui n'existait nulle part ailleurs à l'époque. L'Edit sera mis à mal par son fils et révoqué par son petit-fils.

 

Autre thème, toujours actuel : la guerre.

La pièce montre le roi hésitant. Il ne veut plus de la guerre. Sully avance la raison d'Etat : il faut maintenir un équilibre en Europe et donc ne pas laisser les puissances catholiques (les Habsbourg qui règnent sur l'Espagne et une partie du Saint Empire romain-germanique) mettre la main sur la Principauté de Clèves.

Epernon plaide pour une politique de mariages...qui sera appliqué plus tard avec le mariage du Dauphin et de l'Infante d'Espagne.

Le souverain s'est-il laissé convaincre à préparer la guerre dans l'espoir d'aller,  avec ses armées,  jusqu'à Bruxelles pour récupérer Charlotte de Montmorency, retenue prisonnière par l'Archiduc Albert de Habsbourg, pour le compte du mari de la donzelle, le Prince de Condé ?

 

A plus de cinquante ans, donc quasi vieillard à l'époque, le roi est amoureux fou d'une jeune beauté d'à peine plus de 15 ans.

Ce que l'on ne pardonne pas à Berlusconi, on le pardonne bien volontiers à Henri, dont Balmer montre bien le "démon de midi" qui se prolonge.

La jeune personne pourrait-elle être amoureuse s'il ne s'agissait du roi (ou du président du Conseil italien) ?

La question est posée.

Qu'importe puisque je suis le roi, répondent Henri et Silvio !

 

Cela provoque quelques scènes et disputes entre mari et femme.  Dans ces moments là, le roi devient souverain (l'épanouissement de l'absolutisme monarchique !) pour avoir le dernier mot, en menaçant son épouse de renvoi en Toscane...sans restituer la dot ! Elle insistant pour se faire couronner...

La reine lui rappelle cruellement les conspirations d'Henriette d'Entragues (favorite après la mort de Gabrielle d'Estrées, et avant Charlotte) qui, en plus, l'appelait "la grosse banquière".

 

Ravaillac est présenté dans la pièce pour ce qu'il était certainement : un esprit dérangé qui entendait des voix qui lui commandaient d'occire le roi,  afin de sauver la chrétienté. Quelques prêtes ne l'ont pas dissuadé...

 

C'est probablement parce que toutes ces histoires rejoignent l'Histoire que la pièce est si captivante.

08:37 Publié dans Téâtre | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : théâtre

22/01/2011

anthologie de la "nouvelle" latino-américaine contemporaine

Les bonnes nouvelles de l'Amérique latine

 

Anthologie de la nouvelle latino-américaine contemporaine

 

Etablie et présentée par Gustavo Guerrero et Fernando Iwasaki

 

Préface de Mario Vargas Llosa

 

 

L'Amérique latine est plurielle et diverse, et sa littérature également. L'avantage de la "nouvelle" est qu'en quelques pages elle montre cette diversité, en nous racontant des histoires de genres parfois très différents, dans des styles qui ne le sont pas moins.

"Le réalisme n'est pas fâché avec l'imagination la plus audacieuse, ni avec l'exploration de l'inédit et de l'insolite" (Mario Vargas Llosa).

 

"Toutes les anthologies sont arbitraires" reconnaissent ceux qui ont établi celle-ci. Je ne connais pas suffisamment la littérature latino-américaine pour juger de la pertinence de celle-ci, seulement témoigner que j'ai pris du plaisir à lire, chaque soir pendant un mois, une de ces nouvelles.

 

08:21 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature

21/01/2011

Retraités Extrêmement Dangereux

RED

 

De Robert Schwenke

 

Avec Bruce Willis, Morgan Freeman, John Malkovich, Helen Miren

 

 

Retraités Extrêmement Dangereux.

L'idée est bonne : "on" cherche à éliminer, physiquement, des retraités de la CIA...qui ont bien l'intention de ne pas se laisser faire, et qui font équipe pour cela.

Un thème pour faire plaisir à tous les retraités qui considèrent qu'ils ne sont pas "cuits" après la fin de leur vie active.

Les acteurs, et l'actrice,  sont excellents, avec ce qu'il faut de deuxième degré.

Dommage que certaines outrances du scénario donnent parfois du tout une vision "grand guignolesque".

Nous avions bien compris qu'il s'agissait d'une comédie, d'une caricature,  sans qu'il soit nécessaire de forcer le trait...

 

 

08:34 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

20/01/2011

Métronome

Métronome

 

Histoire de France au rythme du métro parisien

 

Lorànt Deutsch

 

Editions Michel Lafon

 

 

Succès, mérité,  de librairie depuis un peu plus d'un an.

Livre de vulgarisation historique à la lecture d'autant plus facile que les anecdotes fourmillent.

Vingt-et un chapitres, pour autant de siècles.

Les stations de métro ne sont que des prétextes pour commencer les promenades dans l'histoire, de la capitale, et plus largement de la France.

Le métro, à part 21 stations,  a très peu à voir avec le livre.

 

Noël est passé, Métronome reste un livre à offrir.

 

08:34 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, histoire