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26/05/2011

Petit futé Uruguay

Uruguay

 

Le Petit Futé

 

 

A ma connaissance le seul guide en français sur ce pays dans lequel, il est vrai, peu de touristes français se rendent.

Principale attraction : Punta del Este, station balnéaire où se retrouve le gratin argentin. Au mois de mai, c'est l'automne, donc la saison morte. Pendant l'été, l'hiver chez nous, cela vaut peut-être la peine d'aller y voir ?

Autre attraction touristique : Colonia del Sacramento, également pour les Argentins. J'ai déjà fait part de ma déception.

Il y a également des thermes, sur la côte et à l'intérieur, mais nous avons Ballaruc et quelques autres endroits où prendre les eaux...

Très développé également : le tourisme à la ferme, dans les "fincas" et autres "haciendas". Si vous avez toujours rêvé de jouer les cow-boys !

 

Les adresses proposées pour le shopping, ainsi que de quelques restaurants,  sont d'autant plus introuvables qu'elles ne sont pas localisées sur les plans du livre.

 

Les chapitres consacrés à l'histoire, à la politique et à l'économie sont beaucoup plus succincts que dans le livre homologue sur la Colombie. La lutte, puis le partage du pouvoir,  entre le parti "blanco" et le "colorado" (laïc), pendant un siècle, n'est pourtant pas sans intérêt.

 

Sur la couverture, le guitariste inamovible du café "Fun-Fun", temple du tango, qui n'est pas qu'argentin, et donc du bandonéon.

Les Uruguayens affirment que Carlos Gardel était des leurs. J'étais persuadé qu'il était de Toulouse...

 

13:58 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage

25/05/2011

La conquête

La conquête

De Xavier Durringer

Avec Denis Podalydès, Florence Pernel, Bernard Lecoq, Hippolyte Girardot

 

Dire de François Mitterrand qu’il était « un personnage de roman » est devenu un lieu commun. L’actuel Président est un personnage de la « télé réalité », et ce film le restitue bien dans cette dimension.

Autant que de la conquête du pouvoir, il est question de ses relations avec Cécilia et de leur mise en scène médiatique, y compris dans les épreuves. Pour les tourner à son avantage.

Sur le plan politique le film n’apprend rien à ceux qui lisent les journaux, et les magazines, mais, à un an de l’échéance de renouvellement, ou de sanction, du mandat, il constitue un rappel, qui n’est pas inutile, de la façon dont Sarkozy a gagné sa place, contre le souhait du Président en place.

Denis Podalydès illustre bien le côté agité et sombre du personnage. Le rend-il plus humain et plus sympathique ? Ou est-ce une caricature ?

La mise en scène, par son refus du récit linéaire de ces cinq années d’avant la prise du pouvoir,  souligne l’aspect chaotique du personnage,  et de la vie, politique en particulier.

Après une nuit passée dans l’avion, et avec le décalage horaire, j’avais peur de m’endormir. Ce film a fait mieux que de me tenir éveillé !

 

11:05 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

24/05/2011

Montevideo : pas beau !

Un  petit mont qui domine une lagune plate : celles et ceux qui connaissent le Mont Saint-Clair ne seront pas dépaysés en arrivant à Montevideo. A proximité, le port. Un peu plus loin, des raffineries, comme à Frontignan…

Depuis longtemps ce mont n’est plus vide. La ville s’est couverte de hauts immeubles, quasiment tous plus laids les uns que les autres. La place de l’indépendance est un scandale architectural par sa juxtaposition d’immeubles des années cinquante,  disparates. L’ajout aux fenêtres des blocs de climatisation empire la situation visuelle. Les briques de l’hôtel Radisson n’arrange rien. Au milieu de la place, José Artigas, héros de l’indépendance, aurait probablement envie de partir au galop, si son cheval n’était aussi statufié que lui.

Les immeubles sont tout aussi moches le long des « ramblas », y compris la « rambla de Francia »,  qui longent la mer. Pardon, ce n’est pas la mer, même si l’effet des marées est visible : c’est le Rio de la Plata, le « fleuve de l’argent », dénommé ainsi non à cause de ses couleurs saumâtres et boueuses, mais en raison du fantasme des Espagnols qui espéraient qu’il les mènerait aux mines d’argent. Le mieux est de se promener en regardant vers le large, d’observer les pêcheurs ou les joggeurs, en tournant le dos à la ville.  Le mélange des eaux salées et douces  permet l’aquaculture des esturgeons, et donc de leurs œufs. Mais je n’ai pas goûté au caviar uruguayen…

Le seul avantage est que, contrairement à Lima, et surtout Bogota, je ne me suis pas trouvé bloqué dans d’interminables embouteillages…

 

11:58 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyages

22/05/2011

Colonia del Sacramento

Classée au patrimoine mondial par l'UNESCO. Fondée par les Portugais au confluent du Rio de la plata et du Parana, plus de 40 ans avant que les Espagnols ne fondent Montevideo. 55 kilomètres face à Buenos Aires, ce qui sera pratique, par la suite, pour faire de la contrebande, et aujourd'hui pour les touristes argentins qui prennent un bateau rapide pour venir passer un week-end sur les plages. Avec un tour dans la vieille ville qui a séduit l'Unesco. Il reste un bout de muraille,quelques vieilles rues mal pavées, mais rien de comparable à Catagena de Indias en Colombie, d'où une certaine déception ... La rue des soupirs, favorite des cartes postales, est parcourue en cinq minutes.
La promenade au bord du fleuve, qui donne l'impression d'être au bord de la mer, n'est malheureusement aménagée que sur quelques portions. Ce qui laisse le temps d'aller visiter le grand parc d'Anchorena, de monter en haut de la tour qui offre une vue magnifique sur les environs. Bambi, son papa et sa maman prolifèrent en troupeaux dans le parc. Un des endroits le plus intéressant de Colonia.
2 heures et demie de bus à partir de Montevideo, 1 heure seulement de bateau de Buenos Aires.

21/05/2011

Mirabeau et Marie-Antoinette

L'entrevue de Saint-Cloud

 

La rencontre qui aurait pu changer le cours de l'Histoire

 

Harold Cobert

 

Editions Héloïse d'Ormesson

 

 

Cobert a consacré sa thèse à Mirabeau. Et il tombe dans la tentation de réécrire l'Histoire !

 

Que se serait-il passé si, le 3 juillet 1790, Mirabeau avait convaincu Marie-Antoinette ?

"Précéder les évènements, les provoquer, et non plus les subir".

Mirabeau, aidé de Marie-Antoinette,  aurait-il sauvé le trône ?

Propos un peu vain, car la Reine était ce qu'elle était, avec son éducation autrichienne et impériale.

"Les peuples ont toujours eu besoin de boucs émissaires".

 

Ce petit livre nous plonge dans un moment particulièrement passionnant de l'Histoire de notre pays, à travers les personnalités de Marie-Antoinette et de Mirabeau. "S'il est payé pour ses avis, il n'est pas un vendu". Il est "le défenseur du pouvoir monarchique réglé par les lois". (Monarchie constitutionnelle). "L'homme du rétablissement de l'ordre, et non du retour à l'ordre ancien".

 

"Mirabeau ne s'était vautré corps et âme dans la débauche que pour conjurer les stigmates de sa laideur, elle ne s'était jetée dans l'étourdissement perpétuels des bals et des fêtes que pour combler le vide de son cœur et de sa chair inassouvie".

 

"Le temps, la fatalité n'en accorde jamais..."

 

"L'opinion est désormais le seul fondement durable de tout pouvoir"

 

"On est jamais sensible qu'à son propre malheur...ou victime de son propre apitoiement ! "

 

"On a l'âge de ses blessures"

 

"Que valent les meilleures convictions, contre l'argent, la gloire, le pouvoir ?"

 

08:41 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, histoire