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08/12/2011

(mauvaise) exception française

18 nouveaux membres du Parlement européen, dont 2 Français

 

 

En raison de l'application du Traité de Lisbonne, la composition du Parlement européen change un peu, avec une répartition un peu modifiée entre nationalité.

Les citoyens français auront droit à deux représentants supplémentaires.

Tout cela n'est pas une surprise et était déjà connu au moment des dernières élections européennes, en 2009.

 

Dans 11 des 12 pays ayant droit à des députés supplémentaires, ceux-ci sont simplement les premiers "non élus" de juin 2009.

Dans un seul pays les députés supplémentaires sont désignés par l'Assemblée nationale : la France.

Pourtant il aurait été facile de faire comme les autres pays et d'appliquer la même règle que pour l'élection des autres députés français au Parlement européen.

La Droite française a-t-elle tant de mal à accepter l'élection au suffrage universel direct du Parlement européen, non subordonné au Parlement français ?

 

 

11:30 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

07/12/2011

la vie au bureau

Coucous Bouzon

 

Anouk Ricard

 

Editions Gallimard, collection "Bayou"

 

 

Les joies de la vie de bureau, en prenant l'exemple d'une entreprise de fabrication de coucous.

Le patron est particulièrement bizarre, mais pas méchant. Les vacheries entre collègues ne manquent pas, à la hauteur des jalousies.

 

Avec une petite énigme policière, pour corser les choses. Un univers rendu encore plus singulier par les personnages animaliers, comme s'il s'agissait d'une fable, mais tout cela semble tellement humain.

 

Un humour un peu absurde qui fait sourire.

 

08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd

06/12/2011

Poulet aux prunes (le film)

Poulet aux prunes

 

De Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud

 

Avec Mathieu amalric, Maria de Medeiros, Chiara Mastroianni, Jamel Debbouze, et la voix d'Edouard Baer

 

 

Fidèle adaptation de la BD, avec tout le talent de Marjane Satrapi (Persépolis).

 

Le héros n'a plus goût à rien, même pas pour la musique, qui a été la passion de sa vie, ni pour son plat préféré, préparé par son épouse : le poulet aux prunes.

Il décide de se laisser mourir.

Parce que sa femme a cassé son instrument de musique ? Elle ne supportait plus de devoir tout faire.

Parce que son amour de jeunesse, devenue grand-mère, ne l'a pas reconnu ?

 

Une poétique histoire d'amours impossibles.

Une fable amère et nostalgique sur la perte des illusions.

Un hymne à la vie "qui mérite d'être vécue" alors que la mort se profile.

 

 

 

 

08:08 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

05/12/2011

Réviser le Traité sur l'Union européenne : plus de problèmes que de solutions

UNE REVISION DES TRAITÉS NE RÉSOUDRA PAS LA CRISE DANS LA ZONE EURO

 

A moins d'une semaine d'un nouveau sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE, l'urgence n'est pas de réviser les traités européens mais de rétablir la confiance dans la zone euro.

 

La solution n'est pas de discuter d'une révision du traité. Une modification du Traité ne va pas régler les problèmes. On a besoin de stabilité et de confiance.

 

Une révision du traité prendrait au moins deux ans avec une Convention, une Conférence intergouvernementale et des ratifications dans les 27 Etats membres y compris par referendum.

 

L'urgence, c'est de stabiliser la zone euro.

 

Cela implique une gestion commune de la dette des Etats, le lancement d'euro-obligations et une clarification du rôle de la banque centrale européenne pour rétablir la confiance sur les marchés.

08:02 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

04/12/2011

Des USA au Libéria, et retour

American Darling

Russel Banks

Editions « Actes Sud », collection « Babel » (poche) n°780

 

Récit,  à la première personne, de la vie d’une Américaine de soixante ans, entre les Etats-Unis et l’Afrique.

Fiction qui rejoint l’histoire, puisqu’il y est beaucoup question des mouvements de luttes américains, pour les droits civiques, contre la guerre du Vietnam,  et de la guerre civile au Libéria, ce pays créé en 1825,  pour y renvoyer les esclaves,  saisis sur des navires bravant l’interdiction du trafic, avec un petit capital, une hache et une bible. Peut-être un peu aussi pour permettre aux USA d’avoir un « point fixe » en Afrique de l’Ouest. Moins d’un siècle plus tard, 1% de la population détenait 99% du pays, et avait reproduit le système d’exploitation sudiste. « Rien n’exige que la main qui tient le fouet soit blanche ». Plus tard l’aide américaine sera « écrémée » par les  privilégiés, sans atteindre le peuple.

De la difficulté de rester fidèle, au moins un peu, à ses convictions, quand on est l’épouse d’un ministre africain. Dans ce cas l’impasse gauchiste mène à l’élevage bio. Fille d’un médecin progressiste, à vingt ans elle était persuadée que « nous allions parvenir à purifier le monde raciste et tyrannique de nos parents par notre idéalisme et par la simple force de notre travail. »

L’héroïne est séduite par Charles Taylor, « élu par des gens qui avaient voté pour lui afin qu’il cesse de les massacrer ». Il bénéficie aujourd’hui de l’hospitalité de la Cour Pénale Internationale. Avant lui, l’adjudant analphabète Samuel Doe avait renversé, et assassiné, éventré, fouetté le Président Tolbert et ses ministres, avant de les abandonner, nus, aux vautours. Avec, à peine dans l’ombre, la CIA qui laissera tomber Doe en misant sur Taylor, avant de se retourner contre Taylor... « Les présidents fantoches deviennent peu à peu des despotes qui ont tendance à s’illusionner et à ne plus voir qui est réellement aux commandes du pays. » Tout cela serait anecdotique si ce n’était accompagné de tueries, de viols, de guerres tribales aux victimes  innocentes.

 

« Ce que la corruption totale a de plus réconfortant et de plus utile, c’est justement qu’elle est systémique, du haut en bas de l’échelle, et donc prévisible et rationnelle. » « Une fois les dessous-de-table distribués, les sociétés avaient toute liberté de piller ce qu’elles voulaient dans le pays ».

« La vieillesse est une lente surprise »

« La conscience que l’on a de sa culpabilité est le baromètre de la vertu »

« La célébrité, c’est comme une drogue »

« Même l’homme le mieux intentionné, celui qui tente réellement de comprendre ce qu’éprouve une femme, demeure néanmoins incapable de savoir comment une femme ressent les relations entre hommes et femmes. Surtout, il ne peut pas savoir comment la femme le perçoit, lui. »

« Les vœux de silence sont des promesses de paix »

08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature