chiffres records en novembre

Le compteur s'emballe

 

 

Ce blog est né en septembre 2005.

En juillet 2006 était franchie pour la première fois la barre des 1.000 visites dans le mois et des 2.000 pages consultées.

En mars 2007 était franchie pour la première fois le cap des 500 visiteurs et des 4.000 pages consultées dans le mois.

En juin 2007 : plus de 1.500 visiteurs pour 2.700 visites.

En novembre 2007 : plus de 200 pages consultées chaque jour, donc plus de 6.000 pages dans le mois.

Janvier 2010 a été un mois record : presque 1.000 visiteurs, plus de 3.000 visites, plus de 7.000 pages consultées.

Plus de 8.000 pages consultées en octobre 2010.

Plus de 10.000 en octobre 2011, avec plus de 4.000 visites.

 

Le mois de novembre a vu le compteur s'emballer : 1.500 visiteurs, plus de 6.000 visites, presque 15.000 pages consultées...

 

 

la source des femmes, c'est l'Amour

La source des femmes

 

De Radu Mihaileanu

 

Avec Leïla Bekhti, Hafsia Herzi, Biyouna, Hiam Abbas

 

 

Le scénario est simple : dans un pays méditerranéen, les femmes en ont assez de tout faire, en particulier d'aller chercher l'eau dans la montagne, pendant que les hommes passent leurs journées au café. Elles décident une "grève du sexe" tant que les hommes n'amèneront pas l'eau au  village.

 

C'est donc un film féministe, à portée universelle.

C'est un film qui veut démontrer que c'est la tradition,  plus que le Coran,  qui asservit les femmes, mais que cet asservissement n'a plus lieu d'être.

Une lutte pour la modernité, et les libertés qui vont avec.

Un film pertinent tout à fait dans la tonalité du "printemps arabe" : une contestation pacifique dans l'espoir d'une vie meilleure.

 

Leçon qu'il faut en tirer : l'imam a bien raison de s'opposer à l'alphabétisation des petites filles : c'est le meilleur moyen d'en faire des femmes qui réfléchissent.

 

Morale de la fable : la source des femmes, ce n'est pas l'eau, mais l'amour !

 

Du réalisateur roumain Radu Mihaileanu,  j'avais bien aimé "le concert" et "Vas, vis, deviens". Je ne suis pas déçu par "La source des femmes".

 

J'ai beaucoup aimé les quatre actrices vedettes : Leïla Bekhti, César du jeune espoir féminin en 2011 ; Hafsia Herzi, même César en 2008, vue récemment dans "Apollonide" ; Hiam Abbas, actrice palestinienne vivant en Israël, vue dans "Les citronniers" ; Biyouna, la plus âgée des quatre, mais pas la moins éclatante de vérité(s).

 

NB : Film de la même veine : "Et maintenant on va où ?"

 

 

 

mieux comprendre les conflits du Caucase

Atlas géopolitique du Caucase

 

Russie, Géorgie, Arménie, Azerbaïdjan : un avenir commun possible ?

 

Jean Radvanyi et Nicolas Beroutchachvili

 

Editions "Autrement", collection "Atlas, Monde"

 

 

Dans la superbe collection géopolitique d'"Autrement", des fiches, des graphiques, des cartes claires pour comprendre cette région du monde, dont nous entendons parler à l'occasion de ses conflits internes : la Tchétchénie au nord, l'Ossétie au Sud, sans parler de l'Abkhazie et du Karabakh.

 

Au carrefour des empires ottoman, iranien, russe puis soviétique, chacun ayant pour règle de "diviser pour régner". Carrefour de religions. Mais les affrontements peuvent avoir lieu entre peuples de même religion...

Peuples souvent déplacés de force,  au gré de l'histoire, aux strates linguistiques imbriquées dans une mosaïque ethnique agitée.

Montagnes refuges et plaines fertiles entre la Caspienne et la Mer Noire.

 

Des économies à reconstruire, des reconversions difficiles,  après une désindustrialisation massive.

 

Le pétrole azéri n'est pas étranger à l'intérêt des grandes puissances pour ce carrefour géostratégique, corridor entre l'Asie centrale et l'Europe,  alors que la Russie marque sa volonté de regagner quelque contrôle sur ses marges méridionales.

Une région où les risques d'affrontements demeurent, aucun conflit n'ayant été réellement réglé...