Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

04/12/2012

Les Mayas et le 21 décembre 2012

La fin du monde ?

 

 

Lors de mon séjour au Mexique, au début de l'année, j'ai rencontré un professeur d'université, spécialiste des Mayas.

Devant l'énorme sculpture de pierre qui se trouve au musée national, représentant le "calendrier", il m'a expliqué que celui-ci ne prévoit nullement la fin du monde, mais la fin d'un cycle, et le commencement d'un nouveau.

 

Bien entendu, il n'avait jamais entendu parler de Bugarach, et n'avait aucune idée d'où pouvait venir la croyance selon laquelle cette petite localité du Roussillon serait épargnée du cataclysme final. J'étais bien incapable de lui expliquer la provenance de cette supercherie qui oblige la gendarmerie locale à boucler le site et le préfet à prendre des mesures draconiennes.

 

Conclusion bien connue : il ne faut pas être superstitieux, cela porte malheur !

 

 

 

 

13:21 Publié dans billet | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fin du monde

03/12/2012

les coulisses de la crise de l'euro

Europsychose

 

Dans les coulisses du pouvoir européen

 

Florence Autret

 

Editions Michel Lafon et "Le Monde"

 

 

L'été 2011, Le Monde publiait un feuilleton de politique fiction, mettant en scène la fin de la monnaie européenne.

Ce livre reprend cette fiction, et y ajoute la suite, quand la réalité a dépassé la fiction, même si l'Euro existe toujours.

 

L'auteure, journaliste en poste à Bruxelles pour un quotidien économique, nous raconte la tentation allemande de revenir au mark, l'insolvabilité de la Grèce (dette de 350 milliards d'euros), avec la complicité de la Commission européenne et de Goldman Sachs, les risques pris par les banques, en particulier françaises, qui ramassent les profits puis font payer l'ardoise aux contribuables,  en transformant des dettes privées (bancaires) en dettes publiques ...

"La différence entre le coût du financement et le rendement du placement alimente des profits toujours plus grands".

"Au premier choc, le système ne se révèle assurable que par les Etats."

Tableau de la cupidité et de l'irresponsabilité. Les "irresponsables" s'enrichissant dans des proportions inouïes.

"L'argent produit par un système pervers sera peu ou pas sollicité, au nom de la protection de la propriété privée. Le reste de la société a récupéré les dettes."

 

"Les risques financiers créés par les banques sont instrumentalisés par elles pour résister aux réformes."

 "Il s'agissait d'éviter que les Etats se livrent à une concurrence moins-disante en matière de régulation."

"A chaque étape franchie par les dirigeants européens pour tenter de calmer la tempête, la complexité de la "solution" adoptée n'a fait que croître".

 

"Le total des trois grandes banques françaises (BNP, Crédit agricole et Société générale) culminent à 4.700 milliards d'euros, soit 250% du PIB de la France".

 

"Les dettes contractées par Athènes permettaient de financer des exportations, notamment militaires, allemandes et françaises".

 

"L'Europe est passée d'une union de droit à une union de transferts financiers"

 

"L'Union (européenne) ne répond pas des engagements d'un Etat membre, ni ne les prend à sa charge. Un Etat membre ne répond pas des engagements d'un autre Etat membre, ni ne les prend à sa charge" (Article 125.1 du Traité).

 

08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

02/12/2012

Ballades au Suriname

Ballades au Suriname est le titre du seul livre, à ma connaissance , en français sur ce pays. Initiative courageuse puisque 90% des touristes sont néerlandais , comme j'ai pu le constater. En attendant d'avoir une place sur Suriname Airways (bien moins chère que KLM, dommage pour mes "miles"...), j'ai fait deux ballades au Suriname : Une journée en bateau sur les rivière Suriname et Commewijne, avec visite du Fort Nouvelle Amsterdam, au confluent des deux rivières, pour défendre les plantations des attaques pirates, devenu musée en plein air, un déjeuner dans une ancienne plantation transformée en Hotel- restaurant, la visite d'une plantation de café où tous les travailleurs sont les descendants d'immigrés indonésiens . Les Hollandais ont importé leur science des canaux pour séparer l'eau douce de l'eau de mer, et irriguer. Au retour, à proximité de la mer, les dauphins sont venus nous saluer. Ma deuxième ballade a été pour le parc naturel de Brownsberg. Pour s,y rendre, la route passe devant l'usine qui transforme la bauxite en aluminium . Pour ce faire, il faut de l'électricité . Un barrage a été construit dans les années 60. L'hydroélectricité approvisionne l'usine...et toute la capitale ! Il en résulte un immense lac artificiel. Les villageois qui vivaient là ont été relogés dans des maisons d'un alignement impeccable . La vue du haut de la petite montagne Brownsberg est superbe. La promenade dans la forêt primaire, chaude, humide, étouffante , est juste assez pour se donner l'impression d'être un véritable explorateur. Les singes et les serpents ne se sont pas montrés, mais nous avons vu de beaux oiseaux et des papillons immenses et très colorés. Il faut prévoir une serviette de toilette, non pas pour se doucher sous la cascade mais pour essuyer la sueur ... Ce soir retour vers l'Europe. J'ai cru comprendre qu'il y fait beaucoup plus froid...

09:41 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyages