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03/12/2012

les coulisses de la crise de l'euro

Europsychose

 

Dans les coulisses du pouvoir européen

 

Florence Autret

 

Editions Michel Lafon et "Le Monde"

 

 

L'été 2011, Le Monde publiait un feuilleton de politique fiction, mettant en scène la fin de la monnaie européenne.

Ce livre reprend cette fiction, et y ajoute la suite, quand la réalité a dépassé la fiction, même si l'Euro existe toujours.

 

L'auteure, journaliste en poste à Bruxelles pour un quotidien économique, nous raconte la tentation allemande de revenir au mark, l'insolvabilité de la Grèce (dette de 350 milliards d'euros), avec la complicité de la Commission européenne et de Goldman Sachs, les risques pris par les banques, en particulier françaises, qui ramassent les profits puis font payer l'ardoise aux contribuables,  en transformant des dettes privées (bancaires) en dettes publiques ...

"La différence entre le coût du financement et le rendement du placement alimente des profits toujours plus grands".

"Au premier choc, le système ne se révèle assurable que par les Etats."

Tableau de la cupidité et de l'irresponsabilité. Les "irresponsables" s'enrichissant dans des proportions inouïes.

"L'argent produit par un système pervers sera peu ou pas sollicité, au nom de la protection de la propriété privée. Le reste de la société a récupéré les dettes."

 

"Les risques financiers créés par les banques sont instrumentalisés par elles pour résister aux réformes."

 "Il s'agissait d'éviter que les Etats se livrent à une concurrence moins-disante en matière de régulation."

"A chaque étape franchie par les dirigeants européens pour tenter de calmer la tempête, la complexité de la "solution" adoptée n'a fait que croître".

 

"Le total des trois grandes banques françaises (BNP, Crédit agricole et Société générale) culminent à 4.700 milliards d'euros, soit 250% du PIB de la France".

 

"Les dettes contractées par Athènes permettaient de financer des exportations, notamment militaires, allemandes et françaises".

 

"L'Europe est passée d'une union de droit à une union de transferts financiers"

 

"L'Union (européenne) ne répond pas des engagements d'un Etat membre, ni ne les prend à sa charge. Un Etat membre ne répond pas des engagements d'un autre Etat membre, ni ne les prend à sa charge" (Article 125.1 du Traité).

 

08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

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