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19/12/2014

Le peintre de la lumière

Mr Turner

De Mike Leigh

Avec Timothy Spall

 

"Biopic" des dernières années du peintre W.M. Turner, alors  qu'il se retire du monde, pour vivre sous le nom de Mr Boots, du nom de la veuve avec qui il vit au bord de la Tamise.

Nous sommes au milieu du XIXe siècle. Le daguerotype fait son apparition. La photo est l'art de capter la lumière, comme Turner a su le faire, en particulier dans les reflets de la mer, puisqu'il est un spécialiste des "marines".

Ses tableaux ouvrent la voie à l'impressionisme et à l'art abstrait. Précursseur, il suscite des moqueries.

Mike Leigh parvient à plusieurs reprises à rendre ces jeux de couleurs, comme il nous fait sentir le processus créatif.

Attention : ce n'est pas un film d'action et il dure 2 heures trente...

Timothy Spall vient de recevoir le "Prix du cinéma européen" pour son interprétation d'un Turner bougon.

 

 

08:44 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

17/12/2014

14 - 18

Le petit soldat (Août 1914)

Scénario : Corbeyran ; Dessin : Etienne Le Roux

Décors : Loïc Chevallier ; Couleur : Jérôme Brizard

éditions Delcourt

 

Beaucoup de livres à l'occasion du centenaire du déclenchement de la Première guerre mondiale, dont beaucoup de BD. J'ai déjà parlé de certaines, mais pas de ce projet éditorial ambitieux : sortir deux albums par an, de 2014 à 2018, en suivant l'évolution des quatre années de guerre.

Je suis donc en retard pour parler du premier album de la série. En août 1914, huit jeunes hommes du même bourg, se connaissant tous depuis l'enfance sont mobilisés. Certains sont décidés, d'autres y vont à reculons. Ils ne savent manifestement pas grand chose des raisons du conflit. Ils font leur devoir patriotique, en espérant être bientôt de retour. Certains sont fiancés, d'autres mariés et même pères, ou en voie de l'être. Les auteurs nous montrent également les réactions des femmes. Ils seront de bons "petits soldats".

Première rencontre avec l'ennemi : un lieutenant qui rêve d'une charge "sabre au clair", et l'ordonne  face à une mitrailleuse allemande qui fait des ravages. Le sergent est plus réaliste mais fait régner la discipline.

Certains d'entre eux voient la mort en face pour la première fois. Tous comprennent qu'ils auront leur lot de souffrances.

 

18:50 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, histoire

16/12/2014

Contrastes musicaux

Richard Galliano (accordéon et bandonéon)

Henri Demarquette (violoncelle)

Orchestre royal de chambre de Wallonie

 

Mons sera la "capitale européenne de la culture" en 2015, et l'orchestre dirigé par Frank Braley, après l'avoir été pendant dix ans par Augustin Dumay, basé dans cette ville montre tout son talent en donnant la réplique à Richard Galliano

Bach, Boccherini, violoncelliste et compositeur du XVIIIe siècle, Astor Piazzolla ("Piazzola for ever) et son "tango nuevo", et le "new musette" de Galliano.

Un dialogue mélodique entre l'accordéon, le violoncelle, et l'orchestre à cordes.

C'était hier soir au théâtre du Chatelet pour la création mondiale de "Contrastes". L'année prochaine à Mons ? Bientôt sur CD ?

 

21:12 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique

15/12/2014

Qui doit réduire les déficits ?

Grave nationale en Belgique aujourd'hui. Le gouvernement a lancé un plan d'économies de 11 milliards, afin de réduire le déficit. Les syndicats sont mobilisés. Je ne suis pas certain que le blocage de certaines voies d'accès à la capitale contribue à populariser le mouvement revendicatif, mais ce dont je souhaite parler est une réflexion entendue ce matin, à Bruxelles : "Ce n'est peut-être pas si mal de laisser la Droite prendre les mesures impopulaires ?" Message pour les gouvernements italiens et français ?

Faut-il rappeler que ce n'est pas, ou pas seulement,  pour répondre aux critères d'appartenance à la monnaie unique que le déficit doit être réduit, mais parce que le remboursement de la dette est en train de devenir le premier poste budgétaire, à égalité avec l'éducation, devant la Défense.

Ne pas rembourser ? Comme les Bolcheviks en 1917 ? Comme le propose la Gauche de la Gauche ? Inconvénient : si vous ne remboursez pas, on ne vous prête plus ! Il faudrait donc avoir des budgets en équilibre, sans aucun déficit !

Y-a-t-il une manière de Gauche et une manière de Droite de réduire le déficit ? Je voudrais tellement le croire, puisque je l'ai tellement espéré...

Les gouvernements grec et irlandais, dans lesquels figurent des socialistes, me font douter. Dans ces deux pays aussi le mécontentement syndical est très fort devant les mesures prises.

Je reste convaincu que seule une relance concertée au niveau européen pourrait sortir du marasme les pays de l'Union européenne, et je crains fort que les propositions de la Commission européenne, présidée par Jean-Claude Junker soit très insuffisantes.

  

23:39 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

13/12/2014

Ramsès II, la suite romancée

Le temple des millions d'années

Christian Jacq

éditions Robert Laffont

 

Malgré les manoeuvres de son frère aîné, Ramsès devient pharaon à 23 ans.

"S'était gravé en son coeur le premier devoir de pharaon : protéger le faible du fort." "Comment célébrer une fête, si un seul estomac souffrait de la faim ?" "A lui de mettre en oeuvre l'indispensable solidarité sans laquelle une société se déchirait et périssait."

"Un service de santé bien équipé s'occupait des malades et distribuait des soins gratuits."

Pour conjurer les maléfices et "le mal caché dans les ténèbres", le pharaon fait construire son "Temple des millions d'années", le "Ramesseum".

Grand bâtisseur, puisqu'il fait construire des temples à Louxor et Abou Simbel, et une nouvelle capitale, Pi-Ramsès ("la cité de Ramsès"), tournée vers la menace hittite (Anatolie), et plus généralement vers l'Orient, comme Thèbes était tournée vers l'Afrique. 

Différence avec la capitale, abandonnée, créée par Akhetanon : "Akhénaton était un faible et un indécis, perdu dans ses prières. Il ne cherchait pas le bonheur de son peuple, mais la réalisation de son rêve mystique."

Les pierres sont pour les édifices religieux. Tous les bâtiments civils, y compris le palais de pharaon, sont en briques d'une résistance remarquable, fabriquées à partir du limon du Nil et de paille hachée,  par les briquetiers hébreux, organisés en une corporation jalouse de son savoir-faire.

De façon romancée, l'auteur fait le rapprochement entre Aton, le Disque solaire et le Dieu unique de Moïse et des Hébreux.

Memphis, la capitale économique, à la jonction entre la vallée du Nil et le delta, "abritait de nombreux étrangers parfaitement intégrés à la population égyptienne."

Comme beaucoup de pharaons, Ramsès II a affaire au Grand Prêtre d'Amon : "le grand prêtre apparaissait davantage comme un gestionnaire aux pouvoirs étendus que comme un homme de prière."

 

"Se moquer de soi même, n'est-ce pas l'hygiène de l'esprit ?"

"L'envie est une maladie mortelle qu'aucun médecin ne saurait combattre."

 

08:07 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, histoire