30/11/2014
Singin' and Swingin'
J'ai déjà parlé, en bien, de ces concerts "tôt" du Châtelet, certains dimanches matin, de 11 heures à midi.
Les élèves du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris s'y produisent. Et ils ont beaucoup de talent.
J'y prends goût, et si je suis à Paris j'en profite. Dix euros bien employés !
Aujourd'hui, les élèves du département "jazz" du conservatoire, accompagnaient, et donnaient la réplique à Chloé Cailleton, diplômée en 2008 et devenue professionnelle depuis lors. Elle a une belle voix très prenante.
Une heure qui m'a donné "la pêche". Certains solos instrumentaux étaient particulièrement réussis. Et je vais essayer de trouver quelques enregistrements de la talentueuse Chloé Cailleton.
21:08 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : concert
29/11/2014
Avant Erlendur
Le duel
Arnaldur Indridason
Métaillé noir
Arnaldur Indridason délaisse une nouvelle fois son héros, le sympathique et tourmenté commissaire Erlendur pour mettre en avant Marion Briem, mentor d'Erlendur, personnage qui apparaît dans un certain nombre de romans antérieurs.
Comme avec Erlendur, Indridason fouille son personnage en remontant dans son enfance difficile, en l'occurrence la tuberculose qui faisait des ravages jusqu'à la fin de la deuxième guerre mondiale, particulièrement en Islande.
L'action se passe en 1972 à Reykjavik. Un jeune homme est poignardé en plein cœur pendant une séance de cinéma, apparemment sans raison.
Au même moment se déroule le fameux affrontement entre les deux grands champions d'échecs Fischer et Spassky, l'Américain et le Russe, alors en pleine guerre froide. Tous les coups sont permis dans cette guerre psychologique que sont les échecs.
Dans la même période les Islandais sont au bord de la "guerre de la morue" pour empêcher les pêcheurs britanniques de s'approcher de leurs côtes poissonneuses. (Une des raisons de la non-adhésion de l'Islande à l'Union européenne : ne pas laisser les bateaux de pêche étrangers venir travailler dans leurs eaux territoriales)
Malheureusement, n'est pas John Le Carré qui veut, et le récit d'Arnaldur Indridason n'est pas toujours crédible.
"Nos compatriotes aiment les westerns, ces films leur rappellent les sagas islandaises."
08:21 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature
28/11/2014
Festival BD à Paris
Si vous aimez la BD et que vous êtes à Paris, ou dans la région, allez faire un tour dans le Marais.
L'espace des Blancs Manteaux, dans le 4ème arrondissement, est un ancien marché couvert, donc ce n'est pas le Salon du Livre du Grand Palais, mais il y a des centaines d'albums, avec leurs auteurs qui viennent dédicacer, et des centaines d'ouvrages qui parlent de BD, et des planches affichées sur les murs.
Il y a même une "école de la BD" dont j'ignorais l'existence, et dont je n'ai pas demandé les tarifs. Seulement quelques dizaines d'années de retard sur Bruxelles où cet enseignement est gratuit et fait partie du cursus scolaire avant et après le Bac...
18:37 Publié dans expo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : expo, bd
27/11/2014
Antoine Duléry fait son cinéma (mais au théâtre)
Au Grand Point Virgule (Montparnasse)
Antoine Duléry, 55 ans, plus de cent participation d'acteur à des films, téléfilms et pièces de théâtre, généralement comme second rôle (il a même reçu un prix pour son second rôle dans "Camping"), est sur la scène du café théâtre Le Point Virgule, plus grand mais aussi inconfortable que le petit.
Seul ,ou presque, puisqu'il nous entraîne dans son rêve de fréquentation des grands acteurs français, même ceux avec qui il est trop jeune pour avoir joué, disparus parfois depuis longtemps, comme Louis Jouvet, Jean-Louis Barreau, Jean Marais...
Parmi les contemporains, Fabrice Lucchini et Patrick Chesnais. Et Johny, dont il avait joué le rôle dans un film. La liste serait trop longue à reprendre.
Jubilatoire !
18:29 Publié dans Téâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : café théâtre
26/11/2014
Retour en France
Moi René Tardi
Prisonnier de guerre au
Stalag IIB
Mon retour en France
Tardi
Casterman
Tardi a une œuvre prolifique. J'avais été particulièrement captivé par ses adaptations en BD de livres de Louis-Ferdinand Céline, "Voyage au bout de la nuit" et "Mort à crédit".
Avant que ne commencent les commémorations du déclanchement de la première guerre mondiale, il avait sorti deux albums choc intitulés "Putain de guerre".
A partir des carnet de son père, prisonnier de guerre au stalag IIB, au fin fond de la Poméranie, il a eu la bonne idée de raconter cette guerre vécue "à hauteur d'homme".
Ce deuxième tome est particulièrement prenant. Quatre mois de marche forcée avant de pouvoir se rapprocher de la France grâce aux camions américains, puis de trains en trains. Des convois de "clodos" épuisés et affamés, vivant sur le dos des habitants. "Le contact avec nos sauveurs a été assez froid et méprisant. Nous n'étions que des vaincus." Aux milliers de prisonniers de guerre, de toutes nationalités, se mêlaient, dans un chaos absolu, des dizaines de milliers de réfugiés fuyant l'avancée de l'armée russe.Afin de bien comprendre le contexte, généralement inconnu de ces prisonniers de guerre, l'agonie du régime nazi est racontée, avec toutes ses atrocités, malheureusement pas uniquement du côté de ceux qui vont, enfin, être vaincus. La destruction des villes allemandes, et donc les victimes civiles, les horreurs commises en particulier à l'égard des femmes, sont évoquées, même si les prisonniers de guerre éprouvent plus de haine que de compassion.
Avec parfois des retours en arrière, par exemple pour expliquer les Einsatzgruppen, dont j'ai déjà parlé dans ce blog.
Deux millions de personnes sont revenues en France au même moment, accueillies par la Croix Rouge...et des représentants de toutes les polices militaires d'Europe, y compris russe voulant "récupérer" les siens pour les envoyer au goulag.
Un remarquable travail de mémoire, une excellente BD.
16:33 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd