18/09/2015
Rencontre de la photographie Arles 2015 : fermeture dimanche !
35 expositions de photographie. En fait moins que ça car une demi-douzaine sont déjà fermées. Et ne comptez pas que l'on vous prévienne en vous vendant le "pass" donnant accès à toutes les visites.
Cette édition était dédiée au fondateur, Lucien Clergue, dont les photos peuvent être admirées toute l'année au musée Réattu. En particulier ses belles naïades photographiées sur les plages de Camargue. Curieusement, cette année, les photos de nus sont beaucoup moins nombreuses...
Ce que j'ai préféré dans les expositions que j'ai eu le temps de parcourir :
- les photos retravaillées, recadrées, pour devenir pochettes de disques, en particulier de jazz ;
- les photos gigantesques d'édifices européens, en particulier cathédrales ;
- les photos d'enseignes lumineuses américaines dans les années 70 ;
- et surtout le reportage photographique effectué dans les paradis fiscaux !
Ce qui m'amène à la conclusion que je préfère le photo-journalisme. Même si je reconnais le talent de faire, par une photo, une oeuvre d'art d'un paquet de fils électrique.
Dans le parc des anciens ateliers de la SNCF, les travaux gagnent du terrain, et les organisateurs cherchent déjà probablement d'autres lieux d'exposition . Tout ne tiendra pas dans le magnifique palais de l'archevêché...
17:44 Publié dans expo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : expo, photo
16/09/2015
Rideau de fer
Nos médias semblent avoir oublié comment est tombé le "rideau de fer" entre l'est et l'ouest de l'Europe.
Tout le monde se souvient de l'ouverture du mur de Berlin. Mais si ce mur était devenu dérisoire à Berlin, c'est qu'il avait été ouvert préalablement ...en Hongrie !
Gulya Horn, alors ministre des affaires étrangères, avait, devant les médias du monde entier, ouvert les barbelés qui séparait la Hongrie de l'Autriche.
J'ai rencontré plusieurs fois l'auteur de cet acte historique. C'était un homme pondéré, et qui parlait peu, mais qui écoutait beaucoup.
Je l'ai rencontré au siège du gouvernement, alors qu'il était Premier ministre, et que Le Pen manifestait sur la place avec ses amis de l'extrême droite hongroise.
Tous pareils les politiques ? La politique menée aujourd'hui par le gouvernement hongrois, très à droite, n'a rien à voir avec la politique menée par le social-démocrate Gulya Horn.
L'un ouvrait des barbelés, l'autre les installe...
18:43 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : réfugiés, hongrie
14/09/2015
Le sang des Hauteville -3
Les jardins de Palerme
L'épopée des Normands de Sicile (1130/1166)
Michel Subiela
J'ai lu 9121
Les descendants du petit seigneur normand d'Hauteville sont à présent bien installés en Sicile, Calabre et Pouilles.
Le royaume est prospère. Les tenants des différentes religions vivent en harmonie. Les musulmans n'ont pas seulement le droit de pratiquer leur religion, ils ont d'importantes responsabilités dans l'administration, tout comme les chrétiens orthodoxes, généralement grecs. Le roi peut compter sur sa garde africaine.
Malheureusement, l'intolérance religieuse progresse, aussi bien chez les chrétiens, avec Bernard de Clairvaux qui prêche les croisades contre les infidèles, "ces infidèles qui ont transcrit, pour nous les conserver, les écrits des philosophes et des poètes de l'Antiquité, que de l'autre côté de la Méditerranée, avec la montée en puissance des Almohades qui interdisent la traduction et l'étude des philosophes grecs. "La passion l'emporte sur la raison.", de part et d'autre. "Un homme de foi a-t-il besoin de lire autre chose que la parole de Dieu, qui ne se discute pas ?"
Les Normands ont renoncé à leur rêve de s'installer sur le trône de Constantinople, mais les relations restent difficiles.
Avec les papes, les relations fluctuent au fil des titulaires du poste, et dépendent beaucoup des rapports de forces, surtout quand le pape est appuyé par l'Empereur germanique.
Le livre est consacré au règne de Roger II, puis du plus jeune de ses fils, Guillaume 1er, après le décès de ses trois aînés.
Guillaume 1er, surnommé "le mauvais", par contraste avec son fils, Guillaume II, surnommé "le bon".
De retour de croisade, passent par la Sicile, le Roi Louis VII ( "un faible et un jaloux"), et son épouse Aliénor d'Aquitaine ("bien plus intelligente").
Comme dans tout épopée, il y a de l'amour, même si "le mariage est d'abord affaire d'alliance et de devoir" (comme dans toutes les monarchies d'Europe) des trahisons et des fidélités éternelles dans la lutte pour le pouvoir.
"On ne règne que par le verbe"
"Bienheureux l'homme qui, vivant, connaît déjà le reflet du paradis."
09:12 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, histoire
13/09/2015
Son seul amant est son royaume
Elisabeth Tudor
Nicolas Juncker
éditions Glénat, collection 13étrange
Bâtarde, fille d'Anne Boleyn, deuxième épouse d'Henri VIII qui l'a fait décapiter pour adultère.
Après la disparition de son demi-frère Edouard VI, et de sa demi-soeur Marie "la sanglante" qui ont régné avant elle, elle est la dernière des Tudor à pouvoir monter sur le trône. A part sa cousine Marie Stuart qui descend, elle aussi, d'Henri VII, dont la fille Marguerite s'est mariée avec le roi d'Ecosse.
"C'est par la Providence que cette couronne est venue sur ma tête. C'est par ma volonté qu'elle y restera."
L'opposition avec Marie Stuart se fait sur fond de guerre de religions : papistes, soutenus par l'Espagne et la France, contre anglicans.
"Plusieurs fois Marie Tudor, sa demi-soeur, proposa à Elisabeth de se marier à quelque prince étranger...en échange de sa liberté."
Comme à Marie Stuart, on lui reprochera de rester sans mari.
Avec le livre sur Marie Stuart, un diptyque en miroir croisé.
Avec la même conclusion historique : Elisabeth élimine Marie, mais c'est le fils de celle-ci qui montera sur le trône...
08:59 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, histoire
12/09/2015
Reine d'Ecosse, de France, d'Angleterre...
Marie Stuart
Nicolas Juncker
éditions Glénat, collection 13étrange
09:11 | Lien permanent | Commentaires (0)