13/06/2017
Dans les coulisses d'une campagne présidentielle folle
Le journal du OFF
Scénario : Renaud Saint-Cricq et Frédéric Gerschel
Dessin : James
Couleurs : Nicolas Vial
éditions Glénat
Le principe du "off" ("off the record" = pas enregistré) est bien connu des politiques et des journalistes : "ça reste entre nous", "bien sûr on ne s'est pas parlé", "du moment que vous ne me citez pas"... Le Canard enchaîné est le spécialiste de ces confidences anonymes. Les auteurs de ce petit livre sont des journalistes du Parisien/ Aujourd'hui en France. Les deux anciens présidents Sarkozy et Hollande ont la réputation d'avoir été de grands pourvoyeurs de tous les journaux.
Les journalistes affirment : "tout ce qui concerne la politique et la campagne est vrai". L'originalité de la démarche est d'avoir mis ces textes en BD.
"Juppé déteste les campagnes électorales : rabâcher toujours la même chose, se justifier, pour lui, c'est du temps perdu."
"Hollande pense qu'il va se présenter. Il pense pouvoir empêcher Mélenchon et les Verts de se présenter en exigeant des maires de gauche qu'ils refusent leur parrainage."
"La sortie du livre ("Un président ne devrait pas dire ça") l'a foudroyé sur place" ; "Pour la première fois de son mandat, Hollande a perdu le sens de l'humour" ; "Sa candidature, Ségolène et leurs quatre enfants sont clairement contre depuis des semaines. Ils lui disent de renoncer."
"Si je perds, j'arrête la politique. Mais la politique, c'est comme la drogue. L'aiguille, faut la retirer progressivement." (Sarkozy)
"La politique c'est le concentré de la nature humaine avec ses grandeurs et ses bassesses." (Luc Chatel)
"Marine Le Pen, c'est Trump sans le talent" (Sarkozy)
"Je vais m'organiser pour passer du petit au grand bassin" (Benoît Hamon)
16:16 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, politique
12/06/2017
Berlin 1904/2014
La robe de Hannah
Pascale Hugues
éditions "les arènes"
Journaliste française en poste à Berlin décide de partir sur les traces des femmes et des hommes ayant habité "sa" rue depuis sa construction au début du XXe siècle.
A travers leurs histoires, c'est tout un pan de l'histoire de Berlin, et donc de l'Allemagne, qui nous est donné à voir : la crise économique des années 30, la montée du nazisme, les familles juives quittant le pays ou déportées ("eux si parfaitement assimilés, "la bourgeoisie du savoir"), les bombardements destructeurs de la fin de la guerre, les viols à l'arrivée des soldats russes.
Rue de Berlin Ouest, abritant quelques artistes de passages tels David Bowie.
Rue qui se transforme en raison de la spéculation immobilière qui accompagne la réunification.
"Tout ce qui est étranger représente pour lui une menace permanente."
"Celui qui a beaucoup vu de ce monde sourit, croise les mains sur son ventre et se tait."
08:44 Publié dans histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire
11/06/2017
De cape et d'épée
Le capitaine Fracasse
Théophile Gautier
Adaptation : Philippe Chanoinat / Djian
Dessins : Bruno Marivain
Couleurs : Catherine Moreau
"Le Monde" et éditions Glénat
Roman paru en feuilleton de 1861 à 1863, racontant, avec moult rebondissements, les aventures d'un gentilhomme gascon désargenté et fin escrimeur (les Trois mousquetaires à lui tout seul !), sous le règne de Louis XIII, deux siècles plus tôt. "Nul grand problème ne s'y débat". L'amour est contrarié mais tout se termine bien...
Abel Gance avait adapté le roman au cinéma, mais je garde en mémoire la version avec Jean Marais et Louis de Funès.
"Il n'y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien."
11:44 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd
10/06/2017
le geste créatif
Rodin
de Jacques Doillon
avec Vincent Lindon, Izia Higelin
Vincent Lindon n'est pas Gérard Depardieu, mais il nous fait ressentir tous les tourments de l'artiste.
Nous rejoignons Rodin en 1880. Il a 40 ans et vient, enfin, de décrocher une commande publique. Même si le Président de la République d'alors, Félix Faure, le fameux mort en action de l'Elysée, refusait encore de s'arrêter devant son travail.
Nous le suivons les vingt années suivantes, en particulier dans l'élaboration de sa statue de Balzac, plusieurs fois refusée car trop novatrice. Mais Rodin est certain d'avoir raison. On le voit consoler et encourager Cézanne, encore refusé à cette époque.
Sa relation avec Camille Claudel, son élève qui exige d'être la seule, sa maîtresse, qui exige, là aussi d'être l'unique, la mère d'un de ses enfants, mais qu'il n'épousera pas n'est pas le centre du film. Izia Higelin interprète une Camille gaie, d'avant la névrose. Elle n'a donc pas à faire oublier Isabelle Adjani. Doillon montre un Rodin attentionné et encourageant sa protégée, mais dont la préoccupation principale reste son propre travail créatif.
18:46 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
06/06/2017
Moyen-Âge et Publicité
Tour Jean Sans Peur
20 rue Etienne Marcel
La publicité au Moyen-Âge, par les enseignes des échoppes pour attirer les clients. Eventuellement par les "crieurs" de rues. "Publicité" religieuse dans les églises.
L'utilisation du Moyen-Âge par la publicité ; que l'on pense aux camemberts "Lancelot" ou "Cœur de Lion". Les biscuits sont innombrables à avoir utilisé ce filon. Et toutes sortes de produits, y compris ménagers...
Et toujours ce lieu spécial, moyenâgeux au cœur de Paris.
08:01 Publié dans expo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : expo