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30/11/2019

D.

J'accuse

de Roman Polanski

avec Jean Dujardin

Emmanuelle Seigner, Mathieu Amalric, Vincent Perez, Denis Podalydès

d'après le Roman D. de Robert Harris

 

J'ai eu l'occasion d'écrire sur ce blog tout le bien que je pense du livre de Robert Harris.

Des historiens contestent le rôle "d'ange blanc" du colonel Picquart, lui reprochant d'avoir été antisémite, d'avoir tardé à faire connaître la vérité qu'il connaissait, d'avoir poussé Dreyfus à refuser son amnistie jusqu'à la reconnaissance de son innocence.

Il n'en reste pas moins qu'il a eu le courage de continuer à lutter, même avec retard,  pour que la vérité éclate.

Autre polémique, lancée par les féministes contre Roman Polanski.

Coupable ou innocent, son film n'en reste pas moins remarquable. Généralement, je ne supporte pas les films de plus de deux heures. Je ne les ai pas vues passer.

 

16:03 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

27/11/2019

Relations germano-grecques

L'offrande grecque

Philip Kerr

éditions du Seuil

 

Philip Kerr est décédé l'année dernière. "Greeks Bearing Gifts" est paru en Angleterre quelques jours après sa mort. Il nous arrive en France aujourd'hui, après traduction. Et il nous fait regretter amèrement la disparition de ce formidable auteur.

Son "antihéros, Bernie Gunther est envoyé en Grèce, chargé, par une compagnie d'assurance, d'enquêter sur le naufrage d'un navire.

L'occasion pour Philip Kerr de nous rappeler les atrocités nazies en Grèce pendant la guerre, de nature à nous faire mieux comprendre  les forts sentiments anti-allemands au sein de la population grecque au moment de la crise financière traversée récemment par le pays.

L'occasion également de rappeler qu'"à l'exception de quatre d'entre eux, les centaines de criminels de guerre qui ont été capturés et condamnés à la prison à vie ont été libérés." "Aucun criminel de guerre allemand n'a jamais été jugé pour les crimes commis dans ce pays." "Croyez moi : dans quelques années, plus personnes ne se souviendra des Juifs de Salonique. D'ailleurs, qui s'en souvient aujourd'hui ?"

 

 

17:28 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : polar, littérature

24/11/2019

Du pur Ken Loach

Sorry we missed you

de Ken Loach

 

"Sorry we missed you", "désolé de vous avoir manqué" est le message laissé par les livreurs quand ils ne trouvent pas la personne à qui ils devaient livrer leur paquet.

Dans ce film, social, bien entendu, Ken Loach dénonce l'"ubérisation" du travail. La "révolution numérique" permet au patronat de revenir sur un siècle de conquêtes sociales. Le principe est simple : plus de salariés mais la sous-traitance du travail à des "auto-entrepreneurs". Pas de jours de congé ou d'arrêt maladie, pas d'heure supplémentaire, pas de chômage à payer s'il y a moins de travail, mais des obligations à remplir sous peine de pénalités. Comme au temps du travail à domicile payé "aux pièces". Un système déjà dénoncé dans la série "Years and Years" qui montrait un livreur à vélo. Dans le film de Ken Loach le livreur est en camionnette, mais le principe est le même. Et l'épouse, aide à domicile, n'est pas non plus salariée mais est également payée "aux pièces". Les pièces étant les personnes soignées.

Il est temps que des lois mettent les "donneurs d'emploi" devant leurs responsabilités sociales.

 

14:18 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

22/11/2019

Pourquoi ont-ils tué Jaurès

Jean Jaurès

Scénario : Jean-David Morvan et Frédérique Voulysé

Historien : Vincent Duclert (Secrétaire de la Société des étude jaurésiennes)

Dessin : Rey Macutay

Couleurs : Walter

"Les grands personnages de l'histoire en bandes dessinées

"Le Monde", Glénat, Fayard

 

L'album commence en juin 1914 par l'assassinat de l'archiduc Franz Ferdinand à Sarajevo, et se termine en juillet par l'assassinat de Jaurès à Paris.

Avec quelques "flash back" : 1905 la loi de séparation des Eglises et de l'Etat ; 1904 : la fondation de l'"L'Humanité", "le journal des dix-sept agrégés." ; 1898 : Jaurès devient "Dreyfusard" ; 1892 : le soutien aux grévistes de Carmaux ; 1805 : son enfance dans le Tarn. Rien de linéaire donc !

Jaurès espérait beaucoup dans la coordination des socialistes, surtout allemands et français, pouvant s'opposer à la guerre par la grève générale. Chacun sait que cet espoir était vain.

L'Histoire ne peut pas être réécrite, surtout pas par les historiens, et donc les questions restent posées :

- quelle aurait été la réaction de Jaurès face à l'invasion du Luxembourg, de la Belgique, et de l'Est de la France par l'armée allemande, avec le bombardement de la cathédrale de Reims ?

- quelle aurait été la position de Jaurès au Congrès de Tours en 1920 ? Je ne l'imagine pas acceptant les conditions posées pour adhérer à l'Internationale communiste...

 

"L'histoire se rit des prophètes désarmés" (Machiavel cité par Jaurès)

"La violence ne peut pas être la règle" (Jaurès)

 

 

 

 

16:17 Publié dans histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, histoire

20/11/2019

Fans des seventies

La belle époque

de Nicolas Bedos

avec Daniel Auteuil, Doria Tiller, Guillaume Canet

Fany Ardant, Pierre Arditi, Denis Podalydes

 

Guillaume Canet incarne un producteur de séries télévisées. Il propose aux clients de replonger dans l'époque de leur choix (Royauté, Empire, dernière guerre etc.)

Daniel Auteuil se voit proposer l'expérience. Il choisit de remonter au moment où il a rencontré l'amour de sa vie l'amour de sa vie, dans les années 70.

Il est vrai qu'après quarante ans de vie commune son ménage ne va pas bien. Sa femme supporte mal de le voir vieillir, et lui se replie sur lui même.

Cet exercice de nostalgie est réalisé avec romantisme et humour, avec de bons dialogues virevoltants. Et un casting de grande qualité.

Il plaira à tous ceux qui, comme moi, était jeune dans les années 70 et ont donc l'âge de Daniel Auteuil (né en 50) et Fany Ardant (49). Cette génération nombreuse des "baby boomers" , aujourd'hui à la retraite , avec le temps d'aller au cinéma...

 

08:04 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma