L'Hôtel de la Marine

l'Hôtel de la Marine

place de la Concorde, Paris

 

Le palais a d'abord été construit pour servir de "garde-meuble" à la Couronne. "Meubles" dans un sens large puisque c'est à cet endroit qu'étaient gardés les bijoux de la Couronne.

En 1789, quand le roi est obligé de quitter Versailles pour Paris, le Secrétaire d'Etat à la Marine s'installe dans les locaux du garde-meuble.

En 1792, la monarchie est renversée et , lors du "casse du millénaire", les bijoux de la Couronne sont volés. Pendant la Terreur, le mobilier est dispersé, les tapisseries brûlées.

En 1798, le garde-meuble est officiellement supprimé.

Pendant plus de deux-cent ans les locaux de l'ancien garde-meuble vont abriter l'état-major de la Marine nationale, pièce majeure de l'expansion coloniale française.

Les travaux de restauration se sont déroulés de 2017 à 2021 afin de permettre au public de se promener dans les anciens bureaux de prestige et salons de réception, ainsi que l'appartement du Chef d'état-major de la Marine.

Très beau, même si j'aurais eu du mal à vivre au milieu de tant de dorures.

La loggia qui court tout le long de la façade est très belle. La perspective en est un peu gâchée actuellement par les grapins installés en vu des JO.

 

 

1923 Calcutta / Bombay

Les ombres de Bombay

Abir Mukherjee

éditions Liana Levi

 

1923 : Gandhi est en prison. Les tensions entre communautés religieuses sont, déjà, à leur comble. A la veille d'élections des partis politiques tentent, déjà, de tirer partie de cette animosité.

Un théologien hindou est assassiné. Les musulmans sont accusés. Calcutta s'embrase en émeutes.

Et si derrière certains cherchaient à appliquer le principe bien connu : "diviser pour régner" ?

L'enquête, mouvementée, conduira le capitaine anglais Wyndham et son fidèle sergent indien Banerjee, aidés par de jolies femmes,  de Calcutta à Bombay.

 

Scénarios de cauchemars

Cauchemars ex machina

Scénario : Thierry Smolderen

Dessin : Jorge Gonzalez

éditions Dargaud

 

Deux romanciers spécialistes de romans "noirs". Margery Allingham qui fait penser à Agatha Christie, et Ernst Bornemann, anthropologue, sexologue et socialiste pendant le nazisme.

Tous deux rencontrent un personnage fictif : Corneille Richelin, également écrivain de romans mystères dont les cauchemars servent de trame à ses romans et à ses  scénarios.

Il n'arrive pas à trouver la solution d'un meurtre qu'il a lui même imaginé et qui devra mettre un point final à un film en préparation.

Un inconvénient : pas d'unité de temps et le lecteur doit sauter des années 90 aux années 30, en passant par les années 41/ 42/ 43  et la recherche de l'arme qui permettrait à Hitler de gagner la guerre.

Une histoire sombre avec des dessins qui ne le sont pas moins.

 

100 photos

Willy Ronis

100 photos pour la liberté de la presse

Reporters sans frontières

 

Willy Ronis, photographe du peuple.L'album de Reporters sans frontières propose une sélection qui ne peut être que trop petite : 100 photos alors que Ronis en a des milliers.

Photos en noir et blanc qui nous replongent quelques années en arrière. Photos de grèves que nous n'avons pas connues.

Photos de rue, instantanées. Photos de la vie quotidienne, au travail ou dans les loisirs. Joies de l'imprévu.

Quelques photos de "people" : Isabelle Huppert, Robert Capa, Pablo Picasso, Jacques Prévert.

Puisqu'il s'agit d'un album de "Reporters sans frontières", il est question de liberté de la presse, en particulier ses prédateurs, au premier rang desquels l'actuel Premier ministre indien Narendra Modi qui "ne recule devant aucune ignominie".

 

Dali avant Gala

Dali -1-

Texte : Julie Birmant

Dessin : Clément Oubrerie

Couleur : Sandra Desmazières

éditions Dargaud

 

La jeunesse de Salvador Dali, d'abord chez lui en Catalogne, puis à Madrid où il rencontre deux amis qui sortent de l'ordinaire : le poète Frédérico Garcia Lorca et le futur cinéaste surréaliste Luis Bunuel. Un vent de folie à eux trois.

Il fréquente beaucoup le Prado, admiratif de Diego Velasquez.

Et enfin la "montée" à Paris où il rencontre son idole : Pablo Picasso ainsi que Miro,  et la femme du poète Paul Eluard, admirateur de l'insolence et du talent de Dali : Galoutcha dit "Gala".

Un album très réussi dont j'attends la suite, et dont le dessinateur, Clément Oubrerie, est le même que pour l'album "Cyberfatale", sur la cyberguerre, dont j'ai parlé il y a peu.

 

"Une femme qui aime vraiment pour ce qu'on est, est-ce que ça existe ?"

 

 

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