13/02/2020
Huis Clos
Les traducteurs
de Régis Roinsard
avec Lambert Wilson, Sarah Giraudeau; Sidse Babett Knudsen,
Frédéric Chau, Olga Kurylenko, Riccardo Scarmacia
Lancement du troisième opus d'un succès planétaire. L'éditeur joue la survie de sa maison sur le succès de ce roman. Il est donc complètement parano. Pour éviter les fuites, il rassemble dans un manoir les traducteurs des neufs principales langues dans lesquelles le roman doit être traduit. Pas d'internet, pas de téléphone portable, une surveillance permanente par des vigiles. Et pourtant dès le deuxième jour, l'éditeur reçoit un message de chantage : plusieurs millions d'euros sont réclamés sous peine sous peine de publication sur internet des premiers chapitres. Idem jours suivants, la somme augmentant à chaque fois jusqu'à 80 millions d'euros. D'où vient la fuite ? Le spectateur ne le saura qu'à la fin du film !
Arnaque ? Vengeance ? Un huis-clos angoissant qui se termine par plusieurs morts.
Un casting international remarquable.
14:56 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
20/01/2020
Il était une fois...à Hollywood
Once upon a time...in Hollywood
de Quentin Tarantino
avec Leonardo Di Caprio et Brad Pitt
et la participation d'Al Pacino
4 prix et 38 nominations
3 prix au Golden Globe 2020 : meilleure comédie, meilleur scénario, meilleur acteur dans un second rôle (Brad Pitt)
en VOD
A la fin des années 60. Un acteur vedette de la télévision mais qui n'est pas parvenu à percer sur le grand écran, réduit aux rôles répétitifs du méchant des westerns, avec sa doublure pour les cascades, car dans les westerns il faut savoir sauter sur le dos d'un cheval au galop, et savoir tomber d'un toit.
Une ode au cinéma de ces années là, d'avant les effets spéciaux à grande échelle, un film mélancolique magnifiquement servi par deux acteurs remarquables.
08:40 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
30/11/2019
D.
J'accuse
de Roman Polanski
avec Jean Dujardin
Emmanuelle Seigner, Mathieu Amalric, Vincent Perez, Denis Podalydès
d'après le Roman D. de Robert Harris
J'ai eu l'occasion d'écrire sur ce blog tout le bien que je pense du livre de Robert Harris.
Des historiens contestent le rôle "d'ange blanc" du colonel Picquart, lui reprochant d'avoir été antisémite, d'avoir tardé à faire connaître la vérité qu'il connaissait, d'avoir poussé Dreyfus à refuser son amnistie jusqu'à la reconnaissance de son innocence.
Il n'en reste pas moins qu'il a eu le courage de continuer à lutter, même avec retard, pour que la vérité éclate.
Autre polémique, lancée par les féministes contre Roman Polanski.
Coupable ou innocent, son film n'en reste pas moins remarquable. Généralement, je ne supporte pas les films de plus de deux heures. Je ne les ai pas vues passer.
16:03 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
24/11/2019
Du pur Ken Loach
Sorry we missed you
de Ken Loach
"Sorry we missed you", "désolé de vous avoir manqué" est le message laissé par les livreurs quand ils ne trouvent pas la personne à qui ils devaient livrer leur paquet.
Dans ce film, social, bien entendu, Ken Loach dénonce l'"ubérisation" du travail. La "révolution numérique" permet au patronat de revenir sur un siècle de conquêtes sociales. Le principe est simple : plus de salariés mais la sous-traitance du travail à des "auto-entrepreneurs". Pas de jours de congé ou d'arrêt maladie, pas d'heure supplémentaire, pas de chômage à payer s'il y a moins de travail, mais des obligations à remplir sous peine de pénalités. Comme au temps du travail à domicile payé "aux pièces". Un système déjà dénoncé dans la série "Years and Years" qui montrait un livreur à vélo. Dans le film de Ken Loach le livreur est en camionnette, mais le principe est le même. Et l'épouse, aide à domicile, n'est pas non plus salariée mais est également payée "aux pièces". Les pièces étant les personnes soignées.
Il est temps que des lois mettent les "donneurs d'emploi" devant leurs responsabilités sociales.
14:18 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
20/11/2019
Fans des seventies
La belle époque
de Nicolas Bedos
avec Daniel Auteuil, Doria Tiller, Guillaume Canet
Fany Ardant, Pierre Arditi, Denis Podalydes
Guillaume Canet incarne un producteur de séries télévisées. Il propose aux clients de replonger dans l'époque de leur choix (Royauté, Empire, dernière guerre etc.)
Daniel Auteuil se voit proposer l'expérience. Il choisit de remonter au moment où il a rencontré l'amour de sa vie l'amour de sa vie, dans les années 70.
Il est vrai qu'après quarante ans de vie commune son ménage ne va pas bien. Sa femme supporte mal de le voir vieillir, et lui se replie sur lui même.
Cet exercice de nostalgie est réalisé avec romantisme et humour, avec de bons dialogues virevoltants. Et un casting de grande qualité.
Il plaira à tous ceux qui, comme moi, était jeune dans les années 70 et ont donc l'âge de Daniel Auteuil (né en 50) et Fany Ardant (49). Cette génération nombreuse des "baby boomers" , aujourd'hui à la retraite , avec le temps d'aller au cinéma...
08:04 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma