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25/11/2018

Pour Luchini

Un homme pressé

de Hervé Mimran

avec Fabrice Luchini, Leïla Bekhti

 

Inspiré d'une histoire vraie, et d'un livre qui la raconte, la mésaventure d'un cadre supérieur du secteur automobile, toujours pressé, mais qu'un AVC oblige à changer de rythme, et à se poser la question du sens de sa vie.

Mettre des mots à la place des autres, parler en verlan, donc jouer avec les mots, est un jeu dans lequel Luchini brille de mille feu. On imagine personne d'autre dans le rôle. Un bon moment de comédie, mais au bout d'un moment, quand le spectateur a compris le principe de base,  le film tourne en rond, avec des longueurs causées par le manque de rythme.

Un bon divertissement, malgré tout qui oblige, quand même, à s'interroger sur le sens d'une vie en étant "toujours pressé".

08:48 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

20/09/2018

Boulevard

Amoureux de ma femme

de et avec Daniel Auteuil

avec Gérard Depardieu, Sandrine Kimberlain, Adriana Ugarte

musique de Thomas Dutronc

Adapté de la pièce de Florian Zeller

en VOD

 

Le personnage de Daniel Auteuil reçoit son copain, joué par Depardieu qui est accompagné d'une créature de rêve de la moitié de leur âge (et donc du mien). L'esprit s'échappe vers les fantasmes, mais le rêveur finit par conclure qu'il est plus sage de rester avec sa femme, même si Depardieu répète à l'envie, pour lui même : "nous n'avons qu'une vie, alors que nous avons de l'appétit pour mille".

Comédie de boulevard bien pensante et très morale. Peut-être même moralisatrice. Sandrine Kimberlain est parfaite dans son rôle d'épouse qui connait la capacité de son mari à rêver.

Adriana Ugarte, mise en lumière par Pedro Almodovar est parfaite pour faire rêver les spectateurs hommes de l'âge de deux messieurs. 

Daniel Auteuil a longtemps joué cette pièce au théâtre...et ça se voit !

La musique de Thomas Dutronc est excellente.

 

12/09/2018

La Cordillera

el Presidente

de Santiago Mitre

avec Ricardo Darin

en VOD

 

Le Président argentin se rend à un Sommet latino-américain, dans la cordillère des Andes, sur le territoire chilien.

Malgré les politesses diplomatiques, la lutte s'engage entre ceux qui veulent un accord avec le puissant voisin yankee, et ceux qui privilégient un accord entre l'Amérique centrale et l'Amérique du Sud, avec comme axe le Brésil.

Le Président n'est pas à l'abri de problèmes familiaux, avec sa fille et son gendre,  qui viennent le perturber sans entamer sa concentration centrée sur les négociations.

Ricardo Darin est très crédible.

 

20:35 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, amérique latine

06/09/2018

Placement d'office

12 jours

de Raymond Depardon

en VOD

 

En France, presque 100 000 personnes, chaque année,  sont internés en hôpital psychiatrique sans leur consentement.

Depuis 2013, la loi rend obligatoire le passage devant un juge si cette hospitalisation dépasse les 12 jours. Puis, tous les six mois.

Le juge n'est pas psychiatre. Il n'est donc là que pour vérifier si la procédure a été respectée. Il s'appuie sur le rapport du psychiatre, qui n'est pas présent , de façon à ce que le malade se sente plus libre de parler.  L'interné(e) est assisté(e) d'un(e) avocat(e), et a la possibilité de faire appel de la décision du juge.

Raymond Depardon a filmé 72 de ces dialogues entre juge et interné(e) d'office. Il en a retenu 10. Ce sont des portraits humains qui ne peuvent qu'attirer la compassion. Des témoignages souvent poignants tant il est évident que ces personnes sont en souffrance. Dans tous les cas qui nous sont montrés, le juge confirme la décision des médecins.

 

 

08:49 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

02/09/2018

Moscou , 1953

La mort de Staline

d'Armando Iannuci

avec Steve Buscemi, Jeffrey Tambor

inspiré de la BD de Fabien Nury et Thierry Robin

en VOD

 

La mort de Staline, victime d'un AVC. Il aurait pu, peut-être, être sauvé, mais personne n'osait entrer. Et quel médecin faire venir ? Les meilleurs sont au goulag, accusé d'un "complot des blouses blanches".

Et Béria n'est pas pressé de faire venir un médecin. Comme s'il espérait la mort du dictateur, pour prendre sa place.

Une place qui aurait du revenir à Malenkov, le n°2 du régime. Trop faible face à Béria, chef du KGB, qui commet une lourde erreur en menaçant tous les membre du Politburo car il a des dossiers sur chacun d'entre eux. Ils voudront donc s'en débarasser.

Comme chacun sait, la lutte pour le pouvoir est gagnée par Kroutschvev, responsable du parti communiste de la région de Moscou, avec l'aide de l'armée, en particulier le maréchal Joukov, héros de Stalingrad.

Le film n'a pu être tourné que très partiellement à Moscou et y a été interdit de diffusion. Poutine ne plaisante pas avec la grandeur de la Russie.

Il est vrai que le film tourne trop souvent à la farce.

J'ai préféré la BD.

 

 

09:39 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma