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12/12/2008

Mensonges d'Etat

Mensonges d'Etat

(Body of lies)

 

De Ridley Scott

 

Avec Leonardo Di Caprio et Russel Crowe

 

 

Le terrorisme islamique sème la terreur en Europe.

Nos deux héros sont agents de la CIA, mais l'arrogance américaine est tournée en dérision.

Si nous devons compter sur des "zozos" pareils pour nous protéger des poseurs de bombes, il y a de quoi nous inquiéter, malgré les technologies,  spatiale et informatique,  sophistiquées !

Leonardo joue un fonceur qui fait plus dans l'action que dans la réflexion.

Russel Crowe joue un bureaucrate manipulateur, bon père de famille au demeurant, typiquement américain.

 Les amateurs de films violents seront enchantés.

L'analyse géopolitique  est un peu courte...

 

08:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

05/12/2008

Le premier jour du reste de ta vie

Le premier jour du reste de ta vie

 

De Rémi Besanzon

 

Avec Zabou Breitman et Jacques Gamblin

 

Chronique familiale sur une dizaine d'années.

Les enfants deviennent adolescents puis de jeunes adultes.

Les parents ne savent pas toujours comment s'y prendre avec leurs enfants, qui n'en sont plus, et les relations peuvent être tendues.

Le couple peut être victime de l'usure.

Le grand-père joue également un rôle.

 

Faut-il vraiment qu'un de ses membres se retrouve à l'hôpital ou la morgue pour que la famille se retrouve? 

 

Au moins, dans cette famille là, il n'y a pas de problèmes d'argent...

08:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : cinéma

21/11/2008

parlez moi de la pluie

Parlez-moi de la pluie

 

D'Agnès Jaoui

 

Avec Agnès Jaoui, Jean-Pierre Bacri, Jamel Debouze

 

 

Un film d'Agnès Jaoui qui met en valeur Agnès Jaoui,  en auteure à succès, féministe, qui se lance dans la politique, imposée par son parti sur sa terre natale où elle retourne en intellectuelle parisienne qu'elle est devenue.

Jean-Pierre Bacri fait du Bacri dans le rôle d'un cinéaste spécialisé dans le documentaire, bougon, comme presque toujours Bacri dans ses rôles, oublié après un succès vieux de vingt ans.

Le nouvel élément dans ce duo bien connu est apporté, avec toute sa sensibilité,  par Jamel Demouze dans son rôle du fils de la femme de ménage immigrée. Plein de talent et de potentialités mais coincé dans l'ascenseur social, dans l'indifférence de l'intellectuelle féministe, politicienne en herbe, et utilisé (et sous-utilisé) par le cinéaste professionnel.

 

L'occasion de voir des acteurs sympathiques, Avignon et sa région.

Parlez-moi de la pluie ?

 

08:04 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

14/11/2008

vicky, Cristina, Barcelona

Vicky, Cristina, Barcelona

 

De Woody Allen

 

Avec Scarlett Johanson, Penelope Cruz, Rebecca Hall,  Jardim Bardem, une voix "off", mais sans Woody Allen

 

 

Après Venise, Paris et l'Angleterre, Woody Allen poursuit son périple européen.

Deux jeunes américaines viennent passer l'été à Barcelone : la brune Vicky (Rebecca Hall, moins connue mais largement à la hauteur de ses prestigieuses partenaires) sage et qui entend le rester, car elle va se marier,  et la blonde Cristina (Scarlett Johanson, très mutine), beaucoup plus chaotique dans ses relations sentimentales.

Très vite elles font la connaissance d'un irrésistible "latin lover", artiste peintre et bohème (Jardim Bardem) qui les emmène, dans un avion privé, passé un week-end de rêves à Oviedo.

Tout est en place pour le jeu de la séduction qui s'amorce,  quand entre en scène, au retour de l'escapade,  l'ex du peintre, volcanique, ébouriffée et ébouriffante : Penelope Cruz dont l'apparition détonante donne immédiatement un rythme plus soutenu au film.

 

Toutes les combinaisons de sentiments, et d'assortiments, suivies d'actions,   deviennent possibles entre ces trois femmes, y compris entre elles,  et cet homme.

 

Et tout cela sur des airs de guitare espagnole...

 

08:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

07/11/2008

W Bush au cinéma

W.

 

D'Oliver Stone

 

W, pour le distinguer de son père, l'autre Bush, celui qui avait gagné la guerre contre l'Irak, mais qui avait été battu par Bill Clinton.

W, dont le problème, d'après Oliver Stone, aura été, manifestement, la référence au père, sérieux et élu du Texas, quand lui, le fils mal aimé,  préférait boire, draguer les filles et était incapable de garder un emploi.

W, qui a tout à prouver à ce père qui lui préfère son frère, candidat en Floride (et qui l'aidera beaucoup à battre Al Gore de façon douteuse lors de la présidentielle de 2000).

 

Peut-être qu'un bon psychanalyste aurait épargné au monde une présidence américaine calamiteuse ?

 

W qui montre qu'il a des qualités certaines, dont le populisme,  pour être élu : proximité d'avec "les gens", sachant tirer les leçons d'une première défaite : être le plus chrétien (ce qui laisse son père dubitatif : "au moins,  si ça te permet de ne plus boire...", le plus texan, pour des raisons électoralistes.

W qui démontre ainsi que les qualités pour être élu ne sont pas obligatoirement les qualités pour remplir la fonction.

Espérons que son successeur prouvera qu'il est possible de concilier les deux.

 

 

08:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma