31/10/2024
Sur les traces des criminels de guerre
La traque est mon métier
Colonel Eric Emeraux
éditions Plon ("L'Abeille" - poche)
Le colonel Emeraux a été à la tête du peu connu "Office Central de Lutte Contre les Crimes contre l'Humanité" de notre gendarmerie nationale.
La lecture de son travail est parfois difficile tant les descriptions d'horreurs y sont monnaie courante : Bosnie, Rwanda, Liberia, Syrie.
Plus facile à lire le récit des heures de recoupements, de planques, de filatures, d'arrestations, pour que justice soit faite. "Le temps passe mais la justice demeure".
Mais qui fera passer devant la Cour Pénale Internationale le dictateur syrien soutenu par la Russie et l'Iran? Qui jugera un jour le dictateur rwandais, traité comme s'il n'avait aucune responsabilité dans le génocide des Tutsis ?
"C'est une fiction banale et récurrente qui se construit au fil du temps de génération en génération avec comme fil conducteur la peur de l'autre qui devient une menace permanente et sourde."
"Religion et nationalisme...Les meilleurs ingrédients qui composent avec l'obéissance et la peur comme liants, la soupe bien nauséabonde du nettoyage ethnique et du génocide."
"à un meurtre, tu interpelles l'auteur pour le mettre en taule; à partir de dix tu l'arrêtes pour le mettre dans un hôpital psychiatrique : à 10 000 , tu l'invites à la table des négociations..."
08:16 Publié dans histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire
30/10/2024
en coulisses avec Obama, Trump et Biden
Maison blanche
scénaristes : Jérôme Cartillier et Karim Lebhour
(anciens correspondants de l'AFP à Washington)
Dessinatrice et coloriste : Aude Massot
(diplômée de l'Institut Saint-Luc de Bruxelles)
éditions Delcourt
Cette BD nous explique le fonctionnement de la Maison Blanche sous trois présidents : Obama, Trump et Biden. Plus précisément les relations de l'administration présidentielle avec la presse, vues par deux journalistes de l'AFP.
A la fois à la maison et en voyages.
Très pédagogique et qui nous renforce dans l'idée que nous avons de D. Trump et de ses "vérités alternatives".
La rencontre avec le dictateur nord-coréen Kim Jong-un est un morceau de choix : l'essentiel est le spectacle !
08:14 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, usa
28/10/2024
L'affaire du colier "de la reine"
Le reine du labyrinthe
Camille Pascal
édition Robert Laffont
1782 : le budget de la France est en déficit vertigineux. Les plus riches, noblesse et clergé , refusent une augmentation de leurs contributions et continuent à réclamer au roi toujours plus de privilèges, toujours plus de rentes.
La reine a la réputation, quelque peu justifiée, d'être dépensière. Elle a gagné le surnom de "madame déficit".
Il est question d'un collier somptueux de diamants. La vérité est que la reine n'a jamais voulu de ce collier qui avait été fait pour la du Barry, la maîtresse du feu roi Louis le XV ème.
Les joaillers cherchent preneur, sous peine de faillite.
Jeanne de la Motte, descendante sans scrupule d'un batard d'Henri II, fait croire au cardinal de Rohan qu'il a là l'occasion de se faire bien voir de la souveraine en lui trouvant l'argent pour payer le collier.
Jeanne sera condamné pour avoir détourné l'argent. Le cardinal sera la risée de tous car il s'est comporté comme un parfait imbécile mais "le ridicule ne tue pas". Et on condamne rarement les gens pour sottise aggravée.
Une seule chose peut être reprochée à la reine : avoir voulu faire "porter le chapeau", c'est le cas de la dire, au cardinal, qui perdra , quand même, son titre de "grand aumonier" à cette occasion. Pour sa défense, il faut dire que le Baron de Breteuil, ministre du roi, poussait dans le même sens.
Un point commun à tous ces personnages : croire plus à l'inné, la "naissance", "le sang", qu'à l'acquis. Ils se sont donné "la peine de naître" !
08:05 Publié dans histoire | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : histoire, littérature
25/10/2024
en Ukraine du temps de l'URSS
Jeunesse soviétique en Ukraine
Tania Gerbet
(Tetyana Viltalyevna Novojenina)
éditions Nombre 7
Devenue Française par mariage, Tania vient de l'Ouest de l'Ukraine, carrefour de peuples, et donc de langues et de religions. Les Polonais, comme sa grand-mère, parlent leur langue et sont catholiques. Ceux venus de l'Est, comme son grand-père, parlent russe et ne sont pas très religieux. La langue russe est dominante car c'est celle de "L'Union soviétique". Les Ukrainiens le parlaient plus ou moins bien. Tania ne l'a pas vraiment parlé avant l'université.
Après l'indépendance la langue ukrainienne a repris de la vigueur. La grande majorité des Ukrainiens sont de religion orthodoxe. Dans l'Ouest l'Eglise orthodoxe est "uniate". Elle reconnait l'autorité du pape catholique. religion persécutée par les Russes.
Au collège puis au lycée Tania est membre des Jeunesses communistes, sans que cela ait une signification idéologique. Mais un grand intérêt social.
Elle nous raconte sa vie au village, l'école, les loisirs, les amitiés, les fêtes...et Tchernobyl, avant la chute de l'URSS...pour finir par l'agression russe.
Un témoignage des plus intéressants.
"J'ai demandé des dessins des enfants des écoles. Leur réception fut pire que les discours : des morts jonchant le sol, des avions menaçants, des maisons éventrées, des soldats braquant des armes sur des femmes poussant des landaus."
Les bénéfices de la vente de ce livre sont versés à "Solidarité Ukraine 34" pour l'envoi de colis en Ukraine, en priorité de matériel médical (fauteuils roulants, orthèses).
07:56 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine
21/10/2024
Avec le service Action de la DGSE
Les mouettes
Thomas Cantaloube
Fleuve noir
Les "mouettes" se sont ces oiseaux migrateurs, membres du service Action de la DGSE, ceux du "Bureau des légendes".
Dans ce roman, leur mission est de couper l'approvisionnement en armes des djihadistes du Maghreb.
Leurs aventures amènent les lecteurs en Albanie, en Serbie et surtout dans le nord du Mali.
Il y a de l'action...
07:44 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)