22/10/2021
No time to die
Mourir peut attendre
de Cary Joji Fukanuga
avec Daniel Craig, Léa Seydoux
Un film de James Bond, avec des courses poursuites, de l'action, des corps à corps, parfois en smoking, des jolies femmes, pas trop dénudées, de la musique qui colle à l'action, et des voyages dans de beaux paysages : Norvège, Italie, Jamaïque (où Bond jouissait d'une retraite méritée), Londres, les îles Féroé...et l'aide du numérique.
Le film dure 2 heures 43. J'avoue m'être assoupi un moment, mais à mon réveil je n'ai pas eu l'impression d'avoir manqué des choses essentielles...
16:29 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
11/10/2021
Avare
Eugénie Grandet
de Marc Dugain
avec Olivier Gourmet, Joséphine Japy
L'avarice est un vilain défaut. Molière en a fait une comédie, Balzac le reflet de la société bourgeoise du XIXe siècle, Marc Dugain en fait une ode féministe, en particulier en imaginant, à la fin, qu'Eugénie part découvrir le vaste monde. Quel intérêt à être le plus riche du cimetierre comme son père ?
Marc Dugain, romancier et réalisateur, éventuellement adaptateur de romans. Nous lui devons "La chambre des officiers", la malédiction d'Edgar" (à ne pas manquer), "l'échange de princesses".
L'avare Grandet est incarné par l'excellent Olivier Gourmet, autre grand acteur belge, révélé par les frères Dardenne.
Joséphine Japy est Eugénie Grandet, version Marc Dugain, belle et intelligente.
16:47 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
01/10/2021
Le champ du bouc un soir de pleine lune
Les sorcières d'Akelarre
de Pablo Agüero
avec Alex Brendemühl, Amaia Aberesturi
1609, Pays Basque. L'ambiance n'est pas vraiment à la tolérance religieuse. Cette année là, 300 000 "Morisques", ces musulmans convertis au catholicisme, après des années de discrimination, sont expulsés d'Espagne. Il n'en est pas question dans le film mais 1609 se situe un an avant l'assassinat d'Henri IV. Pas de tolérance religieuse non plus...
Au pays basque un juge fait la chasse aux sorcières. "Akelarre" en langue basque signifie "le champ du bouc". Le bouc est le symbole du diable cornu. A la pleine lune les sorcières se rassemblent dans ce champ pour procéder au "sabbat".
Souvent les sorcières sont représentées comme de vieilles femmes laides. La sorcière de "Blanche neige", par exemple.
Dans ce film les jeunes femmes accusées d'être des sorcières sont belles et sensuelles. Elles ont "la beauté du diable". La sensualité aurait-elle une origine diabolique ?
L'obscurantisme et la misogynie règnent en maitres absolus.
"Les hommes ont peur des femmes qui n'ont pas peur."
07:59 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
17/09/2021
Révolution culinaire
Délicieux
d'Eric Besnard
avec Grégory Gadebois, Isabelle Carré
Benjamin Lavernhe, Guillaume de Tonquédec
A la veille de la révolution française, un Chef préfère partir que de présenter ses excuses au Duc qu'il servait avec talent. Le film montre bien l'arrogance es nobles imbus de leurs privilèges.
Il retourne dans l'ancien relais de poste de ses parents où il a fait ses premiers pas de boulanger.
Encouragé par une femme, Isabelle Carré, se présentant à lui comme voulant apprendre la cuisine, il montera en gamme, inventant un des premiers restaurants. Là aussi un succès pour la bourgeoisie.
Dans cette lignée historique la Révolution privera de travail de nombreux Chefs en raison du départ de nombreux nobles.
Grégory Gasdebois qui est passé par la Comédie française, est parfait dans le rôle. Beaucoup plus à l'aise que dans celui de François Hollande dans "Présidents".
Un film qui donne envie d'aller dans un restaurant gastronomique.
17:55 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
05/09/2021
Les voisins du dessus
Sentimental
de Cesc Gay
avec Javier Camara, Guiselda Sicilliana,
Belen Cuesta, Alberto San Juan
Beaucoup de tensions dans ce couple.Ils ne se déchirent pas car ils évitent les confrontations, mais il n'y a plus grand chose qui les unissent.
Ils ne sont même pas d'accord pour inviter, ou non, les voisins du dessus (le titre original de la pièce de théâtre de Cesc Gay). Solution : mise devant le fait accompli.
Se pose alors la question : est-il possible, ou non, de parler des bruits de leurs ébats, et surtout les cris d'orgasmes féminins qui laissent rêveuse la voisine du dessous ?
Ils en parlent et ont l'explication : ils ont un grand lit rond qui laisse de la place à plusieurs. Huit maximum. Et ils leur propose de participer.
Avec une grande liberté de ton ils parlent de sexualité et de leurs fantasmes, avec plus ou moins de retenue. Le réalisateur explique que, pour le film, il a été beaucoup plus dans la retenue que dans sa pièce de théâtre. Car l'origine est une pièce de théâtre, et il y a une grande différence entre le théâtre et le cinéma. Unité de lieu, donc tout le film se passe dans le même appartement, avec le même décor. Tout repose sur les dialogues. On pense au théâtre de boulevard qui s'encanaille, un peu, en parlant de sexe(s).
Au delà de la comédie douce-amère, le thème est l'usure dans les couples. Et c'est pas toujours très drôle...
09:59 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma