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26/10/2006

Des structures nécéssaires

Petite enfance

 

 

 

A ne pas manquer : le dossier de l'Echo de la Lys de cette semaine sur ce thème.

 

Les élections approchent et la majorité actuelle commence à prendre conscience du fossé immense entre ce qui existe ailleurs et le vide airois.

 

La halte garderie, le relais "assistantes maternelles" et la crèche familiale figurent en bonne place dans notre programme.

 

L'essentiel est que les familles airoises en profitent le plus tôt possible. Elections ou pas.

 

Il y a du retard à rattraper...

 

 

12:05 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (0)

25/10/2006

lettres anonymes

Epidémie de lettres anonymes

 

Je viens de recevoir ma deuxième lettre anonyme. Je ne suis pas le seul. Il semblerait qu'une épidémide frappe mes ami(e)s.

En fait,  je viens de réaliser que le blog, c'est exactement l'inverse de la lettre anonyme : tout le monde sait qui écrit le billet, mais personne ne sait qui va le lire.

Merci donc aux lectrices et lecteurs anonymes qui sont venus me visiter plus de 1.000 fois ce mois ci, sans laisser de trace.

Je conseille à l'auteur(e) des lettres anonymes de sortir de l'anonymat, de consulter un spécialiste, et de créer son propre blog pour y défouler son besoin d'écriture. 

 

14:16 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (2)

19/10/2006

Priorité au groupe scolaire !

Où implanter la nouvelle salle des fêtes ?

 

 

 

Bien que le point n'ait pas été à l'ordre du jour, la question a été évoquée à l'occasion du compte-rendu de la commission des travaux.

 

Trois sites sont envisagés :

 

a) là où se trouvait l'ancienne, à côté de la piscine

 

b) la cour de l'ancienne gare (où se trouvait le chapiteau pour la foire et pour le repas des anciens)

 

c) les futurs ex entrepôts de Logidis au Petit Neufpré.

 

 

J'ai souligné que ce choix ne pouvait être fait sans se poser la question de l'implantation du futur centre scolaire appelé à remplacer les écoles du centre...et que nous tenons absolument à voir  dans le centre.

 

L'emplacement de l'ancienne salle des fêtes, assez central, qui plus est avec la piscine à côté, nous parait une possibilité à examiner sérieusement, alors que la nouvelle salle des fêtes pourrait être implantée sur l'un des deux autres sites proposés.

 

 

 

13:50 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (3)

Le directeur de cabinet de François Hoollande à R

ENSEMBLE

 

Réussir le changement

 

Pour vivre mieux dans notre pays

 

 

Présentation du "projet socialiste" pour la France

 

par

 

Stéphane Le Foll

 

Directeur de cabinet de François Hollande

 

 

Mercredi 8 novembre à 18 heures 30

 

à la halle au beurre (Hôtel de ville)

 

 

avec la participation de

 

Jean-Louis Cottigny

 

Secrétaire fédéral, député européen

 

 

18/10/2006

Pour ceux qui n'étaiet pas à Liévin

Syndicalisation : l'exception française

 

 

 

Selon une étude de "l'Observatoire européen des relations industrielles", les pays européens (de l'Europe des 15) peuvent être classés en plusieurs groupes :

 

- les pays nordiques, toujours au dessus de 70% de syndiqués, même parfois à plus de 80%, avec une très forte syndicalisation des femmes ;

 

- la Belgique avec 65% de syndiqués ;

 

- un deuxième peloton avec entre 30 et 50% de syndiqués : Italie, Luxembourg, Autriche, Irlande ;

 

- Derrière viennent le Royaume-Uni, la Grèce, les Pays-Bas, le Portugal, l'Allemagne qui ont entre 20 et 30 % de salariés syndiqués ;

 

- un peu plus loin, l'Espagne un peu moins de 20% ;

 

- et loin derrière, toute seule, la France avec moins de 10% de salariés syndiqués.

 

 

La grande différence vient du fait qu'en France, contrairement aux autres pays européens, être syndiqué n'ouvre la voie à aucun avantage matériel.

 

En d'autres termes, dans les autres pays européens, les syndicats sont des prestataires de services : cela va de l'organisation de loisirs, de voyages, l'établissement des dossiers d'accès aux soins, des dossiers de retraites,  jusqu'aux mutuelles, aux indemnisations de chômage, aux caisses de retraite etc., alors qu'en France l'appartenance syndicale repose sur le don de soi, sur le militantisme, sur la défense de convictions.

 

Pour être tout à fait clair, dans les pays nordiques, si vous êtes au chômage, ce n'est pas un service public (genre ASSEDIC) qui va vous indemniser mais le syndicat, ce n'est pas l'équivalent de l'ANPE qui va vous trouver des stages de reconversion et de formation professionnelle pour retrouver un emploi mais le syndicat.

 

D'ailleurs, dans les entreprises ayant signé une convention collective, l'adhésion syndicale est automatique.

 

En Italie, la moitié des syndiqués sont des retraités qui sont syndiqués non pas pour lutter pour l'amélioration de leurs conditions de travail, mais pour bénéficier de tous les services liés à une retraite heureuse, en particulier l'aide syndicale pour faire face aux formalités administratives.

 

Bien évidemment, plus les syndicats sont puissants, plus ils sont puissants financièrement, car plus ils bénéficient de fonds publics.

 

 

Ce que l'étude européenne montre également c'est que le taux de syndicalisation est directement lié au regroupement ou à l'éparpillement syndical : moins il y a de syndicat, plus le % de salariés syndiqués est important, et réciproquement : plus il y a de syndicats, moins il y a de syndiqués.

 

Lorsque j'étais responsable du GSE national SNCF, regroupant toutes les sections et tous les groupes socialistes des la SNCF, il y a 25 ans, nous étions, tous militants socialistes,  dans une demi-douzaine de syndicats différents. Cela n'aide pas à la puissance et à l'efficacité syndicales.

 

 

Cela entraîne une grande différence entre la France et les autres pays : comme il n'y a pas plusieurs centrales syndicales mais une seule, et qu'elles sont puissantes, les négociations sociales se font directement entre la centrale syndicale, ou ses branches, et les organisations patronales, sans que l'Etat ne se mêle jamais de ces négociations, ni n'envisage de légiférer.

 

Je me souviens du Premier ministre suédois, social-démocrate, me demandant de lui expliquer la loi sur les 35 heures, et me répondant qu'en Suède jamais les syndicats n'accepteraient que le Parlement légifère sur le temps de travail. C'est du domaine de la convention collective, par branches.

 

En France, il est clair que les syndicats ont plus confiance dans la Loi que dans les négociations avec les patrons...et probablement les patrons aussi,  puisque les patrons refusent de négocier !

 

D'où les incompréhensions quand on parle de l'Europe sociale. Qui sont les pays européens les plus avancés en matière sociale : incontestablement les pays scandinaves, de tradition social-démocrate, et reconnaissez que l'Union européenne n'y est pour rien, parce qu'ils n'ont jamais attendu les Directives européennes pour imposer un rapport de forces avec les patrons.

 

 

Malheureusement, malgré l'existence des services associés à la syndicalisation dans les autres pays européens, le % de salariés syndiqués y diminue partout depuis 15 ans, avec, en particulier, un signe très inquiétant, la désaffection des jeunes.

 

 La DGB allemande a perdu 10% de syndiqués en 10 ans.

 

Comme en France, les % de syndicalisation sont plus faibles  dans les  entreprises privées que dans le public et encore plus faibles s'il s'agit de petites entreprises.

 

 

14:45 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (1)