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05/02/2009

Sanctions européennes contre les patrons qui exploitent les clandestins

L’EXPLOITATION DES TRAVAILLEURS CLANDESTINS BIENTÔT SANCTIONNEE DANS TOUTE L’UE

 

Les patrons qui exploitent sans vergogne des travailleurs clandestins dans l’Union européenne risquent d'être condamnés à des peines de prison.

 

Le Parlement européen a approuvé un projet de loi européenne.

 

 C’est un  premier pas dans la lutte contre l'exploitation de l’immigration clandestine.

 

 Désormais, les employeurs qui emploient des travailleurs sans papiers souvent dans des conditions de vie et de salaire lamentables devront rendre des comptes au civil voire au pénal.

 

Si cette forme d’esclavage moderne implique des mineurs ou bien est le résultat d’un trafic d’êtres humains, ces patrons voyous pourront se retrouver en prison .

 

 Ce texte vise à reconnaître à ces travailleurs migrants les mêmes droits que les autres travailleurs .

 

Les Etats membres devront accorder un titre de séjour temporaire aux plaignants pendant la durée de la procédure et éventuellement prévoir aussi une prolongation.

 

En cas de condamnation, les employeurs seront tenus de verser les arriérés de salaires, sécurité sociale et de retraite qu’ils auraient dû payer.

 

Les travailleurs clandestins pourront en outre se faire représenter par des associations et des représentants des syndicats pour les aider dans leurs démarches.

 

 L’efficacité de cette législation dépendra des contrôles qui seront effectués par les Etats membres .

 

 La Commission européenne s’est engagée à se montrer vigilante et elle fera rapport au Parlement européen d’ici trois ans,  sur la mise en œuvre des mesures les plus sensibles notamment: les inspections, l'octroi de permis de séjour, le remboursement des arriérés et la sous-traitance.

 

Le Parlement européen a demandé au Conseil d'inclure des mesures plus sévères en matière de sous-traitance.

18/12/2008

Pas de dérogation au delà de 48 heures de travail par semaine

LE PARLEMENT EUROPÉEN DIT NON AUX LONGUES JOURNÉES DE TRAVAIL ET CROISE LE FER AVEC LE CONSEIL

 

 

Les eurodéputés ont lancé aujourd'hui un défi au Conseil des ministres de l'UE, en se prononçant à une large majorité, en faveur de l'interdiction des heures de travail au-delà des 48h hebdomadaires pour des millions de travailleurs en Europe.

 

 Ils demandent aux gouvernements de l'UE de mettre fin aux dérogations existantes à la durée légale du temps de travail en Europe.

 

Les négociations entre le Parlement européen et le Conseil des ministres vont s'ouvrir dès l'année prochaine en vue de boucler la révision de la législation européenne sur le temps de travail.

 

C'est le meilleur résultat que l'on pouvait espérer. Cette large majorité place le Parlement européen dans la meilleure des positions possibles pour négocier avec le Conseil.

 

Les dérogations à la durée légale du temps de travail devraient disparaître et les négociations devront déterminer selon quel calendrier.

 

Les temps de garde effectués par le personnel médical devaient être considérés comme du temps de travail.

 

C'est une grande victoire pour le Parlement européen et pour l'Europe sociale.

 

Nous avons la chance de pouvoir rectifier une mauvaise décision.  Nous demandons à la Commission européenne de jouer son rôle de médiateur afin de bâtir une véritable Europe sociale.

 

Le Parlement a entendu les docteurs, les syndicats et les travailleurs dont la santé et la sécurité étaient menacées. L'avenir de l'Europe sociale était en jeu.

 

16/12/2008

Grande manifestation européenne aujourd'hui à Strasbourg

DES HEURES DE TRAVAIL TROP LONGUES NUISENT À LA SANTÉ DES TRAVAILLEURS

 

Les eurodéputés socialistes seront mobilisés, cette semaine à Strasbourg, pour lutter contre les horaires de travail excessifs en Europe.

 

Travailler plus de 48h par semaine peut être dangereux, nuit à la santé des travailleurs et ne correspond pas aux aspirations d'une société moderne qui visent à concilier vie professionnelle et familiale, estiment les Socialistes.

 

Ils  participeront, mardi à Strasbourg, à la manifestation organisée par la Confédération européenne des syndicats et l'Organisation européenne des médecins, à la veille d'un vote crucial du Parlement européen sur le renforcement de la législation européenne sur le temps de travail.

 

De plus en plus de travailleurs dans l'Union sont contraints d'accumuler les heures voire les jobs pour pouvoir gagner leur vie. L'accepter revient à développer une forme d'esclavage moderne du travail. 

 

Les gens doivent pouvoir gagner un salaire décent qui leur permette de vivre de leur travail sans devoir travailler nuit et jour.

 

Travailler plus ne signifie pas forcément gagner plus.

 

La majorité des quelque 3,2 millions de travailleurs britanniques, qui ont fait le choix de travailler plus de 48h, affirment qu'ils n'ont pas gagné plus d'argent et 7 travailleurs sur 10 indiquent qu'ils souhaiteraient travailler moins!

 

Les longues heures de travail ne garantissent pas forcément un meilleur rendement de l'entreprise. Les pays où l'on travaille le moins enregistrent une meilleure productivité.

 

Ce qui compte aujourd'hui, c'est de permettre aux gens d'utiliser intelligemment leur temps de travail et non de les contraindre à de longues heures de travail.

 

La liberté de choix pour les travailleurs, c'est bien souvent de la poudre aux yeux.

 

Ce qui est en jeu cette semaine, c'est de savoir si nous voulons le progrès social ou si nous voulons revenir aux heures sombres de la révolution industrielle du 19ième siècle.

 

Un médecin doit pouvoir comptabiliser ses heures de garde à l'hôpital comme du temps de travail.

 

Qui est prêt à se faire opérer par un médecin qui tombe de fatigue parce qu'il a enchaîné 20 heures de travail non stop à l'hôpital? Moi, je n'en connais pas.