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02/11/2009

Panama

J’ai vu trois « Panama city »

 

1)   La partie de la ville dont les Panaméens sont les plus fiers : le bord de mer et ses gratte-ciel,  de plus en plus hauts. Il s’en construit de nouveaux, encore plus hauts, à la base toujours plus étroite. Il parait que cela ressemble au bord de mer de Miami, qui sert de référence…

Chacun peut avoir ses goûts esthétiques, mais, surtout en l’absence d’un véritable réseau de transports en commun, cet urbanisme condamne la ville aux embouteillages continuels, avec ce qu’ils entraînent de bruit et de pollution.

2)   Le « Casco viejo », la partie héritée du colonialisme espagnol. Malheureusement, à côté de maisons superbement restaurées, comme l’ambassade de France, subsistent des taudis rongés par l’humidité. De nombreuses façades ont été préservées, dans l’attente de futures reconstructions, qui se font attendre. Dans ces petites rues se trouvent les boutiques de souvenirs. Les touristes y achètent les fameux chapeaux, fabriqués depuis plus d'un siècle en Equateur, mais que l'on apelle "Panamas", mais que ne porte aucun Panaméen.

Une mention spéciale pour « mi pueblito », à proximité, où,  sur une ancienne enclave étatsunienne, ont été reconstitués trois types de villages :

-      Des huttes indigènes, couvertes de feuilles de palmier, de la jungle de Darien. Des artisans y proposent des colifichets ;

-      De vastes maisons en bois qui servaient d’habitat pour les travailleurs venus des Caraïbes,  pour creuser le canal. Trop belles pour s’imaginer qu’ils y étaient entassés à plusieurs dizaines par dortoirs.

-      Un petit village colonial, avec sa petite église, sa petite mairie, sa maison bourgeoise transformée en musée des belles robes que portaient les belles dames dans les grandes occasions.

 

3)   Le canal, dont les remblais ont servi à construire une digue et une presqu’île artificielles, avec un petit port de plaisance. Il y a seulement dix ans, c’était le lieu de villégiature des Américains, et les Panaméens ne pouvaient s’y rendre qu’avec un permis spécial.

A l’entrée du canal : les bateaux attendent en file indienne. Ils passeront autant de temps à attendre leur tour qu’à faire les 100kms de la traversée de l’isthme. Au dessus : le « pont des Amériques » qui relie symboliquement le Nord et le Sud du continent.  A quelques kilomètres,  les écluses de Miraflores. Tout le monde connait le principe des écluses, et beaucoup de gens en ont vues sur les canaux de France, à commencer par le canal Saint Martin, avec son « atmosphère ». Celles du canal de Panama sont conçues pour des bateaux de grandes tailles, allant d’un océan à l’autre. Et comme les bateaux sont de plus en plus grands, des milliards d’investissements sont prévus pour en construire de plus grandes encore. Les bateaux frôlent le bord des écluses. Pour éviter les incidents, ils sont pris en charge à l’entrée par six petites locomotives électriques par écluse, qui, à l’aide de câbles, les stabilisent, les tirent, les poussent, les arrêtent. Le trafic n’arrête pas, dans les deux sens, jours et nuits.

10:20 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (1)

Commentaires

1) au milieu des gratte-ciel, comme dans toutes les villes de ce genre, on se promène peu, et on se déplce en voiture
2) dans la casco viejo le chauffeur de taxi m'a dit de faire attention dans certaines rues ; si l'on s'en tient aux rues animées, j'ai vu plus de groupes scolaires en promenade que de malendrins
3) je ne suis sorti de nuit que pour aller voir les écluses du canal, en voiture, et pas seul ;
4) pendant mon séjour , je n'ai pas entendu d'histoires de sacs arrachés ou d'agression ; même pas d'histoires de pick pocket

Écrit par : jfv | 03/11/2009

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