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15/12/2011

une petite histoire de la franc-maçonnerie

La saga des Francs-Maçons

 

Marie-France Etchegoin et Frédéric Lenoir

 

Points P 2471

 

 

Régulièrement les hebdomadaires font leurs titres sur la franc-maçonnerie.

Les férus d'Histoire se souviennent que le régime de Vichy, puis les dictatures communistes,  les pourchassaient autant que les Juifs.

Leur discrétion, sinon leurs secrets, alimentent les fantasmes et les polémiques.

 

Ce petit livre, écrit par une journaliste du Nouvel Observateur, et un sociologue spécialiste de l'histoire des religions est essentiellement historique. C'est peut-être pour cela qu'il m'a intéressé. D'autant que les auteurs "démontent", sans hausser le ton, les légendes qui rattacheraient la maçonnerie à de glorieux ancêtres, tels les Templiers.

Il est expliqué,  clairement,  que la filiation entre la maçonnerie actuelle, philosophique, "spéculative"  et celle "opérative" des constructeurs de cathédrales n'est que symbolique.

 

Histoire, donc en commençant  par La Fayette et Washington, et pourquoi la maçonnerie américaine, essentiellement philanthropique,  est si différente de la française.

Le rôle des francs-maçons dans la Révolution française, puis l'Empire, puis les IIIe et IVe Républiques.

Contrairement à ce que je pensais, ce n'est pas en 1789 mais en 1830 que s'est imposée la trilogie maçonnique Liberté, Egalité, Fraternité.

 "Ils sont légitimistes : monarchistes sous la monarchie, impériaux sous l'empire. Et Républicains sous la République".

 

Sur le plan des idées : "un espace qui rassemble les hommes et transcende, par la tolérance,  les croyances religieuses ou politiques", "en réaction aux guerres politico-religieuses". Avec un mur de séparation entre l'Etat et l'Eglise, ou, dans le cas américain, avec les Eglises. Au confluent de deux courants : une tradition ésotérique et une tradition expérimentale, basée sur l'examen des faits. Avec une conviction commune : "les hommes sont perfectibles".

 

Un "Grand Architecte de l'univers", sans révélation ni dogme, dont le seul culte est de "faire le bien". Insupportable pour le Vatican.

Ce n'est qu'en 1887 que le Grand Orient franchira le pas de la liberté absolue de conscience.

 

Un petit chapitre sur les initiations, "expérience intérieure difficilement transmissible".

Le secret d'appartenance ? Pour respecter la vie privée.

Le secret de délibération ? Pour protéger la libre parole.

 

Je n'ai pas lu le chapitre consacré au décryptage du "Symbole perdu", car je n'ai pas lu ce livre, et le film ne m'a pas laissé un souvenir impérissable...

 

08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

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