Bangladesh : les femmes et l'islamisme

Rencontre avec Madame Ismat Jahan, ambassadeur du Bangladesh

 

Elle a une quarantaine d'années, elle est manifestement intelligente, et fière de dire que le Premier ministre, le leader de l'opposition, la Présidente du Parlement sont également des femmes, ce qui fait du Bangladesh un pays musulman laïc.

 

Les élections auront lieu début janvier. La date exacte sera annoncée d'ici peu. Il y a 80 millions d'électeurs. Tout est fait pour que ces élections soient "free and fair".

La Commission électorale nationale, indépendante, a été réformée, et elle a pleine autorité. Les élections locales n'ont pas été remises en cause.

Un "code de conduite" est en cours de finalisation.

 

L'Union européenne a été invitée à envoyer une mission d'observation à long terme.

Un représentant du Service d'action extérieure vient de se rendre dans le pays.

 

La presse est pluraliste et vivante.

 

Le Premier ministre propose la mise en place d'un gouvernement intérimaire jusqu'aux élections, composé de tous les partis ayant des élus au parlement.

L'opposition demande que ce gouvernement intérimaire soit composé de techniciens n'appartenant à aucun parti.

 

Droits de l'Homme

 

Leur respect s'améliore.

Concernant les tortures : il ne faut pas croire tout ce que dit l'opposition et certaines ONG.

Il y a des violences avec des morts.

L'armée a reçu l'ordre de ne pas réagir de façon disproportionnée.

Des extrémistes islamistes s'en prennent aux minorités, et voudraient renvoyer les femmes dans leur foyer.

Peine de mort : elle fait partie des instruments juridiques du pays, il n'est pas étonnant que les tribunaux prononcent des jugements l'utilisant.

 

Droits des travailleurs

 

Des engagements ont été signés, à Genève,  avec l'Organisation Internationale du Travail. Des inspections sont prévues pour veiller à leur respect.