18/01/2014
Mankell sur l'expérimentation des médicaments
Le cerveau de Kennedy
Henning Mankell
Editions du Seuil
Si je suis retrouvé mort vêtu d'un pyjama, ma famille saura immédiatement qu'il y a du louche, puisque je n'en porte jamais. Idem pour le jeune Henrik. Sa mère ne veut pas croire à un suicide de son fils, retrouvé mort en pyjama, alors qu'il n'en portait jamais.
Mankell partage sa vie entre la Suède et le Mozambique. Comme dans la plupart de ses romans, l'action se partage entre la Suède et l'Afrique, cette fois ci avec quelques incursions à Barcelone et en Grèce.
Ce roman a pour thème, comme d'autres avant lui, par exemple "La patience du jardinier" de John Le Carré, l'expérimentation sur des Africains de nouveaux médicaments. En l'occurrence contre le sida.
A part dans le titre, le cerveau de Kennedy ne joue pas un rôle majeur.
"Si la vie a un sens, c'est à travers un être humain, rien d'autre qu'un être humain."
"Le silence a la plus belle des voix"
"Rien ne peut gâter un enfant autant que de lui offrir ce qu'il devrait gagner lui- même"
"Il ne faut pas fouiller trop profond dans l'âme d'autrui"
"La drogue engendre aujourd'hui autant de bénéfices que toute l'industrie du tourisme. Plus que le commerce des armes."
"L'ombre et l'eau, voilà ce que l'on partage dans les pays chauds"
"Les religions ont toujours imité la vie. Le divin s'enracine dans l'humain."
"Sans les fragments et les murmures du passé, il n'y a pas de présent, pas d'avenir, rien."
"C'est par ses échecs qu'on devient un être humain. Celui qui ne comprend pas ses échecs n'est porteur d'aucun avenir." Aksel Sandemose
08:35 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature
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