24/03/2014
L'abstention des électeurs de gauche
Je me souviens des élections cantonales de 82 et municipales de 83, des cantonales de 88 et des municipales de 89. Chaque fois juste après l'élection triomphale de François Mitterrand.
Les électeurs socialistes n'étaient pas passés à droite. Ils étaient restés chez eux, et le différentiel d'abstentions suffit à faire pencher la balance.
Cela est vrai dans l'autre sens. Je ne vais pas reprendre la liste des villes gagnées par la gauche quand la droite était au pouvoir.
Ceux qui regardent au-delà de nos frontières savent que ce phénomène n'est pas propre à notre pays. Les élections intermédiaires ne sont bonnes nulle part pour les partis au gouvernement. Par différentiel d'abstentions.
Je voudrais croire à un sursaut au deuxième tour.
Dans un certain nombre de cas, il est trop tard.
Par exemple, la ville dont j'ai été l'élu pendant deux mandats, qui repasse à droite.
Par exemple, La Grande Motte, ville où je passe mes vacances, où la liste socialiste ne passe pas la barre des 5%. Ses candidats ne seront pas remboursés...
Les élections européennes, le 25 mai, risquent d'être pires encore, en termes d'abstentions, et donc du score du FN.
16:19 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : municipales
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