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05/06/2016

catherine Meurisse fait sa catharsis

La légèreté

de Catherine Meurisse

éditions Dargaud

 

"Nous avons l'art pour ne pas mourir de la vérité" (Nietzsche)

 

7 Janvier 2015 : Catherine Meurisse qui a mal dormi, manque le bus 69 (celui qui passe au coin derrière le centre Pompidou) et arrive en retard à la conférence de rédaction de Charlie...

Elle est tellement choquée qu'elle perd la mémoire. Elle est incapable de dessiner, d'avoir la moindre idée.

Catherine Meurisse est une littéraire. J'ai parlé dans mon blog de ses albums précédents, en particulier de "Mes hommes de lettres".

Elle va à Cabourg sur les traces de Proust, bois un thé, mange une madeleine.

Elle part pour la villa Médicis de Rome, avec Stendhal. Et ne s'évanouit pas.

Elle se souvient de Mustapha, le web-master de Charlie, qui récitait Baudelaire.

Elle raconte ses cauchemars, sa protection policière. Elle passe devant le Bataclan.

Elle parle également de choses qui n'ont rien à voir avec Charlie, comme son amour impossible.

"Une fois le chaos éloigné, la raison se ranime. Je compte rien rester éveillée, attentive au moindre signe de beauté. Cette beauté qui me sauve, en me rendant la légèreté."

Quelques planches sont superbement coloriées.

 

"Pourquoi imposer une minute de silence ? C'est un siècle de colère bruyante qu'il nous faut."

"Je ne crois pas en Dieu, mais j'aime les églises."

 

 

19:04 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd

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