23/01/2006
Salle des fêtes : sale défaite !
Salle des fêtes : sale défaite !
Il y a 10 jours la commission de sécurité est passée inspecter la salle des fêtes. Verdict : fermeture immédiate. La structure "travaille". Il y a un risque d'effondrement.
Mardi soir : conseil municipal : pas un mot aux conseillers municipaux qui, ce soir là, sont réunis spécialement pour voter des appels d'offres pour 1, million 600.000 euros pour refaire les rues du Bourg et Saint-Pierre.
Vendredi la contre expertise confirme : risque d'effondrement, fermeture immédiate.
La situation du bâtiment, sur des terrains marécageux, pourrait expliquer la situation.
Il faut maintenant attendre le verdict d'un bureau d'études spécialisé pour savoir s'il est possible de "rafistoler", et à quel prix.
Nous nous méfions des solutions "provisoires", ainsi le préfabriqué de l'école maternelle de la rue du Fresnes, qui a plus de 40 ans, et dont le toit fuit.
Tant d'associations locales ont besoin de la salle des fêtes, tant de manifestations y ont lieu, qu'il n'est pas envisageable de rester trop longtemps sans salle des fêtes.
Puisque le Maire a fait voter, dans la précipitation, les travaux des rues du Bourg et Saint-Pierre, une seule solution en vue : un nouvel emprunt soit pour réparer, soit pour construire une nouvelle salle des fêtes.
15:52 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (0)
20/01/2006
Une famille au secret
Une famille au secret
Ariane chemin et Géraldine Catalano
éditions Stock
Le Président, Anne et Mazarine...sans oublier Danielle.
Tant a déjà été écrit sur François Mitterrand qu'il est difficile de faire original.
Au moins 80% de ce qui se trouve dans ce livre a déjà été écrit ailleurs.
Reste l'angle de vue : tout ce qui est politique est écarté. Le Président devient un "people" comme un autre, juste un peu plus connu que les autres.
Et puis un éclairage un peu plus soutenu que d'habitude sur la très discrète Anne Pingeot, décidemment beaucoup moins médiatique que sa fille, leur fille, qu'il fallait protéger, n'en déplaise à Minute et à quelques autres.
11:22 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)
19/01/2006
Rabais britannique
Le fameux "rabais" britannique ne diminue pas, contrairement à ce qui a pu être dit et écrit dans la presse, en particulier britannique.
Ce n'est que son augmentation qui est diminuée !
En effet le mécanisme -qui reste en place- fait que le "rabais" augmente proportionnellement au budget, qui augmente en masse même s'il diminue en % du RNB. Tout élargissement provoque donc, mécaniquement, une augmentation de ce "rabais", payé par les nouveaux Etats membres, même s'ils sont plus pauvres que le Royaume-Uni, ce qui ne peut que renforcer le désir d'élargissement de ce pays.
11:46 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0)
18/01/2006
Perspectives financières européennes
: perspectives financières 2007/2013
Le 16 décembre, le Conseil européen a adopté une "position commune" concernant les perspectives financières 2007/2013, parfois présentée, à tort, par la presse, comme un accord exécutable.
Le Parlement européen rejette, à une large majorité, cette position commune.
En % du Revenu National Brut, Perspectives financières proposées par :
• la Présidence luxembourgeoise :
En crédits d'engagements, 1,057% du RNB (1,004% en paiements)
• le Conseil :
En crédits d'engagements, 1,045% du RNB (0,994% en crédits de paiements).
• la Présidence britannique (proposition initiale) :
1,03% du RNB
• Le budget 2006 (adopté par le PE en décembre 2005) :
En crédits d'engagements, 1,093% du RNB (1,01% en crédits de paiements)
• La demande du Parlement européen :
En crédits d'engagements, 1,182% du RNB (1,071 % en paiements).
• la Commission européenne :
En crédits d'engagements, 1,24% du RNB (1,144% en paiement).
Nous sommes loin des 2%, votés à l'unanimité dans la "motion de synthèse" du Congrès du PS, au Mans.
La conséquence, pour l'objectif "compétitivité et emploi" qui remplace les objectifs 2 et 3 du FEDER et du FSE, est un écart de 9,33% entre la demande du Parlement européen et la proposition du Conseil.
Si la proposition du Conseil était appliquée (en millions d'euros pour six ans) :
- le Fonds de développement rural passerait de : 88.753 à 69.750
- le Fonds "pêche" de : 4.963 à 3.985
- Life + de : 1.935 à 1.554
- la Culture de : 360 à 205
- la Jeunesse de : 811 à 461
- la Santé et la protection des consommateurs de : 1.794 à 1.020
10:17 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0)
16/01/2006
Libéralisation des services portuaires
: Directive "services portuaires"
Des milliers de dockers européens devraient être en grève aujourd'hui, et cinq mille d'entre eux sont attendus à Strasbourg.
Le Parlement européen examinera cette semaine, en première lecture, dans le cadre de la procédure de "codécision", la proposition de Directive européenne concernant l'accès au marché des services portuaires.
Ce projet de Directive vise à établir un cadre juridique communautaire afin d'assurer un libre accès aux services portuaires, à travers une procédure d'octroi d'autorisations, qui s'apparente à une procédure de mise en concurrence systématique, procédant du postulat selon lequel la libéralisation est un facteur de compétitivité et de création d'emplois.
Par "services portuaires" le projet de Directive entend tous les services à valeur commerciale qui sont fournis contre paiement aux utilisateurs d'un port maritime : manutention, transbordement, arrimage, services aux passagers et services techniques portuaires (pilotage, remorquage, amarrage).
Les ports concernés sont les ports de catégories A dont le trafic est égal ou supérieur à 1,5 million de tonnes et/ou 200.000 passagers par an.
Les ports privés intégrés garderont un monopole interne, alors que les ports autonomes devront ouvrir tous leurs services à la procédure de sélection et d'autorisation.
Un point d'achoppement essentiel est l'auto-assistance par les personnels des armements, ce qui représente un risque évident de démembrement, voire de disparition des professions de manutentionnaire et docker.
Cela est d'autant plus dangereux, socialement, qu'il n'existe aucun texte européen obligeant les armateurs à recruter du personnel sous statut social de l'un des Etats membres de l'Union européenne, nonobstant leur disparité sociale.
Une proposition de Directive qui exigeait l'affiliation sociale des marins des bateaux assurant des services réguliers de transport de passagers et de transport par transbordeur entre les Etats membres a été retirée par la Commission européenne pour n'avoir pas obtenu d'accord au Conseil.
Le contraste est d'autant plus saisissant qu'un projet de Directive de libéralisation portuaire a été rejeté, en troisième lecture, par le Parlement européen en décembre 2003, il est vrai par une majorité de vingt voix seulement.
La Commission, en ayant à peine changé sa proposition, repart à l'offensive en escomptant un glissement à Droite du Parlement européen.
Le résultat sera probablement très serré, comme il l'a été au sein de la commission "transports", la majorité variant en fonction des présences (au Parlement européen, seuls les présents votent, sans aucune possibilité de procuration).
Le groupe socialiste européen est unanimement contre.
Les parlementaires UMP s'y sont montré favorables.
19:11 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0)