03/10/2007
Agriculture : vers la fin de la jachère ?
Agriculture:
SUSPENSION DE LA JACHÈRE: LES SOCIALISTES DEMANDENT LA RECONDUCTION EN 2009
Le Groupe socialiste européen demande que la dérogation qui permet l'utilisation à des fins agricoles des terres mises en jachère soit établie pour l'année 2008 mais également pour l'année 2009.
Le fait d'établir une année de plus semble assez logique afin d'assurer l'efficacité de la mesure proposée par la Commission et afin de permettre aux agriculteurs de prévoir ses activités avec certaines garanties.
Les socialistes suggèrent à la Commission que, dans les délais les plus brefs possibles, l'opportunité de l'application dans cette filière d'autres mesures complémentaires soient également examniées. Les mesures pourraient aussi envisager: un changement par rapport à la politique des stocks -trop réduits-, la suppression temporaire des taxes aux importations communautaires des céréales et de matières premières destinées à l'alimentation animale, le contingentement des exportations, et, même, l'établissement de taxes sur lesdites exportations. Tout cela servirait à amortir les tensions existantes sur le marché des céréales.
Les socialistes européens demandent à la Commission de procéder à une étude d'impact des effets sur l'environnement de la suppression de la mise en jachère. Si la mise en jachère a des effets positifs sur la qualité des sols et la biodiversité, il est donc nécessaire d'étudier les conséquences de la suppression d'une telle mesure et de chercher les moyens de préserver ces effets positifs.
09:15 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (1)
02/10/2007
DSK et le FMI
Mon camarade de longue date, Jean-Luc Mélanchon, reproche à DSK d'avoir accepté d'aller au Fonds Monétaire International.
Comme d'habitude, depuis 30 ans, je suis, fraternellement, en désaccord avec lui.
D'abord accepter la charge d'une grande instance internationale est bien différent que d'accepter de faire partie, d'être la "caution de Gauche", d'un gouvernement de Droite.
DSK a été un excellent ministre des finances (souvenez vous : nous avions la croissance, la dette publique, héritée des gouvernements de Droite, diminuait, deux millions d'emplois étaient créés, nous respections les critères européens pour faire partie de l'Euro...), reconnu comme tel par ses homologues européens. Il n'est donc pas étonnant que l'unanimité se soit faite quand le Premier ministre luxembourgeois a proposé DSK pour le FMI. Même le ministre britannique n'a pas osé dire non ! Que pouvait faire Sarkozy sinon récupérer cette proposition ? Il a fait politiquement plus fort : il a fait comme s'il en avait eu l'initiative !
Et DSK a bien fait d'accepter le FMI.
Il faut se souvenir de la raison pour laquelle le FMI a été créé, après la grande crise économique, commencée en 1929 aux USA, et qui s'est propagée en Europe avec une telle violence que le "tsunami" du chômage y a amené le nazisme, le fascisme, la guerre.
L'idée a donc été de créer un fonds monétaire international capable d'injecter des capitaux pour relancer les économies défaillantes : le contraire du libéralisme !
Est-ce une découverte que de constater que tous les socialistes, sociaux-démocrates et travaillistes européens s'inspirent de cette théorie économique interventionniste qui a permis le "New Deal" de Roosevelt ?
Le problème, c'est que, sous l'influence des théoriciens américains de l'ultralibéralisme économique (ne jamais oublier qu'aux USA on appelle "libéraux" les progressistes, ceux qu'en Europe nous qualifions "de gauche"), pendant vingt ans, le FMI a exigé des pays à qui il prêtait de l'argent, pour les sortir de la crise, des politiques de privatisation et de quasi disparition du service public, de disparition de tous les services d'intérêt général. Partout ces réformes "structurelles" se sont traduites par plus de misère et plus de souffrances pour les peuples.
Deux pays, parmi d'autres, mais je connais ces deux là, ont apporté la preuve paradoxale de l'inanité des théories des responsables du FMI de l'époque :
L'Argentine a appliqué à la lettre les recommandations du FMI : cela s'est terminé par la faillite de l'Etat ;
La Malaisie a refusé, et a emprunté son argent ailleurs : elle s'en est sortie mieux et plus vite que les pays voisins.
DSK arrive au bon moment : tout le monde, même les néoconservateurs américains, reconnaît que le FMI doit changer ses méthodes et ses préconisations aux pays qui ont besoin de son aide.
DSK porte une lourde responsabilité : prouver qu'un autre monde est possible.
Pour aider les pays en développement, qui en ont bien besoin, j'aurais préféré que DSK aille à la Banque mondiale, plus opérative que le FMI, mais faute de mieux, le socialisme réformiste tient là une occasion de prouver son efficacité.
09:05 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (5)
01/10/2007
Stationnement dans le centre ville
L'installation des "horodateurs" a été un des premiers dossiers examinés par le Conseil municipal au début de notre mandat. Pourtant cela ne figurait pas au programme de la liste de Droite. Mais il semble que les commerçants les réclamaient, pour leurs clients...et pour eux mêmes !
La majorité avait osé affirmer alors que l'installation serait rentabilisée en 1 an...
Nous avons proposé (car nous ne restons jamais muets, et nous ne nous contentons pas de critiquer : nous proposons !) une carte de résident pour les Airois (qu'ils le soient "de sang", comme dirait Alexandre, ou simplement comme contribuables) . Cette carte pourrait être gratuite ou d'un faible montant d'abonnement, de façon à éviter la petite histoire racontée par Maïtena qui mérité bien de sortir des "commentaires" :
06:00 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (8)