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26/01/2008

Comment gagner les élections

Comment gagner les élections

 

 

Guide pratique à l'usage des candidats...et des électeurs !

 

Et de tous ceux qui ont intérêt à bien co-mmu-ni-quer

 

 

Jean-Claude Martin

 

 

Edictions Leduc.s

 

 

 

Monsieur Martin n'a jamais gagné une élection. Il n'a même jamais été candidat.

 

Monsieur Martin est spécialiste en communication, qu'il enseigne à l'université et à HEC. Il organise des stages d'entraînement à la communication pour les dirigeants, y compris des dirigeants politiques.

 

 

Comme c'est un spécialiste de la communication, il privilégie celle-ci par rapport au fond, aux idées, aux programmes, que les électeurs ne lisent pas.

 

Que la liste "mayonnaise" n'ait pas de programme serait passé totalement inaperçu si elle n'avait pas commis l'erreur de communication consistant à annoncer qu'elle s'était réunie autour d'un programme,  qu'elle était incapable de présenter.

 

 

L'auteur est, manifestement, plus un spécialiste  de la communication verbale, et non verbale,  que de la communication écrite.

Les nouvelles techniques de communication (internet, blogs etc.) sont totalement absentes de son livre.

 

 

Cet expert en communication pense que "ce n'est pas sur le fond des idées ou sur les opinions que se fera la différence", il insiste sur la communication non verbale, l'expression corporelle. Si vous n'êtes pas naturellement doué(e) dans ce domaine : trop tard : il faut s'entraîner beaucoup pour maîtriser suffisamment son corps pour qu'il communique positivement. Tout le monde ne peut pas avoir une figure aussi spontanément sympathique que notre ami Yves B. !

 

 

Selon des études,  nos sympathies, et nos antipathies, passeraient à 58% par le non-verbal (surtout le regard, mais aussi le sourire,  le toucher, l'habillement), et 7% seulement par le sens des mots.

 

C'est probablement pour cette raison que toutes les femmes et les hommes politiques sont si souriant(e)s !

 

L'auteur décortique tous les gestes qui trahissent les pensées profondes.

 

 

Pour les mots, un mot d'ordre : faire court, simple  et concret !

 

 

 

Quelques citations tirées du livre :

 

 

"C'est le collectif qui porte l'individuel" (François Hollande) Mr Martin n'y croit pas ! Moi, si !

 

 

"C'est un couteau sans lame, et on se sait même pas qui tient le manche"

 

(Moi, ça me fait penser à quelqu'un qui est tête de liste aux élections, mais Mr Martin recommande : "n'agressez pas votre adversaire, c'est toujours d'un effet regrettable". Comme disait la marionnette de Chirac il y a quelques années : "pas de polémique !")

 

 

"L'essentiel n'est pas de tout dire, mais de bien le dire"

 

 

"N'étalez pas les mots et les images sur des tartines de concepts".

 

 

"Je ne lis pas les critiques, je les mesure. Quand elles font plus de dix lignes, je remercie" (Berlioz) : J'en profite pour remercier Mr Valentin : il recommence quand il veut !

 

 

"Tant que le navire n'a pas heurté l'iceberg, la croisière continue" (Raffarin). Cela pourrait être un message personnel pour la liste "mayonnaise"...

 

 

"On ne retient mes propos que quand je dis une connerie" (Jacques Chirac)

 

 

"Ce sont les électeurs qu'un candidat doit convaincre, pas ses opposants"

 

 

"La démocratie est une bonne fille ; mais pour qu'elle soit fidèle, il faut faire l'amour avec elle tous les jours." Edouard Herriot

 

 

"Tu m'attaques sur mon âge, ce n'est pas bien, parce que je ne peux rien y faire.

 

C'est comme si je t'attaquais sur ta connerie !" (Stéphane Collaro à Steevy)

 

 

07:45 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (3)

25/01/2008

la guerre de charlie wilson

La guerre de Charlie Wilson De Mike Nichols Avec Tom Hanks, Julia Roberts, Philip Seymour Hoffman Intelligent, désopilant, à ne pas manquer si vous voulez savoir comment fonctionne la démocratie et la géopolitique américaines, tout en vous amusant. L'action se passe au moment où l'URSS occupe l'Afghanistan pour y soutenir le gouvernement communiste. Arme principale des occupants : les hélicoptères. En face les combattants n'ont que de vieilles pétoires. Charlie Wilson existe réellement. Un journaliste a raconté sa vie dans un livre qui a inspiré le film. Il est parlementaire du Texas. Le personnage est truculent. Il aime les femmes, est porté sur l'alcool et peut se laisser aller à des substances prohibées, mais il n'hésite jamais sur les petits services aux autres parlementaires. Comme tout bon politicien américain, il est anti-communiste. Aidé par une amie milliardaire et un agent de la CIA aussi déjanté, et drôle,  que lui, il va convaincre la commission compétente du Parlement  américain de faire passer le budget annuel de l'aide à la résistance afghane de 5 millions à 1 milliard de $ (par paliers tout de même...).

 

Pour cela les USA n'hésitent pas à s'allier 1) avec le dictateur pakistanais Zia (celui qui a renversé et fait pendre le père de Bénazir Bhutto, et qui a développé les groupes islamistes radicaux pour se maintenir au pouvoir) 2) avec les talibans. 300.000 combattants super armés et entraînés, au Pakistan, avec l'argent américain qui, après le départ des Russes,  vont prendre le pouvoir...obligeant les Américains, et les Européens,  à intervenir militairement pour faire cesser leurs atrocités...et à y rester, puisque nous y sommes encore.

 

Le film parle de l'aide apportée au légendaire commandant Massoud...mais ne mentionne pas le Mollah Omar, bras droit de Ben Laden, tout autant financés par les Américains. Charlie Wilson, qui avait obtenu jusqu'à 1 milliard de $ par an pour lutter contre les soviétiques (avec succès : au moins 30.000 soldats russes tués), n'arrive pas à obtenir le moindre million pour reconstruire le pays et, en particulier, des écoles. C'est bien triste, mais puisque c'est la réalité, autant la connaître et il faut être reconnaissant au réalisateur (c'est lui qui a fait "Le Lauréat", il y a 40 ans) de nous raconter tout cela avec humour, même si c'est un humour un peu cynique.

08:20 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (1)

24/01/2008

Tonton ne laisse pas béton !

Il y aura une liste de gauche à Aire, conduite par "Tonton" Wident et sur laquelle figureront la presque totalité des élus sortants du groupe "changez d'aire", ainsi que les deux malheureux héros candidat(e)s à l'investiture du PS pour les cantonales
Fier(e)s de nos valeurs et de nos convictions, nous avons un Désir d'Aire et nous faisons des propositions concrètes pour améliorer la vie des Airoises et des Airois, à tous les âges de la vie
Avec trois points forts que nous proposons sans relâche depuis 7 ans, en particulier au sein du conseil municipal :
1) utiliser les possibilités légales pour faire baisser les impôts locaux des Airoises et des Airois exemptés de l'impôts sur le revenu ;
2) moduler les tarifs de tous les services communaux , y compris la cantine, en fonction des revenus
3) priorité à tout ce qui touche à l'éducation : exemple : une nouvelle maternelle dans le centre aurait du être prioritaire sur la chapelle Baudelle, une nouvelle maternelle dans le centre est plus urgente qu'une nouvelle salle des fêtes

07:55 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (5)

23/01/2008

200.000 euros

200.000 euros

 

 

200.000 euros : c'est le patrimoine moyen des Français : il faut généralement une vie de travail pour y parvenir + éventuellement un petit héritage venus des parents.

 

200.000 euros, c'est également la rémunération mensuelle moyenne des patrons français du CAC 40 !

 

Heureusement que Sarko s'est empressé de les protéger de son "bouclier fiscal".

 

C'était plus urgent que de se préoccuper des 30% de Français qui n'ont que 1.000 euros par mois pour vivre...

 

22/01/2008

l'Egypte : oui, mais...

L'Egypte : oui, mais...

 

 

L'Egypte, c'est bien pour l'histoire, c'est bien pour la romance, c'est bien pour les vacances, mais...

 

Tous les journalistes ont parlé de la visite de notre Président dans ce pays. Tout le monde sait qui l'accompagnait, mais...

 

 

L'Egypte, c'est aussi un pays où sont emprisonnés des journalistes, des militants pour  les Droits humains, et plus largement les militants de nombreuses organisations non gouvernementales. Le candidat de l'opposition aux dernières élections présidentielles (comment a-t-il osé ?) est également en prison, malgré une santé précaire. C'est un pays où la maison des syndicats a été fermée. C'est un pays où les opposants sont harcelés, y compris par des mesures judiciaires, souvent même torturés.

 

C'est un pays où la liberté de religion, et plus encore à l'égard des religions, n'est pas respectée, pas plus que la liberté d'association, et encore moins la liberté d'expression.

 

C'est un pays toujours sous "état d'urgence" et "Loi martiale", sans réelle indépendance de la justice.

 

Notre Président ne parle-t-il des Droits de l'Homme qu'avec Kadhafi ?