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09/05/2008

Taken

Taken

 

(Pris(e))

 

 

De Pierre Morel

 

 

Avec Liam Neeson

 

 

La fille, adolescente, d'un ancien des services spéciaux américains se fait enlever à Paris par un réseau (albanais) de trafic de jeunes femmes.

 

 

C'est un film d'action, avec des poursuites, des combats et des fusillades, dont le héros sort toujours vainqueur, même à un contre vingt.

 

 

Liam Neeson est tout à fait crédible en père rongé d'inquiétude. Le reste du scénario nettement moins.

 

 

Les messages sont discutables :

 

- tous les moyens sont bons pour se faire justice soit même, y compris la torture et les carnages ;

 

- la police est corrompue et touche son % sur le trafic de femmes, dans les bas quartiers comme dans la haute société (c'est un thème récurrent du cinéma américain ; la police française est souvent critiquée, pour son organisation et/ou ses méthodes, mais rarement sur ce chapitre de la corruption).

 

 

08:34 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : cinéma

08/05/2008

A l'occasion du 8 mai

A l'occasion du 8 mai, une citation de Churchill

"Etre un homme politique, c'est être capable de dire à l'avance ce qui va arriver demain, la semaine prochaine, le mois prochain, l'année prochaine. Et être capable d'expliquer après, pourquoi rien de tout cela ne s'est produit".

Pour mémoire : Chrchill a perdu les élections d'après guerre...

07:38 Publié dans citations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : 8 mai

07/05/2008

Il n'est pas possible de tromper tout le monde très longtemps

Hier j'étais atterré, aujourd'hui je ne suis pas surpris.

 

 

 

J'étais atterré. Non pas par les résultats de la liste de gauche, contrairement au commentaire de l'Echo de la Lys ce soir là, parce que 25%, pour une liste de Gauche indépendante, ce n'était pas si mal,  mais,  comme je l'ai écrit à l'époque, parce que je craignais " la victoire du mensonge et de la suffisance".

 

 

1) Il y a le mensonge originel, l'ambigüité qui finira bien par éclater, l'extraordinaire magouille politicienne qui n'a été possible qu'avec la complicité active d'un député qui a préféré renier les idéaux et la ligne politique de Gauche du parti qui lui a permis de devenir parlementaire.

 

 

2) Il y a la supercherie de "l'absence de sectarisme" révélée au Conseil municipal lors de la désignation des délégués à la Communauté de communes.

 

Dans les Communautés urbaines, la désignation se fait à la proportionnelle des Conseils municipaux. J'avais demandé l'application de la même règle, lors du mandat précédant. La Droite l'avait refusé, mais avait octroyé, tout de même, un siège à la Gauche.

 

Est-ce parce qu'il considère qu'il a assez de gens de Droite dans son équipe que le nouveau Maire a refusé à la Droite "officielle" une place au Conseil de la Communauté de communes ?

 

Ces deux "arnaques" touchaient à la démocratie, mais pas à la vie quotidienne, pas comme le stationnement en centre ville.  

 

 

3) Le problème du stationnement est une autre superbe supercherie.

 

Tout le monde se souvient que, dans sa campagne électorale,  la liste "Autrement" a beaucoup insisté, il faut le reconnaître avec succès, sur la suppression des horodateurs.

 

Mais "ils" se sont bien gardés de dire aux électeurs qu'"autrement" cela voulait dire le retour à la "zone bleue".

 

Nous avions voté contre l'installation des horodateurs, et nous avions dénoncé le mensonge consistant à affirmer qu'ils seraient remboursés en deux ans.

 

Nous avons proposé, comme cela se fait dans de nombreuses villes, une carte de "résident", pour les riverains.

 

Quand j'ai acheté ma première voiture, il y a bientôt 40 ans, acheter un disque de stationnement pour les "zones bleues" était le premier geste à faire après avoir payé la vignette et l'assurance. Ce système est tombé en déshérence et a été abandonné quasiment partout. Il s'agit d'un temps que les moins de 40 ans ne peuvent pas connaître...

 

C'était donc ça organiser "autrement" le stationnement en centre ville ?  Egalité devant l'argent : même en payant, il ne sera pas possible de rester ! Pourquoi ne pas l'avoir annoncé pendant la campagne ? Dissimulation ou improvisation ?

 

Comment vont faire les riverains ? En particulier celles et ceux qui travaillent en horaires décalés et ont droit à un repos bien mérité ?

 

Notre proposition d'une carte spéciale pour les riverains reste d'actualité !

 

 

Après quelques semaines le bilan est déjà largement négatif (j'aurais également pu parler de l'école maternelle du centre, mais Fréderic et Vincent le font mieux que moi),  et il faudra tenir six ans...

 

 

 

NB : "Tu vois Gaby, je pense à toi !"

 

 

07:46 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (5)

06/05/2008

le compteur du blog (avril 2008)

Le compteur du blog

 

 

Avril 2008

 

 

Merci !

 

Merci d'être toujours environ 500 fidèles à venir lire ce blog.

 

Les élections municipales sont passées, le reflux était prévisible.

 

Il n'est pas souvent question de problèmes locaux, mais de plus en plus de problèmes européens.

 

L'Europe est notre prochaine échéance électorale, au mois de juin de l'année prochaine, mais il n'est pas trop tôt pour en parler, même si ça intéresse moins.

 

Ce qui n'est pas toujours vrai, puisqu'en avril, le record des visites (une centaine) a été atteint le jour d'une note sur la défense des consommateurs au niveau européen.

La moyenne a été de 60 visites par jour.

 

1.810 visites, c'est moins bien que les deux derniers mois, mais mieux qu'en avril de l'année dernière. Et pourtant en avril de l'année dernière la campagne électorale présidentielle battait son plein.

 

Un peu moins de visiteurs, mais plus de visites, et surtout beaucoup plus de pages consultées (4.377 ce mois ci). Ce qui prouve que les visites ont été moins furtives.

 

C'est pour cela que je vois croire à une certaine fidélité, dont je vous remercie.

 

 

07:51 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

05/05/2008

changer la fiscalité pour un développement durable

Une fiscalité environnementale progressive pour des modes de production et de consommation plus  écologiques

 

 

L'Union européenne est confrontée à des défis environnementaux. Elle a adopté un arsenal législatif dans le domaine environnemental, mais celui-ci s'avère insuffisant. Pour atteindre les objectifs fixés, il est proposé de recourir à des d'instruments économiques et de marché. S'ils offrent le moyen de les atteindre à un coût moindre et raisonnable, il faut veiller à tenir compte de quelques principes, mais surtout ne pas se limiter à leur viabilité économique. Il faut aussi les rendre acceptables socialement, notamment pour les personnes aux revenus faibles.

 

 

L'Union européenne et les Etats membres ont déjà adopté des instruments de marché. Cela va des redevances, des incitations financières, des taxes, à des systèmes d'échange de permis ou de quotas comme c'est le cas en ce qui concerne les émissions de CO2. La situation en matière d'instruments de marché pour l'environnement est très hétérogène entre les différents Etats membres.

 

 

S'il existe de bonnes initiatives dans certains Etats, elles entraînent parfois des effets négatifs dans les pays avoisinants. C'est le cas, par exemple, de l'Eurovignette en Allemagne qui a permis de réduire le trafic routier sur son territoire, mais en en détournant une partie vers les pays voisins, dont la France.

 

 

L'internalisation des coûts, notamment dans le domaine des transports, est un principe sur lequel nous devons nous appuyer et pour lequel nous devons prendre des mesures. Elle permettra de refléter dans les prix le coût des activités sur l'environnement et la santé.

 

 

D'autres principes doivent nous guider en matière d'élaboration et de mise en œuvre des instruments de marché: appliquer le principe du pollueur-payeur, assurer leur adéquation des instruments de marché au domaine couvert et à l'objectif recherché, etc.

 

 

Mais une réalité régulièrement oubliée doit être aussi rappelée. Primo, la part des taxes sur l'énergie représentent en moyenne 76 % de la fiscalité environnementale contre 21% pour les transports. Secundo, les ménages supportent une part très majoritaire des taxes environnementales, alors que les secteurs économiques sont les premiers consommateurs d'énergie, d'eau et de transports. Tertio, la part des taxes environnementales dans le PIB des États membres a diminué depuis cinq ans: en 2004, les recettes s'appuyant sur des taxes environnementales s'élevaient en moyenne à 2,9% du PIB dans l'Europe des 15.

 

 

Les Etats ne veulent, malheureusement,  pas entendre parler d'harmonisation fiscale.

 

 

Si les Européens doivent adapter leurs modes de vie et de consommation en les rendant respectueux de l'environnement, encore faut-il qu'ils aient un tel choix.

 

 

Pour être acceptés socialement, les efforts doivent être progressifs et ne pas pénaliser les foyers en situation financière difficile et ne pas en plonger d'autres dans la difficulté.

 

 

Il faut que cette fiscalité soit acceptée par l'ensemble des citoyens. Elle ne saurait être uniquement ressentie comme une contrainte supplémentaire imposée par l'Union européenne. Alors que le manque de pouvoir d'achat est au centre de nos préoccupations, il serait inadmissible d'instaurer une taxe unique. Celle-ci doit rester progressive aux revenus des ménages.

 

 

La Commission européenne propose de baisser la fiscalité sur le travail en lien avec la hausse de la fiscalité environnementale. De telles mesures doivent s'inscrire dans une réforme globale de la fiscalité sur la base des principes de solidarité et de justice sociale visant une répartition plus équitable entre les salariés, les consommateurs, les entreprises, les revenus du capital et les services financiers, pour atteindre les objectifs environnementaux et de justice sociale.

07:56 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, environnement