15/05/2008
Clarté et courage
Homme qui se cherche ou traitre récurrent ? Je suis inquiet pour Bertrand : dans le parti, ce signataire a toujours été du côté des perdants...
Il fait venir le Maire de Paris, et signe aujourd'hui le texte "clarté et courage". Chacune et chacun pourra juger de la clarté politique du nouveau Maire d'Aire-sur-la-Lys, dont il a organisé (avec courage ?) la campagne sur les débris de la section socialiste de la ville...08:42 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : politique
14/05/2008
Banques et morale
Moi, je n'ai pas d'argent à placer. Mais si vous avez des économies à faire fructifier, faites quand même attention : vous pourriez être intéressé(e) par la publicité que certaines banques font pour certains de leurs fonds d'investissements .
Elles vous proposent tout simplement de spéculer sur l'augmentation des prix des denrées alimentaires de base. Pendant que des gens meurent de faim dans les pays pauvres, pendant qu'ici en Europe de plus en plus de personnes ont du mal à s'acheter les denrées alimentaires de base à cause de l'augmentation terrible des prix, des banques proposent de participer au mouvement et de contribuer à une des formes de spéculation les plus cyniques jamais connue.
07:59 Publié dans Affaires étrangères | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : spéculation, crise alimentaire
13/05/2008
Continuer à utiliser les armes à uranium appauvri ?
Depuis le bâton contre le bouclier de peau de bête, jusqu'au "bouclier anti-missiles", l'homme cherche la meilleure arme d'attaque...et la meilleure protection.
Pour percer les blindages les plus résistants, l'idée est venue d'utiliser les résidus de l'uranium "enrichi" dans les centrales nucléaires. Résidu deux fois plus lourd de l'acier, baptisé "uranium appauvri", et très bon marché, puisqu'il y en a des centaines de milliers de tonnes que l'on ne sait pas où stocker...
Les armes contenant de l'uranium appauvri sont d'une redoutable efficacité car non seulement elles percent tous les blindages existants, mais, en plus, elles s'enflamment en touchant leur cible (3000°).
Elles ont été utilisées la première fois lors de la guerre du Golfe, pour libérer le Koweït de l'occupation des chars blindés de Saddam, puis au Kosovo contre les blindés de Milosevic et enfin en Irak.
Le problème est que cet uranium n'est pas sans danger, pour les militaires qui manipulent ces armes, et respirent directement les fumées toxiques, pour l'environnement, pour les populations voisines.
Bien entendu les scientifiques sont divisés, critiquant leurs méthodes respectives d'investigation et de calcul : est-ce toxique ? Est-ce cancérigène ?
Ce qui semble certain, c'est que cet uranium est volatile, en particulier quand il prend feu : il se divise, comme dans un aérosol, en une multitude de particules microscopiques qui peuvent être emportées par le vent, se déposer dans l'eau, être respirées dans le voisinage, de façon indistincte, en particulier par les enfants, s'incrustant, pour la vie, dans les poumons, dans les ganglions lymphatiques et dans les reins.
L'Assemblée Générale de l'ONU a voté, en décembre, une résolution demandant aux Etats membres de remettre pour ce mois de mai toutes les conclusions de toutes les études scientifiques sur le sujet.
La France n'a pas voté cette résolution. Pourquoi ? Notre représentant gouvernemental était-il à la buvette ?
En vertu du "principe de précaution" ne faudrait-il pas décréter un moratoire sur la fabrication et l'utilisation de ces armes ? En attendant un éventuel Traité international les interdisant, sur le modèle de la Convention sur les armes biologiques de 1972 !
08:34 Publié dans sécurité, défense | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : armement, uranium
11/05/2008
Non à la dérégulation des sports pro
En adoptant le Livre blanc sur le sport, le Parlement européen a tracé les grandes lignes directrices de la future politique européenne du sport. Pour les socialistes européens, le premier objectif de cette politique devra être de lutter contre la dérégulation des sports professionnels européens.
Depuis l'arrêt Bosman, on assiste au développement d'un véritable capitalisme de marché financier dans le sport professionnel européen, et ceci, en profond décalage avec notre modèle de société et les aspirations de nos concitoyens.
On observe aujourd'hui une forte corrélation entre la concentration de revenus des clubs et la concentration de leurs droits de retransmission TV.
Il y a tout lieu de s'inquiéter d'une telle concentration financière sur quelques clubs européens, surtout si elle vient à déterminer les victoires sportives. Il faut éviter que le 'dopage financier' ne devienne le facteur décisif dans les manifestations sportives européennes. Le sport n’est pas une activité économique comme les autres et ne peut être laissé aux seules règles du marché!
Les socialistes se félicitent que le Parlement se soit prononcé en faveur de la centralisation et la vente collective des droits de retransmission par les organisateurs des manifestations sportives en tant que mécanisme de solidarité financière au sein du secteur professionnel de chaque discipline et vis-à-vis du sport amateur.
Selon les termes du traité de Lisbonne, l’action de l’Union vise « à développer la dimension européenne du sport, en promouvant l’équité et l’ouverture dans les compétitions sportives. »
La compétition sportive professionnelle ne sera équitable et ne connaîtra une saine concurrence sportive et économique, que si la même exigence financière et de bonne gestion est demandée à tous les clubs sportifs. Il est urgent de mettre en place une régulation concertée entre les instances sportives compétentes et les institutions européennes afin de garantir l'équité sportive et la stabilité économique et de contribuer à protéger le sport professionnel européen des dérives mafieuses dont il fait l'objet.
Les socialistes européens se félicitent que le Parlement ait demandé à ce que des mesures soient prises "pour atteindre la transparence financière et le contrôle des coûts dans le sport européen."
Il est regrettable que le Parlement n'ait pas exigé la mise en place d'un organe indépendant de contrôle financier des grands clubs de sports collectifs (football, basket, etc.).
Sans contrôle suffisant et indépendant, les chiffres d'affaires imposants que génèrent les grands clubs sportifs de haut niveau aiguisent tous les appétits. Dire, que les fédérations sportives sont à même de s'autocontrôler et de s'autoréguler, est équivalent à ne rien vouloir changer.
08:40 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sports, europe
10/05/2008
1968
08:27 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : livre, mai 68