Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

27/11/2020

Millions de victimes passées...et à venir

Impact

Olivier Norek

Michel Lafon

 

Travailleur humanitaire avant de devenir capitaine de la police judiciaire, puis écrivain, Olivier Norek tire le signal d'alarme sur le réchauffement climatique  à travers son dernier roman policier qui connait un vrai succès malgré la fermeture des librairies.

Le livre se termine avec une annexe de presque quarante pages de références sur les problèmes de pollution qu'il dénonce. A part Trump et ses partisans personne de censé ne conteste le constat. Les actions qui se déroulent dans le roman sont moins crédibles.

Le rappel des catastrophes passées, présentes et à venir ne sont pas inutiles.

 

"La seule pollution atmosphérique provoque neuf millions de morts par an. Un décès sur six dans le monde."

"Nous survivons dans un monde de financiers où les 1% les plus riches détiennent deux fois plus que tout le reste de l'humanité."

"Le GIEC calcule que 75% de la population mondiale sera victime de vagues de chaleur meurtrières, que celles-ci seront bientôt multipliées par six, et qu'elles dureront plus longtemps."

"Dans trente ans, entre la pollution, le manque d'eau potable, les famines et la montée des eaux, cinq milliards d'êtres humains seront en péril."

 

 

 

 

16:37 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : polar, environnement

15/04/2010

proposition équatorienne

Les Equatoriens ne manquent pas d'humour

 

Le gouvernement équatorien propose aux USA une aide de 2,5 millions de $ (1,8 million d'euros) s'ils ratifient, enfin, le protocole de Kyoto.

Le gouvernement équatorien souhaite un pacte climatique au niveau planétaire, réellement multilatéral, basé sur les normes et les protocoles de l'ONU.

 

05/05/2008

changer la fiscalité pour un développement durable

Une fiscalité environnementale progressive pour des modes de production et de consommation plus  écologiques

 

 

L'Union européenne est confrontée à des défis environnementaux. Elle a adopté un arsenal législatif dans le domaine environnemental, mais celui-ci s'avère insuffisant. Pour atteindre les objectifs fixés, il est proposé de recourir à des d'instruments économiques et de marché. S'ils offrent le moyen de les atteindre à un coût moindre et raisonnable, il faut veiller à tenir compte de quelques principes, mais surtout ne pas se limiter à leur viabilité économique. Il faut aussi les rendre acceptables socialement, notamment pour les personnes aux revenus faibles.

 

 

L'Union européenne et les Etats membres ont déjà adopté des instruments de marché. Cela va des redevances, des incitations financières, des taxes, à des systèmes d'échange de permis ou de quotas comme c'est le cas en ce qui concerne les émissions de CO2. La situation en matière d'instruments de marché pour l'environnement est très hétérogène entre les différents Etats membres.

 

 

S'il existe de bonnes initiatives dans certains Etats, elles entraînent parfois des effets négatifs dans les pays avoisinants. C'est le cas, par exemple, de l'Eurovignette en Allemagne qui a permis de réduire le trafic routier sur son territoire, mais en en détournant une partie vers les pays voisins, dont la France.

 

 

L'internalisation des coûts, notamment dans le domaine des transports, est un principe sur lequel nous devons nous appuyer et pour lequel nous devons prendre des mesures. Elle permettra de refléter dans les prix le coût des activités sur l'environnement et la santé.

 

 

D'autres principes doivent nous guider en matière d'élaboration et de mise en œuvre des instruments de marché: appliquer le principe du pollueur-payeur, assurer leur adéquation des instruments de marché au domaine couvert et à l'objectif recherché, etc.

 

 

Mais une réalité régulièrement oubliée doit être aussi rappelée. Primo, la part des taxes sur l'énergie représentent en moyenne 76 % de la fiscalité environnementale contre 21% pour les transports. Secundo, les ménages supportent une part très majoritaire des taxes environnementales, alors que les secteurs économiques sont les premiers consommateurs d'énergie, d'eau et de transports. Tertio, la part des taxes environnementales dans le PIB des États membres a diminué depuis cinq ans: en 2004, les recettes s'appuyant sur des taxes environnementales s'élevaient en moyenne à 2,9% du PIB dans l'Europe des 15.

 

 

Les Etats ne veulent, malheureusement,  pas entendre parler d'harmonisation fiscale.

 

 

Si les Européens doivent adapter leurs modes de vie et de consommation en les rendant respectueux de l'environnement, encore faut-il qu'ils aient un tel choix.

 

 

Pour être acceptés socialement, les efforts doivent être progressifs et ne pas pénaliser les foyers en situation financière difficile et ne pas en plonger d'autres dans la difficulté.

 

 

Il faut que cette fiscalité soit acceptée par l'ensemble des citoyens. Elle ne saurait être uniquement ressentie comme une contrainte supplémentaire imposée par l'Union européenne. Alors que le manque de pouvoir d'achat est au centre de nos préoccupations, il serait inadmissible d'instaurer une taxe unique. Celle-ci doit rester progressive aux revenus des ménages.

 

 

La Commission européenne propose de baisser la fiscalité sur le travail en lien avec la hausse de la fiscalité environnementale. De telles mesures doivent s'inscrire dans une réforme globale de la fiscalité sur la base des principes de solidarité et de justice sociale visant une répartition plus équitable entre les salariés, les consommateurs, les entreprises, les revenus du capital et les services financiers, pour atteindre les objectifs environnementaux et de justice sociale.

07:56 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, environnement

14/04/2008

à propos des incinérateurs soit disant "écologiques"

LES SOCIALISTES EUROPEENS SE MÉFIENT DU TOUR DE PASSE-PASSE DES INCINERATEURS SOIT-DISANT "ECOLOGIQUES"

 

 

La Commission de l'Environnement du Parlement Européen a soutenu hier la proposition de la députée socialiste autrichienne, Karin SCHEELE,  assurant la transparence et le contrôle dans la  prétendue reclassification des installations d'incinération en tant qu'installations de "récupération", plutôt que comme moyen d'élimination, dans le domaine du traitement des déchets. 

 

 

Une alliance entre la gauche et les verts a permis d'éviter la reclassification définitive des incinérateurs promue par la droite dans le rapport et qui, d'après le Groupe Socialiste, "aurait envoyé un mauvais message, à savoir que l'incinération est écologique".  "Bien au contraire -affirment les socialistes- dans le cadre de la hiérarchie des déchets, il fallait privilégier la réutilisation et le recyclage".

 

 

La stratégie menée par la droite consistait à utiliser le taux d'efficacité énergétique proposé par la Commission, afin de permettre la reclassification des incinérateurs lorsqu'un certain seuil d'efficacité énergétique serait atteint. Mais pour les socialistes, "la formule proposée par la Commission est inadmissible puisque, au moment du choix, ce coefficient pourrait privilégier et donner des avantages à l'incinération avant que à d'autres systèmes de traitement des déchets, lorsque le rapport entre énergie consommée et énergie produite le justifierait". 

 

 

La commission de l'Environnement du Parlement européen a donc soutenu l'amendement socialiste demandant á la Commission Européenne de réexaminer cette formule deux ans après l'entrée en vigueur de la Directive pour déterminer si l'effet escompté a été obtenu et si une telle initiative a constitué une incitation décisive en faveur du recyclage. En particulier, le rapport de la Commission Européenne doit indiquer pour chaque incinérateur quelle quantité d'énergie extérieure est utilisée et quelle quantité d'énergie, et sous quelle forme (électrique et thermique), est produite.

 

 

Les socialistes européens se sont  montrés très satisfaits par l'inclusion d'objectifs pour le recyclage et la réutilisation (que le Conseil avait refusé), ainsi que par l'inclusion de la "réduction" des déchets au même niveau que la "prévention" dans l'article sur la hiérarchie des déchets.

 

07:51 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : europe, environnement