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15/11/2009

Happy Sex

Happy Sex

 

Zep

 

Réservé aux adultes

 

Editions Delcourt

 

 

Titeuf est bien connu, surtout par les élèves de primaires, leurs parents et grands parents.

Son créateur, Zep, avait imaginé une initiation sexuelle, pour la Cité des sciences de La Villette, sous le titre "Le zizi sexuel".

 

Cette fois-ci il s'adresse directement aux adultes, parents et grands parents des lecteurs de Titeuf.

Quelques planches ont été publiées par Libération à la fin de l'été.

 

Une soixantaine de petites histoires dessinées, avec talent, pour nous faire sourire des petits problèmes sexuels... des autres.

Ce n'est pas porno, mais ce n'est pas non plus pour les bambins.

 

L'ensemble est tendre et drôle, dans l'esprit de Titeuf.

 

09:06 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, bd

14/11/2009

le vieux qui lisait des romans d'amour

Le vieux qui lisait des romans d'amour

 

Luis Sepulveda

 

Points P.70

Prix "Relais H" et Prix "France culture" 1992

 

 

Le livre est dédié à Chico Mendes, défenseur de la forêt amazonienne, assassiné avant la parution du livre.

Comme le faisait Chico Mendes,  ce livre parle des équilibres fragiles qui lient l'homme et son environnement.

 

C'est donc l'histoire d'un vieux (environ 60 ans...) qui vit dans la forêt amazonienne.

Venu là en colon, mais ne devant sa survie qu'à son amitié avec les indiens.

Autre avantage,  indiscutable : il savait lire, et dans ses lectures, ce qu'il préférait, c'était les romans d'amour...

 

Un tout petit livre,  par son format, qui a mérité le rare exploit d'être récompensé à la fois par le très populaire jury des "relais H" et par "France Culture"...

 

 

"Les pauvres pardonnent tout, sauf l'échec"

 

"Nul ne peut s'emparer de la foudre dans le ciel, et nul ne peut s'approprier le bonheur de l'autre au moment de l'abandon"

 

"Il possédait l'antidote contre le redoutable venin de la vieillesse. Il savait lire"

 

08:03 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : littérature

13/11/2009

Julie et Julia

Julie & Julia

 

De Nora Ephron

 

Avec Meryl Streep

 

Deux histoires qui se rejoignent : d'une part Julia, épouse de diplomate en poste à Paris, qui ne sait pas quoi faire de ses journées (fabriquer des chapeaux ? Jouer au bridge ?), qui aime manger, et qui découvre qu'il n'existe pas, à l'époque, de livre de cuisine française en anglais ; d'autre part Julie, jeune femme d'aujourd'hui, qui vit à New-York, qui ne se plaît pas dans son travail, qui aime cuisiner, qui se lance dans les recettes de Julia, et tient un blog quotidien pour raconter ses expériences culinaires.

 

Une, mauvaise, blague, américaine, dit que la cuisine française a trois secrets : 1) le beurre, 2) le beurre, 3) le beurre. Et c'est ce que le film, malheureusement,  a tendance à laisser croire. Etudiant la géographie, j'ai appris qu'il y avait trois France : celle où la cuisine se fait au beurre, celle où la cuisine se fait à la graisse (de porc ou de volaille, oie ou canard), et celle où la cuisine se fait à l'huile d'olive. Le cassoulet ne se fait pas avec du beurre ! L'aïoli non plus !

 

Julie découvre les charmes du blog, de ces anonymes qui viennent sans laisser de commentaires, donc d'autre trace que la comptabilisation de leur passage. Le lien invisible qui se forme. Ce sentiment d'être attendu, et donc l'obligation d'écrire.

Les blogs de cuisine sont, après ceux consacrés au sexe, les plus visités...

 

Un film drôle,  gourmant, qui donne envie de goûter à ces recettes qui sortent de l'ordinaire, joué avec gourmandise par Mery Streep déchaînée, qui en fait des "tonnes" et assure le spectacle.

 

 

 

08:11 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

12/11/2009

Les veines ouvertes de l'Amérique latine

Les veines ouvertes de l'Amérique latine

 

Eduardo Galeano

 

L'histoire implacable du pillage d'un continent

 

Le livre que Chavez a offert à Obama

 

Terre humaine poche

Pocket N°3022

 

 

Eduardo Galeano n'est pas universitaire, il est journaliste, et a voulu écrire un livre pour le grand public. "Auteur non spécialisé s'adressant à un public également non spécialisé".

 

La première édition de ce livre, en espagnol, date de 1971. Ce n'est donc pas un livre d'actualité, mais un livre qui raconte l'histoire du pillage du continent sud-américain, d'abord par les conquistadors espagnols, puis par le capitalisme, européen pour commencer, américain pour continuer, avec la collaboration active d'une bourgeoisie locale prédatrice.

"Les ports étaient les déversoirs par où se dilapidaient les revenus nationaux".

 

Il n'y a pas eu d'accumulation primitive d'un capitalisme local productif, celui-ci étant détourné pour la construction de palais, l'achat de nouvelles terres et dans les activités spéculatives, "malade d'apparat et de gaspillage".

 

Les cultures vivrières disparurent au profit des cultures d'exportation (sucre, cacao, caoutchouc, coton, bananes, café), nées de la demande européenne, nécessitant une main d'œuvre très bon marché, esclave pour commencer. " Le latifundio actuel descend en ligne directe de la plantation coloniale". "Les hommes politiques ont appris que la meilleure façon de ne pas faire de réforme agraire et de l'invoquer sans arrêt".

 

"Il arrive avec le pétrole ce qui arrive avec le café ou la viande : les pays riches gagnent beaucoup plus à le consommer que les pays pauvres à le produire". "Le pétrole imprègne présidents et dictateurs".

 

"L'échange mutuel de marchandises constitue, avec les investissements directs à l'extérieur et les emprunts, la camisole de force de la division internationale du travail", phrase qui reste d'une brûlante actualité, et qui pourrait se méditer en Afrique autant qu'en Amérique latine.

 

"Les rétributions de misère empêchèrent le développement d'un marché intérieur de consommation".

"Les bottes des dictateurs ne tardèrent pas à immobiliser les couvercles des marmites en ébullition". "Les dictatures s'efforçaient de tenter les capitalistes étrangers : elles leur offrait le pays comme les proxénètes offrent une femme".

 

A la manière des écrivains voyageurs, Galeano retourne sur les traces du passé et confronte celui-ci au présent.

 

"Il nous manquait une condition essentielle pour constituer une grande et seule nation : la communauté économique", mais "quelle communauté peuvent former des pays qui n'ont même pas réussi à faire leur unité nationale ?"

 

Pour le peuple, l'enjeu est clair : "récupérer les ressources usurpées équivaut à récupérer notre destin". "Certains croient que le destin repose sur les genoux des dieux, mais la vérité est qu'il travaille, comme un destin brûlant, dans les consciences des hommes", et pour terminer une note d'espoir : "Dans l'histoire des hommes, chaque acte de destruction trouve tôt ou tard sa réponse dans un acte créatif".

 

 

Le propos est un peu affaibli par le panégyrique de Cuba, et par des affirmations touchantes mais un peu ridicules, comme "Dans une société socialiste, les travailleurs ne sont pas mus par la jalousie"...

 

11/11/2009

Hedge Funds : rien n'est réglé

FONDS SPECULATIFS:  REFUSER TOUT ACCORD AU RABAIS

 

 

La tournure des discussions sur une future régulation européenne des fonds d'investissement alternatifs est inquiétante.

 

Les négociations entre ministres européens des finances ne vont pas dans la bonne direction.

 

La présidence suédoise cherche visiblement à obtenir un accord avant la fin de l'année,  mais les concessions actuellement sur la table paraissent trop élevées.

 

Nous voulons un dispositif efficace pour garantir la transparence et la surveillance de ces fonds spéculatifs. Tous les Fonds sans exception doivent être couverts par la future réglementation conforme aux conclusions du Conseil européen du 7 novembre 2008 dans lesquelles les chefs d'Etat et de gouvernements de l'UE soulignaient qu'"aucune institution financière, aucun segment de marché, aucune juridiction ne doit échapper à la régulation ou à la supervision".

 

08:26 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe