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26/12/2010

Pas seulement une enquête policière

Qui a tué Palomino Molero ?

 

Mario Vargas Llosa

 

Prix Nobel de littérature 2010

 

Folio 2035

 

 

« Bordel de merde, de vérole de cul ! », ainsi commence ce roman du futur prix Nobel de littérature qui, longtemps, n’a pas du se lever de bonne heure…

 

Le cadavre, affreusement mutilé, d’un jeune homme est retrouvé dans la campagne.

Le lieutenant de gendarmerie Silva, et son adjoint, le sergent Lituma, mènent l’enquête, qui les mène rapidement vers la base militaire.

 

L’enquête policière est l’occasion de montrer la pauvreté de la population, le racisme à l’égard des métis, l’impunité dont profitent les militaires, et une galerie de portraits de personnages attachants.

 

 

« Jamais un amour ne lui avait paru assez impérieux  pour risquer sa vie, ou pour défier le monde entier. »

« L’amour avait brisé les préjugés sociaux et raciaux, l’abîme économique ».

 

« Chaque fois que rote une mouche, toi tu chies dans ton froc »

08:36 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature

23/12/2010

Logicomix : logique !

Logicomix

Apostolos Doxiadis et Christos Papadimitriou

Dessins d’Alecos Papadatos

Couleurs Annie Di Donna

Editions Vuibert

 

Un « roman graphique » qui, assurément, sort de l’ordinaire : à la recherche des fondements logiques des mathématiques, largement à travers les expériences de Bertrand Russell, philosophe, mathématicien, logicien, pacifiste.

« Une forme parfaite pour les histoires de héros à la poursuite de grands objectifs ». Et le chemin pour y parvenir, à la limite des possibilités de la raison, et donc en tombant parfois dans la folie, ou, du moins, dans l’inaptitude pour la vie journalière.

Le concept, les personnages, l’action, les dialogues, les dessins, les couleurs, tout est bien, même si, comme moi, vous n’avez jamais été très porté sur les mathématiques.

 

« Les philosophes, ils sont tous « grands » et tous en total désaccord ».

« Ce que fait la logique, c’est qu’elle utilise des combinaisons de connus pour arriver à l’inconnu. »

« Peut-être ce qui les amène à la logique, c’est la peur de l’ambiguïté et de l’émotion »

« Si tu veux apprendre quelque chose, pars en voyage » (Proverbe allemand)

« J’étais trop excité par les idées neuves pour m’attarder sur les émotions » (Russell)

« Dans notre science (les mathématiques), il n’y a pas de connaissance interdite »

 « L’argent corrompt, donc donnons le aux corrompus »

15:04 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd

Logicomix : logique !

Logicomix

Apostolos Doxiadis et Christos Papadimitriou

Dessins d’Alecos Papadatos

Couleurs Annie Di Donna

Editions Vuibert

 

Un « roman graphique » qui, assurément, sort de l’ordinaire : à la recherche des fondements logiques des mathématiques, largement à travers les expériences de Bertrand Russell, philosophe, mathématicien, logicien, pacifiste.

« Une forme parfaite pour les histoires de héros à la poursuite de grands objectifs ». Et le chemin pour y parvenir, à la limite des possibilités de la raison, et donc en tombant parfois dans la folie, ou, du moins, dans l’inaptitude pour la vie journalière.

Le concept, les personnages, l’action, les dialogues, les dessins, les couleurs, tout est bien, même si, comme moi, vous n’avez jamais été très porté sur les mathématiques.

 

« Les philosophes, ils sont tous « grands » et tous en total désaccord ».

« Ce que fait la logique, c’est qu’elle utilise des combinaisons de connus pour arriver à l’inconnu. »

« Peut-être ce qui les amène à la logique, c’est la peur de l’ambiguïté et de l’émotion »

« Si tu veux apprendre quelque chose, pars en voyage » (Proverbe allemand)

« J’étais trop excité par les idées neuves pour m’attarder sur les émotions » (Russell)

« Dans notre science (les mathématiques), il n’y a pas de connaissance interdite »

 « L’argent corrompt, donc donnons le aux corrompus »

15:04 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd

22/12/2010

Le Président... du Languedoc-Roussillon

Le Président

 

D’Yves Jeuland

 

Avec Georges Frêche

 

 

« Je ne suis pas un journaliste, je suis un cinéaste », affirme le réalisateur.

Il fait du cinéma, Georges Frêche également !

 

Jeuland a filmé pendant des heures (115),  pour ne garder que 90 minutes. Il a donc fait un choix : de la campagne électorale de Frêche, on voit essentiellement « le Président » avec son directeur de cabinet et son responsable de la communication. C’est donc ce dernier aspect qui est privilégié. Les autres têtes de listes, départementales ne sont aperçues qu’à l’occasion de la « photo de famille ».

Les conseils de communication sont simples : ne pas hésiter à mentir, à gonfler les chiffres avec aplomb, mais aussi élever le débat, utiliser les attaques des responsables du PS (voir le livre « journal d’une curée de campagne »), surtout ne pas attaquer Hélène Mandroux. Mais Frêche a un compte à régler avec celle qu’il avait choisie pour lui succéder à la mairie, il ne peut donc pas s’empêcher d’être cinglant à son égard.

 

« L’assassinat, c’est la règle de la vie politique, donc moi, je tue le premier, et après, je pleure… »

« J’ai fait trente campagnes électorales : trois en étant sérieux, sur les problèmes de fond, et je les ai perdues, et pendant toutes les autres j’ai raconté des conneries, y compris des histoires de cul, et les gens ont adoré, et j’ai gagné… »

 

J’ai retenu ces deux citations du film. Je crois qu’elles résument bien à la fois le film et le personnage.

 

On voit Frêche mentir effrontément, sur sa famille, mais je l’ai cru quand il dit qu’il est « épuisé », « au bout du rouleau ». Facile à dire puisqu’il est décédé avant d’avoir vu le film, et que ce décès lui donne une dimension supplémentaire, dramatique. Mais on voit bien que la fin est proche, que le gladiateur mène son dernier combat, contre la « retraite », dont il ne veut pas entendre parler. Ce n’est pas pour l’argent qu’il se bat, mais pour le pouvoir qui lui permet de vivre encore.

 

J’ai vu le film dans le cinéma d’une petite ville du Gard. Le public avait entre mon âge et celui de Frêche. Et le public réagissait, il savait bien que qui il s’agissait. Un taux de notoriété record, comme Ségolène, essentiellement en raison de ces années passées à la mairie du chef lieu de région.

     

Ultime provocation, puisqu’il est beaucoup question de sa décision controversée d’installer les statues de « grands » hommes à Montpellier, malgré les conseils de ses « conseillers »,  il salue sa victoire,  le poing levé,  par « Vive Mao, vive Lénine, vive le Languedoc-Roussillon ! »

08:08 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

21/12/2010

la dernière campagne de Septiman 1er

Journal d'une curée de campagne

 

Gérard Laudinas

 

Editions "Au diable Vauvert"

 

 

La campagne en question est celle de Georges Frêche, Président de la Région Languedoc Roussillon, pour sa réélection.

Gérard Laudinas a suivi cette campagne pour le compte du quotidien languedocien Midi libre.

Ce petit livre est publié par les éditions "Au diable Vauvert", situées, comme son nom le laisse deviner à Vauvert, dans le Gard. Elles sont dirigées par Huguette Bouchardeau, ancienne ministre, ancienne responsable nationale du PSU, que les moins de 30 ne peuvent connaître que par les livres d'histoire contemporaine.

 

La démonstration de Laudinas est simple : l'affrontement Aubry / Frêche était un échange "gagnant / gagnant" : Aubry se donnait une image morale, et Frêche pouvait jouer les victimes du parisianisme, rejouer le midi opprimé par les nouveaux Simon de Montfort. Solidariser autour de lui tous ces Méridionaux qui n'ont rien oublié du martyr des Cathares et des Camisards. "Ce midi rouge, "terre d'honneur et de résistance".

 

Au fil des pages, on découvre quelques uns des qualificatifs attribués à Georges 1er, l'ancien maire de Montpellier, "diplômée de la faculté de l'embarras et de l'embrouille", ce "fripon anarcho-libertaire", "Septiman 1er", "Néron de feu Septimanie", Président Maximo, "tête de gondole de la politique discount, qui écrase jusqu'au prix de vertu", "au lit comme à table, un cochon", "gourou d'une secte", "parrain ayant érigé un système mafieux organisé autour du mensonge, de la menace et de l'achat de conscience", "incorrigible despote, cruel et dominateur", "belle vitrine sans rien dans le magasin", "puits de sciences sans conscience", "mégalomaniaque", "grosse Bertha de l'argot politique"

 

Laudinas, journaliste expérimenté, aurait, quand même du faire attention à quelques erreurs, par exemple :

- Ce n'était pas Fabius, mais Rocard qui était Premier ministre au moment du congrès de Rennes ;

- C'est après le congrès de Reims et non d'Arras qu'Aubry est devenue Première secrétaire du PS (je n'ai aucun souvenir d'un congrès à Arras depuis au moins 40 ans)

- Lors des dernières élections européennes la liste Sud-ouest n'était pas conduite par Gilles Savary, mais par Kader Arif.

 

Florilège de citations :

 

"On peut tout entendre, quand on est convaincu que celui que le dit n'en pense pas un traître mot"

 

"Il y a un temps pour s'écharper, puis pour se battre et gagner"

 

"En politique, il faut toujours avoir un coup d'avance, et préparer, même dans la défaite, la victoire à venir"

 

"C'est à la fin de la foire que l'on comptera les bouses"

 

 

"La provocation est une façon de remettre la réalité sur ses pieds" (Brecht)

 

"Un marxiste ne vient au monde que pour foutre le bordel" (Ernesto Che Guevarra)

 

"Si les hommes savaient ce qu'ils disent les uns des autres, il n'y aurait pas quatre amis au monde" (Blaise Pascal)

 

"Quand à moi je marche, empanaché d'indépendance et de franchise" (Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac")

 

"On ne peut pas faire pousser les fleurs en leur tirant dessus" (Vaclav Havel)

 

"La morale n'est qu'une faiblesse de la cervelle" (Arthur Rimbaud)

 

"En politique, le plus important ce n'est pas l'instant, mais la trajectoire et le sens" (Jean Jaurès)

 

"Qui ferme la bouche ne montre pas les dents"

 

"Quand on se fout de la morale, le moral est ailleurs" (Albert Willemetz)

 

"En persévérant dans sa folie on devient sage" (William Blake)

 

"En politique il n'y a pas de traîtres, il n'y a que des perdants" (André Therive)

 

07:57 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique