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03/04/2011

Peur sur la ville

Exposition de photos à la monnaie de Paris

Paris Match a ouvert ses archives.
Est-il possible de mettre sur le même plan la lutte urbaine pour la libération de Paris, Mai 68 et les attentats terroristes ?

La surprise vient de la dernière salle de l'exposition. Surprise qui ne devrait pas en être une puisque l'affiche de l'exposition montre une de ces photos montages qui juxtaposent des monuments de Paris (sur l'affiche : l'arc de triomphe) et des scènes de guerre, généralement du Liban. L'effet est aussi saisissant qu'inquiétant.

02/04/2011

littérature nordique

Le septième fils

 

Arni Thorarinsson

 

Editions Métaillé noir

 

 

Le salon du livre de Paris mettait cette année en vedette la littérature nordique.

Depuis Millénium, le polar noir nordique prolifère avec succès.

J'avais bien aimé "Le dresseur d'insecte" de l'Islandais Arni, fils de Thorarins.

 

"L'idée du septième fils plonge ses racines dans le pouvoir magique et le caractère sacré associé au chiffre 7, celui de l'univers, du ciel et de la terre. Celui de la vie. Dans l'islam,  il est le symbole de la perfection et de la bonté. Adam avait sept fils".

 

Ce "Septième fils" nous plonge dans l'Islande profonde. Cette fois-ci celle des "Fjords de l'Ouest" et ses quotas de pêche. Une région qui a perdu le quart de sa population en vingt ans, avec la fin de l'industrie du poisson.

"Ils nous ont volé le quota de pêche pour nous imposer celui des races et des sexes."

 

Un politicien brillant, qui aurait pu prétendre au poste de "Premier Secrétaire" du Parti Socialiste islandais, originaire de la région, est retrouvé dans le port de Reykjavik, les cervicales brisées.

"Il n'est pas facile d'être le premier secrétaire d'un parti aussi éclaté que le nôtre" (Il s'agit du PS islandais,  toute ressemblance serait fortuite...)

"Ce n'est pas en se pavanant comme un prince qu'on séduit les électeurs du Parti Socialiste"

"Les femmes des dirigeants politiques sont évidemment censées être vues plutôt qu'entendues"

"Les hommes politiques disent volontiers du mal de ceux dont ils se sentent menacés"

 

Quasiment au même moment, une ancienne gloire nationale du foot, également originaire des "fjords de l'ouest" est retrouvée assassiné dans un camping car volé et incendié.

 

Einar, "journaleux fouineur", mène l'enquête. Une nouvelle occasion de mieux connaître ce petit pays qui adhérera, peut-être, à l'Union européenne.

"Je me dis parfois que l'Islande est devenue une Nation qui a perdu tout sens de l'Etat.

- Et qu'est-ce qui a remplacé l'Etat ?

- Le Marché."

 

 

"Ce qui bousille les gens partout dans le monde ? La cupidité, l'indifférence et l'irrespect."

 

"Sa richesse fut de ne jamais nuire"

 

"Ceux qui se croient omniscients sont insupportables pour les autres qui, comme nous, le sont"

 

"Tous ceux qui prétendent y voir clair dans le jeu des femmes se mettent le doigt dans l'œil"

 

"Il m'a toujours semblé facile de pardonner, mais difficile d'oublier"

 

"Peut-être le "chez soi", c'est simplement le lieu où l'on compte pour les autres"

 

08:25 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature

01/04/2011

Ma part du gâteau

Ma part du gâteau

 

Cédric Klapish

 

Avec Karin Viard et Gilles Lellouche

 

 

Lui (Gilles Lellouche),  et un requin de la finance. Il gagne des dizaines de milliers d'euros,  en deux clics, en spéculant sur une variation d'un centime sur le cours du $. Faire des profits en faisant fermer une usine lui est aussi naturel que de partir en escapade à Venise pour séduire une jeune femme mannequin. Il n'est pas méchant, tout simplement inconscient de la vraie vie des gens, comme le prouve une scène dans laquelle il parle de la rémunération de la baby-sitter. Il veut simplement sa "part du gâteau". Cynique ?

 

Elle (Karin Viard, sur qui repose le film et qui fait un grand numéro d'actrice) est mère séparée, vient d'être licenciée pour cause de fermeture de l'usine dans laquelle elle travaillait,  à Dunkerque. Le seul secteur porteur dans lequel il est possible de retrouver du travail, c'est le nettoyage. Le témoignage de Florence Aubenas dans "Quai de Ouistreham" n'est pas loin.

 

Bien entendu c'est chez ce jeune "trader" qui a fait fermer son usine qu'elle se retrouve à faire les ménages.

Il y a rapprochement, jusqu'à un certain point, les deux mondes manquant de possibilités de compréhension réciproque. Caricatural et manichéen ? Ce n'est pas "Le femmes du 6ème étage"...

 

Comédie sociale grinçante, elle fait penser à "We want sex equality", sauf que l'on n'est plus à la fin des années 60. La lutte n'est pas pour une amélioration mais pour toucher des indemnités de licenciements après la fermeture de l'usine.

Mieux vaut en rire ?

 

08:25 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)