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20/04/2011

difficile d'entrer !

Je ne verrai pas Okinawa

 

Aurélia Aurita

 

Les impressions nouvelles

 

 

J'ai déjà dit tout le bien que je pense de la fraîcheur et de la spontanéité d'Aurélia Aurita, rendue, à juste titre, célèbre pour son "Fraise et chocolat", qui a "fait le buzz".

 

Dans cet album, placé sous le patronage d'Orwell (1984), elle raconte ses démêlés ubuesques contre la machine administrative nippone, chargée de veiller à ce que personne ne vienne voler les emplois des vrais Japonais. Plus difficile pour une dessinatrice de bandes dessinées que pour les infirmières philippines, dont les personnes âgées du Japon ont besoin, et qui ont le droit de venir travailler, en échange du libre accès des automobiles japonaises au marché philippin.

 

Cela commence par la file d'attente,  interminable,  pour donner ses empreintes et se faire prendre en photo. Les heures d'attente sans explication. Les questions absurdes pour voir ce qui peut se cacher derrière ce visa de touriste de trois mois, pourtant accordé avant de partir, et assorti d'un billet de retour. Elle aime le Japon et ses fonctionnaires n'arrivent pas à la dégoûter d'y venir en toute légalité, avec de l'argent, malgré l'impression prégnante d'humiliation. Et pourtant elle n'est pas noire...On peut imaginer ce que peuvent ressentir les Africains débarquant à Roissy !

 

08:42 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd

19/04/2011

Maire courage

Les vérités d'Helene Mandroux
Éditions "Au diable Vauvert"

Livre né sous une mauvaise étoile, puisque se télescopant avec la mort de George Frêche avec qui elle avait quelques comptes à régler après leurs scores respectifs aux élections régionales.
Helene Mandroux, médecin, devenue, par la volonté de GF adjoint chargée des finances, puis maire de Montpellier. Pour combien de temps encore ?
Ce livre est publié "Au diable Vauvert", comme "Indignez vous" de Stephane Essel.

Être de gauche, c'est refuser l'idée que l'organisation sociale est construite une fois pour toutes sur un modèle inégalitaire

Je ne suis qu'un grain de sable à l'échelle de l'humanité mais en accumulant les grains de sable, on peut former une dune

Il ne faut jamais oublier pourquoi des femmes et des hommes ont voté pour toi

Il est indispensable que chacun puisse s'épanouir et exister au sens plein du mot...comme dans un couple !

Ne plus apprendre, c'est le commencement de la fin

Il ne faut pas jeter la politique, il faut jeter les politiciens qui ne respectent aucune valeur

La politique, c'est l'humain

Le spectacle humain est passionnant

Ma tolérance s'arrête là où commence l'intolérance envers les autres

Résister, dire la vérité isole aujourd'hui, mais dessine inexorablement l'avenir

18/04/2011

Cévennes

Beaux livres "déclics"
Petit futé

Texte d'Alain Martinez
Photo d Jean-Louis Aubert


Unbeau petit livre qui donne envie d'aller dans cette région peu connue.
Les photos sont superbes et le texte clair.
Il ne manque que de petites cartes pour situer les paysages.
Tout commence à la préhistoire. Puis vinrent les Romains.
J'ignorais que là se situait la "frontière entre les Francs et les Wisigoths.
Beaucoup plus tard la résistance des Huguenots après la révocation de l'Edit de Nantes.
La laine et la soie.
L'opposition entre calcaire, granit et schiste.
Les terrasses cultivées.
J'ai noté également quelques spécialités culinaires...
Bref, un livre qui fait rêver et donne envie de retourner au mont Aigoual et à Meyrueis !

17/04/2011

La nuit sera chaude

Au théâtre de la renaissance
Avec Josiane Balasko


Balasko en femme fatale, capable de séduire les hommes d'un seul regard et de les transformer en esclaves sexuels. Vous n'y auriez pas pensé ? Tel est le ressort comique de la pièce. Malheureusement quasiment le seul, et le public rit peu dans cette pièce de divertissement.
Balasko fait plus qu'éclipser ses partenaires :

12:04 Publié dans Téâtre | Lien permanent | Commentaires (0)

16/04/2011

polar norvégien

L'écriture sur le mur

 

Gunnar Staalesen

 

Gaïa Polar

 

 

Il n'y a pas que les polars nordiques dans la vie, mais je vais quand même vous parler de l'excellent auteur norvégien Gunnar Staalesen et du personnage qu'il a créé : le détective privé, ancien travailleur social,  Varg Veum.

 

Je viens de lire, avec plaisir,  son dernier roman, et cela m'a donné envie d'en lire d'autres. Ils sont publiés chez "Folio policier".

 

Varg Veum, qui écoute le saxophoniste Ben Webster, ce qui est un très bon signe,  est chargé de retrouver une adolescente, lycéenne, disparue sans laisser de trace. A sa suite nous découvrons le monde de la prostitution de très jeunes femmes, pas obligatoirement droguées, pas obligatoirement d'un milieu défavorisé ou d'une famille éclatée.

Le social rejoint largement le policier, et j'aime ça !

 

 

"Les enfants sont l'écriture sur le mur pour nous. S'ils ont des problèmes, nous en avons aussi."

 

"Les enfants vont et viennent. Avant que vous ayez eu le temps de vous en rendre compte, ils sont grands et disparaissent."

 

"Qui subit une pression sans cesse croissante, et de constantes réductions de budget ? Les infirmières, les enseignants, les employés de la poste..."

 

"Je fis démarrer le moteur. Qui s'alluma comme une veuve  de marin, au tout premier contact."

 

"Le bonheur est une sensation fugace, aussi facile à saisir qu'un rayon de lune"

 

"Le chemin jusqu'au cœur de certains hommes impose d'en appeler à leur vanité"

 

08:38 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature