15/11/2012
Hollywood au secours de la CIA
Argo
De et avec Ben Affleck
1979 : les "gardiens de la révolution" iranienne, prennent 52 personnes en otage à l'ambassade américaine de Téhéran. Six parviennent à s'échapper et se réfugient à l'ambassade du Canada. Un agent de la CIA est chargé de les "exfiltrer". Avec la complicité d'un producteur d'Hollywood, il invente le tournage d'un film. Les fugitifs se feront passer pour l'équipe technique du film.
Si un bon film, c'est d'abord une bonne histoire, celui-ci est excellent, inspirée d'une histoire vraie, "déclassifiée" des archives de la CIA en 1997, bien racontée, avec une tension permanente, jusqu'au dénouement.
Les relations humaines entre les personnages confrontées à la peur sont bien décrites.
Ce que le film ne raconte pas, c'est que cette prise d'otages a coûté à Jimmy Carter sa réélection et a permis celle de Ronald Reagan...
08:32 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : cinéma
09/11/2012
James Bond tombe du ciel
Skyfall
De Sam Mendes
Avec Daniel Craig, Javier Bardem
Judi Dench, Naomie Harris
23e James Bond en 50 ans, justement sur le thème du vieillissement du héros, et de sa cheffe, "M".
Les scènes d'action sont spectaculaires et divertiront celles et ceux qui aiment le genre.
Comme souvent avec Bond, la crédibilité n'est pas la caractéristique dominante.
Il n'y a pas d'intrigue, donc aucun suspens.
La distanciation donne une touche d'humour qui rend le tout moins pesant.
08:48 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : cinéma
02/11/2012
Nicole Kidman dans les marais
The Paperboy
De Lee Daniel
Avec Nicole Kidman, Matthew McConaughey,
Zac Effron, John Cusak
N'était-il pas possible d'attendre mieux du réalisateur de "Precious" ?
Le film n'est pas sauvé par l'utilisation à contre emploi de Nicole Kidman et de John Cusak.
L'ambiance a beau être moite, poisseuse, parfois fangeuse, trois scènes "soft" à allusions sexuelles ne la rendent pas torride.
Ce n'est pas un "thriller" non plus : aucun suspens ! L'enquête des journalistes tourne court, et personne ne semble plus se préoccuper de la culpabilité ou de l'innocence de l'accusé.
Reste un petit tableau d'une certaine Amérique rurale des années 60.
Pour information : le "paperboy" est celui qui distribue les journaux à domicile : ce qui n'apporte rien au scénario.
08:08 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
26/10/2012
Hope Springs
Tous les espoirs sont permis
De David Frankel
Avec Meryl Streep et Tommy Lee Jones
Après plus de trente ans de mariage, la vie de couple ronronne. Monsieur après son travail, s'endort en regardant le golf à la télévision. Il considère que tout va bien, puisqu'il a payé un nouveau frigidaire à son épouse à l'occasion de Noël. Madame n'a pas de petits enfants pour s'occuper. En surfant sur le net elle trouve une publicité pour une thérapie familiale. Elle y traine son mari, pour le moins réticent.
Il s'ensuit quelques gags très soft sur la sexualité fantasmée des sexagénaires.
Et tout cela se termine par des engagements et des bonnes intentions qui permettront de vivre encore longtemps ensemble.
Cette comédie romantique, et qui s'assume comme telle, vaut surtout par l'alchimie des deux acteurs. Tommy Lee Jones est bourru à souhait et Meryl Streep démontre qu'elle a du charme et un vrai talent comique.
Leurs deux personnages sont tellement caricaturaux qu'ils nous permettent de nous rassurer : aucune femme n'est aussi godiche, aucun homme aussi butor (pas moi en tout cas...).
08:10 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
21/10/2012
Ruby Sparks
Elle s'appelle Ruby
De Jonathan Dayton et Valérie Faris
Avec Zoe Kazan et Paul Dano
Toute l'équipe de "Little Miss Sunshine" s'est reformée pour nous raconter l'histoire d'un écrivain, en panne d'inspiration, après avoir connu le succès avec son premier roman.
Son psy lui suggère de décrire la femme idéale. Et sous sa plume, elle devient réalité. Y compris dans ses actions.
Zoe Kazan, petite fille d'Eli, a largement contribué à l'écriture du scénario, et elle s'est taillé un rôle sur mesures pour jouer tous les états d'âme, de la joie à la tristesse, de la dépendance à l'indifférence. Le film repose beaucoup sur ses épaules.
J'ai eu un peu de mal à adopter le prolégomène initial. Impossible fantasme de croire qu'une personne réelle peut devenir un jouet dont on tire les ficelles, comme Pinocchio.
08:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma