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22/06/2013

Khadra de nouveau adapté au cinéma

L'attentat (le film)

 

D'après le roman de Yasmina Khadra

 

De Ziad Doueiri

 

Avec Ali Suliman

 

 

 

Khadra de nouveau adapté au cinéma.

Un film tourné à Tel-Aviv et Naplouse par un cinéaste libanais que sa double nationalité américaine a aidé à travailler.

 

L'histoire est poignante, mais sans pleurnicheries : un arabe israélien, chirurgien, opère en urgence les victimes d'un attentat suicide. Il apprend alors que la kamikaze n'était autre que son épouse. "Pourquoi une femme belle et intelligente, adulée par ses amies majoritairement juives, a pu tout remettre en question ?"

 

Il cherche alors à comprendre, se rend compte qu'il connaissait mal celle qui partageait sa vie, se rend compte également de toute l'ambigüité de sa situation de Palestinien si bien intégré dans la société israélienne, alors que le lot quotidien des Palestiniens est l'humiliation, au milieu d'un conflit qu'il n'a pas choisi mais qui s'impose à lui.

 

A la recherche de la cause de la décision de son épouse, il se retrouve en fait à la découverte de lui même.

 

 

Je rappelle qu'avant d'être adapté au cinéma, ce roman de Yasmina Khadra a été adapté dans une BD particulièrement réussie par Loïc Dauvillier et Glen Chapron.

 

 

08:01 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

14/06/2013

The great Gatsby

Gatsby le magnifique

 

De Baz Luhrmann

 

Avec Leonardo Di Caprio, Tobey Maguire, Carey Mulligan

 

D'après le roman de F. Scott Fitzgerald

 

 

1922, après la Grande guerre. Les mœurs se relâchent. Les femmes s'émancipent et coupent leurs cheveux, à la "garçonne". Sont à la mode le tango, le charleston, le jazz.

 

L'aristocratie des rentiers oisifs est réticente à fréquenter les nouveaux riches, dont l'origine de la fortune est incertaine.

 

C'est le temps de la prohibition de l'alcool. Ce qui n'empêche pas les gens de consommer. Et permet la fortune des trafiquants.

 

J'ai revu, en DVD, la version de 74, et je ne comprends pas l'utilité de ce remake. Chacun(e) est libre de préférer Leonardo à Robert Redford, Carey Mulligan à Mia Farrow, mais était-il indispensable de présenter un décalque, de deux heures et demie,  suivant de la même façon le même récit tiré du roman ?

Peut-être avec un peu plus encore de paillettes, de luxe, de bruit ?

 

Le film a été tourné en Australie, pays du réalisateur, comme son "Moulin rouge" de pacotille, que je n'avais pas aimé...

 

08:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

07/06/2013

Passé, présent, futur...et Bérénice Béjo

Le passé

 

Prix "Jury œcuménique" Cannes 2013

Prix "MEDIA" de l'Union européenne

 

D'Asghar Farhadi

 

Avec Bérénice Béjo Prix d'interprétation féminine Cannes 2013

Tahar Rahim, Ali Mosafa, Pauline Burlet

 

 

Un couple séparé depuis plusieurs années. A la demande de la future ex-épouse, le futur ex-mari revient d'Iran pour les formalités du divorce. Mais les choses ne sont pas toujours simples entre des personnes qui se sont aimées.

 

Les sentiments sont tenaillés entre le passé et le présent. Chacun connaît un conflit interne d'où la jalousie n'est pas absente.

 

Et, au milieu, il y a des enfants qui souffrent des choix des adultes.

 

Il ne s'agit pas d'un film d'action, mais la recherche des causes du mal être de l'adolescente (Pauline Burlet qui ressemble à Marion Cotillard) se suit comme une intrigue policière, pleine de rebondissements à la recherche de la vérité.

 

 

08:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

31/05/2013

une chanson pour Marion

A song for Marion

 

De Paul Andrew Williams

 

Avec Terence Stamp, Vanessa Redgrave, Gemma Arterton

 

 

Je n'aime pas pleurer au cinéma, mais je n'ai pas pu l'éviter !

 

La série des films de vieux continue.

A Durham, dans le nord de l'Angleterre, dans un milieu modeste, Marion (Vanessa Redgrave) et son mari (Terence Stamp) coulent une retraite marquée par la routine.

Lui, bourru,  va jouer aux dominos avec ses copains chaque semaine.

Elle va à la chorale municipale.

Leurs relations avec leur fils, garagiste, sont un peu distantes. Le père et le fils ont du mal à communiquer.

 

Jusqu'au moment où le médecin annonce que la période de rémission est terminée et que l'échéance fatale est proche pour Marion.

Si une telle situation m'arrivait je demande à mon épouse de me faire chaque semaine un "suprême au chocolat", jusqu'à ce que mort s'en suive !

Marion décide de ne rien changer à sa vie et de continuer, plus que jamais, à chanter à la chorale, jusqu'à son décès.

Son mari est, bien entendu, complètement perdu, s'enferme dans son chagrin, dans un premier temps, avant de se rapprocher de son fils et de la chorale, où il finit par prendre la place de son épouse.

Il est vrai que la charmante Gemma Arterton est aussi motivante que motivée.

 

Un film plein de sensibilité. Les trois acteurs font tellement bien passer les émotions qu'il est difficile de ne pas craquer...

 

 

08:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

29/05/2013

60 ans "la fleur de l'âge" ?

La fleur de l'âge

 

De Nick Quinn

 

Avec Jean-Pierre Marielle, Pierre Arditi

Julie Ferrier, Audrey Fleurot

 

 

La crise de la soixantaine est  à la mode.

 

Le personnage de Pierre Arditi y est confronté. Des pannes "qui peuvent arriver à tout le monde", avec sa maîtresse trentenaire (Audrey Fleurot, rousse époustouflante vue dans "Les intouchables") qui "rencontre quelqu'un", mise à l'écart professionnelle, et surtout son père (J.P.Marielle) qui se casse le col du fémur et qu'il doit accueillir chez lui.

Heureusement une aide soignante slovène (Julie Ferrier) apparait.

Les deux hommes sont en concurrence à faire les "coqs" devant la belle, mais se rapprochent inexorablement grâce à ce catalyseur magique.

 

Une comédie sur les relations fils/père au moment de la vieillesse de l'un et du grand âge de l'autre.

Une réflexion sur la place des "aînés", qu'ils aient 60 ou 80 ans.

 

Un film qui vaut surtout par ses acteurs, dominés, sans vouloir mésestimer les deux actrices, par les formidables Marielle et Arditi.

Même si dans le film Arditi a 63 ans, dans la réalité il en a 68, seulement 13 de moins que Marielle, et, malgré leur numéro d'acteurs, il est parfois difficile de les imaginer père et fils.

 

 

13:42 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma