09/03/2014
Roman d'une garde-robe
Le chic d'une Parisienne
de la belle époque aux années 30
Musée Carnavalet, Paris
400 pièces de la garde-robe de la "première vendeuse" d'une célèbre maison de couture + dessins et photographies, ainsi qu'échantillons de tissus, déposés dans le cadre de la propriété intelectuelle.
La coupure de la première guerre est très nette. Les vêtements sont adaptés à la vie active des femmes. Des tissus synthétiques font leur apparition. Les chapeaux, immenses et couverts de plumes, sont remplacés par de petits "bibis" adaptés aux coiffures "à la garçonne". Le noir se répand, car la guerre, puis la grippe "espagnole" a multiplié le nombre de veuves.
Une page de l'histoire des Parisiennes...d'un certain milieu social.
18:06 Publié dans expo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : exposition
18/08/2013
les "dessous" s'exposent
La mécanique des dessous
Musée des arts décoratifs, rue de Rivoli, jusqu'au 24 novembre
Il y a un peu de dessous, il y a surtout tout ce qui s’interpose entre le corps et le vêtement.
Jusqu’au XVIe siècle, des armatures en fer, même pour les enfants, pour tenir le corps droit, car la droiture morale doit se refléter dans l’attitude corporelle.
Puis les armatures incorporent les vêtements, ou entre les dessous et les vêtements.
C’est le temps des cerceaux, des crinolines, des « paniers », des faux culs, des coussinets qui mettent en valeur la poitrine.
Moins que de « dessous », il faut parler d’échafaudages !
Deux originalités dans l’exposition :
- des mécanismes qui montrent « la mécanique des dessous » ;
- la possibilité d’essayer ces cerceaux.
Puis revient le temps des corps martyrisés, des tailles étranglées, des corsets…
Concernant les messieurs, une partie de l’exposition est consacrée aux « braguettes », laissant croire à une virilité volumineuse. Uniquement réservée à l’aristocratie : la « fraise » qui se porte autour du cou, de plus en plus volumineuse, jusqu’à tomber en désuétude. Beaucoup plus tard les messieurs ont également, comme les dames, la possibilité de porter des ceintures ventrales pour affiner leur tour de taille. Moins efficace, mais moins pénible que le corset…
10:13 Publié dans expo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : exposition
21/04/2013
Quand la publicité utilise l'Histoire de France
L'histoire de France racontée par la publicité
Exposition à l'Hôtel de Sens, rue du Figuier, Paris 4ème
Catalogue de l'exposition aux éditions des bibliothèques de Paris
Le titre devrait être : comment la publicité exploite l'Histoire de France.
Tous les grands personnages sont utilisés, de Vercingétorix aux Présidents de la République, souvent pour vanter les mérites supposés d'alcool ou de tabac (avant les lois Evin).
Napoléon arrive en tête du peloton, mais Louis XIV et Henri IV sont bien placés.
La France se reconnaît dans ses héros intemporels, après la défaite de 1870 comme face à la mondialisation.
A la fin du XIXe et au début du XXe, la publicité utilise l'image virile du soldat pour vanter apéritifs et tabacs, et l'image de Marianne pour tous les produits. Après la royauté et l'Empire, la République est mise à contribution.
L'humour est souvent présent pour attirer l'attention.
Au delà des personnages historiques, les affichistes sont de réels artistes.
Une exposition que j'ai beaucoup aimée. J'ai acheté le catalogue pour prolonger et renouveler le plaisir.
08:00 Publié dans expo | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : exposition
05/08/2012
Corps et ombres
Caravage et le Caravagisme européen. Jusqu'au 14 octobre au musée Fabre de Montpellier . Michelangelo Merisi da Carravaggio n'a jamais voulu avoir d'élèves , mais sa technique de " clair / obscur a fait école . L'exposition de Montpellier montre plus le caravagisme que les toiles du maître qui représentent moins de 10% des oeuvres présentées (80). Il est vrai que les pièces majeures du maître se trouvent dans des églises, comme Saint Louis des Français à Rome. L'exposition montre essentiellement des peintures religieuses. Et chacun sait que la Bible est pleine d'histoires violentes. Les enfants peuvent être choqués par ces images de corps torturés, ces décapitations . Reste cette extraordinaire façon de faire tomber la lumière sur les corps, et la petite exposition de tableaux de Georges De la Tour montre une affinité singulière. Je n'ai pas vu le volet toulousain de l'événement , qui montre le caravagisme de l'Europe du Nord.
12:09 Publié dans expo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : exposition
12/02/2012
Doisneau, Paris Les Halles
Exposition à l'hôtel de ville de Paris jusqu'au 28 avril (entrée gratuite)
Catalogue de l'exposition : 30 euros , éditions Flammarion
Les expositions du salon d'accueil de l'hôtel de ville de Paris ont toujours du succès. Non seulement parce qu'elles sont gratuites, mais les thèmes sont bien choisis. Elles sont victimes de leur succès. J'ai renoncé à la préférante "Sempé et Paris", découragé par la file d'attente. En arrivant peu après l'ouverture, pas trop d'attente pour Doisneau, mais le public est déjà là qui se presse devant des photographies presque toutes d'un format réduit,pour une exposition.
Je me suis consolé en achetant le catalogue, ce qui permet de les regarder à loisirs, assis, et sans bousculade.
Il y a 120 photos. Seules 5 sont en couleurs. Mais tout le monde aime le noir et blanc de Doisneau.
La première date de 1933, la dernière de 1979, avec l'inauguration du Forum sur lequel les travaux ont commencé.
Entre les deux, des photos des pavillons Baltard, démontrant le sens géométrique de l'artiste, mais surtout des photos des femmes et des hommes qui y travaillaient, ou qui passaient par là, jamais au hasard.
Des oeuvres d'art au delà de la nostalgie.
08:33 Publié dans expo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : exposition