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18/08/2013

les "dessous" s'exposent

La mécanique des dessous

 

Musée  des arts décoratifs, rue de Rivoli, jusqu'au 24 novembre

 

 

Il y a un peu de dessous, il y a surtout tout ce qui s’interpose entre le corps et le vêtement.

 

Jusqu’au XVIe siècle, des armatures en fer, même pour les enfants, pour tenir le corps droit, car la droiture morale doit se refléter dans l’attitude corporelle.

Puis les armatures incorporent les vêtements, ou entre les dessous et les vêtements.

C’est le temps des cerceaux, des crinolines, des  « paniers »,  des faux culs, des coussinets qui mettent en valeur la poitrine.

Moins que de « dessous », il faut parler d’échafaudages !

 

Deux originalités dans l’exposition :

-        des mécanismes qui montrent « la mécanique des dessous » ;

-        la possibilité d’essayer ces cerceaux.

 

Puis revient le temps des corps martyrisés, des tailles étranglées, des corsets…

 

Concernant les messieurs, une partie de l’exposition est consacrée aux « braguettes », laissant croire à une virilité volumineuse. Uniquement réservée à l’aristocratie : la « fraise » qui se porte autour du cou, de plus en plus volumineuse, jusqu’à tomber en désuétude. Beaucoup plus tard les messieurs ont également, comme les dames, la possibilité de porter des ceintures ventrales pour affiner leur tour de taille. Moins efficace, mais moins pénible que le corset…

 

10:13 Publié dans expo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : exposition

21/04/2013

Quand la publicité utilise l'Histoire de France

L'histoire de France racontée par la publicité

 

Exposition à l'Hôtel de Sens, rue du Figuier, Paris 4ème

Catalogue de l'exposition aux éditions des bibliothèques de Paris

 

 

 

Le titre devrait être : comment la publicité exploite l'Histoire de France.

 

Tous les grands personnages sont utilisés, de Vercingétorix aux Présidents de la République, souvent pour vanter les mérites supposés d'alcool ou de tabac (avant les lois Evin).

Napoléon arrive en tête du peloton, mais Louis XIV et Henri IV sont bien placés.

La France se reconnaît dans ses héros intemporels, après la défaite de 1870 comme face à la mondialisation.

A la fin du XIXe et au début du XXe, la publicité utilise l'image virile du soldat pour vanter apéritifs et tabacs, et l'image de Marianne pour tous les produits. Après la royauté et l'Empire,  la République est  mise à contribution.

 

L'humour est souvent présent pour attirer l'attention.

Au delà des personnages historiques, les affichistes sont de réels artistes.

 

Une exposition que j'ai beaucoup aimée. J'ai acheté le catalogue pour prolonger et renouveler le plaisir.

 

08:00 Publié dans expo | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : exposition

05/08/2012

Corps et ombres

Caravage et le Caravagisme européen. Jusqu'au 14 octobre au musée Fabre de Montpellier . Michelangelo Merisi da Carravaggio n'a jamais voulu avoir d'élèves , mais sa technique de " clair / obscur a fait école . L'exposition de Montpellier montre plus le caravagisme que les toiles du maître qui représentent moins de 10% des oeuvres présentées (80). Il est vrai que les pièces majeures du maître se trouvent dans des églises, comme Saint Louis des Français à Rome. L'exposition montre essentiellement des peintures religieuses. Et chacun sait que la Bible est pleine d'histoires violentes. Les enfants peuvent être choqués par ces images de corps torturés, ces décapitations . Reste cette extraordinaire façon de faire tomber la lumière sur les corps, et la petite exposition de tableaux de Georges De la Tour montre une affinité singulière. Je n'ai pas vu le volet toulousain de l'événement , qui montre le caravagisme de l'Europe du Nord.

12:09 Publié dans expo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : exposition

12/02/2012

Doisneau, Paris Les Halles

Exposition à l'hôtel de ville de Paris jusqu'au 28 avril (entrée gratuite)
Catalogue de l'exposition : 30 euros , éditions Flammarion

Les expositions du salon d'accueil de l'hôtel de ville de Paris ont toujours du succès. Non seulement parce qu'elles sont gratuites, mais les thèmes sont bien choisis. Elles sont victimes de leur succès. J'ai renoncé à la préférante "Sempé et Paris", découragé par la file d'attente. En arrivant peu après l'ouverture, pas trop d'attente pour Doisneau, mais le public est déjà là qui se presse devant des photographies presque toutes d'un format réduit,pour une exposition.
Je me suis consolé en achetant le catalogue, ce qui permet de les regarder à loisirs, assis, et sans bousculade.
Il y a 120 photos. Seules 5 sont en couleurs. Mais tout le monde aime le noir et blanc de Doisneau.
La première date de 1933, la dernière de 1979, avec l'inauguration du Forum sur lequel les travaux ont commencé.
Entre les deux, des photos des pavillons Baltard, démontrant le sens géométrique de l'artiste, mais surtout des photos des femmes et des hommes qui y travaillaient, ou qui passaient par là, jamais au hasard.

Des oeuvres d'art au delà de la nostalgie.

08:33 Publié dans expo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : exposition

03/01/2011

Expo San Antonio

Exposition San Antonio

Mairie du XVIIIe

 

San Antonio dans le 18e arrondissement = double retour vers mon passé. J’y suis né l’année des débuts littéraires de Fréderic Dard. Mais je n’avais pas l’âge de lire ses romans quand j’en suis parti. Il a fallu attendre pour cela mes années de lycéen pensionnaire.

En me promenant le long des quais de la Seine, je vois que San Antonio se vend toujours bien chez les bouquinistes, et je me dis que je devrais compléter ma collection…

Trois centres d’intérêt dans cette exposition :

1)   Les évocations de quartiers de Paris à travers certains romans de San Antonio. Pour les Halles : « La tombola des voyous ». Un peu plus à l’ouest du 1er arrondissement : « Mets ton doigt où j’ai mon doigt », etc.

2)   Beaucoup de reproductions de couvertures, y compris certaines non retenues par l’éditeur,  surtout celles du dessinateur Boucq, manifestement inspiré par Béru.

3)   Des photos et des affiches consacrées à l’œuvre théâtrale et cinématographique de Fréderic Dard.

Le tout mérite le détour, pour celles et ceux qui aiment et n’ont pas oublié San Antonio.

 

08:10 Publié dans expo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : exposition