17/07/2009
Fais moi plaisir
Fais-moi plaisir
D'Emmanuel Mouret
Avec Emmanuel Mouret, Judith Godrèche et Frédérique Bel
L'idée de départ du film vient d'un fantasme qui est peut-être répandu : avoir son /sa partenaire habituel incitant à "aller voir ailleurs", en toute déculpabilisation, pour lui "faire plaisir".
Comment refuser ?
Ce badinage est pimenté parce que l'aventure en question pourrait avoir lieu avec la fille (Judith Godrèche) du Président de la République (Jacques Weber, plus vrai que nature).
Emmanuel Mouret joue le rôle du mec complètement dépassé qui se laisse conduire par les femmes.
Frédérique Bel (l'ex "minute blonde" de Canal +) nous laisse apprécier sa plaisante plastique.
Les gags ne sont pas déplaisants, mais on les voit venir de loin, tellement ils sont inspirés des films de Jacques Tati et de Pierre Etaix.
Bien entendu, à la fin, la morale est sauve...
09:18 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
16/07/2009
Barroso : débattre avant de voter
Les Socialistes et Démocrates européens veulent débattre avec Barroso avant de voter sur sa désignation
Les socialistes européens se sont opposés aujourd'hui à un vote précipité sur la désignation du Président de la Commission européenne et ont demandé au préalable des clarifications et des discussions avec M. Barroso.
Les chefs de file des groupes politiques au Parlement européen ont tenu compte aujourd'hui des objections exprimées par les Socialistes; mais ils ont convenu d'inscrire un débat le 16 septembre, laissant la porte ouverte à un vote éventuel de l'Assemblée en octobre. Une décision définitive sur le calendrier sera prise le 10 septembre par les leaders politiques au Parlement européen.
Nous aurons besoin de temps pour évaluer le programme de M. Barroso, le candidat officiel des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE.
Il faut engager des consultations sérieuses et constructives sur les priorités de la future Commission avec le candidat.
Il faut également clarifier quel Traité servira de base à la désignation du Président et des membres de la nouvelle Commission. Dans l'hypothèse d'un "oui" irlandais au Traité de Lisbonne, le Parlement européen aurait la possibilité de se prononcer sur le Président de la Commission et le Collège des Commissaires sur la base d'un seul Traité.
La question de la date ne préjuge en rien la décision sur le vote final.
14:09 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe
15/07/2009
Dur de ne pas être "chinois" en Chine
L’irruption de violence dans la province autonome du Xinjiang est sévèrement réprimée par le gouvernement chinois. Les heurts entre Ouigurs et Hans ont fait officiellement 186 morts mais le le sang coule toujours. Cette violence est présentée par la Chine comme un simple conflit interethnique entre Hans et Ouigurs alors qu’elle est l’aboutissement quasi inéluctable de sa politique répressive dans la province du Xinjiang. La province est stratégique mais difficile à contrôler. Voie de transit incontournable, riche en ressources naturelles (or, pétrole, gaz) elle est indispensable à l'avenir énergétique de la Chine. Mais elle est peuplée de nombreuses ethnies non chinoises, dont la plus importante, celle des Ouigours. Ceux-ci, près de 50% de la population, sont majoritairement des musulmans sunnites d’origine turcophone. Ils sont depuis une décennie systématiquement discriminés, menacés d’assimilation, de disparition : leur identité est en péril. En réalité, la politique de la Chine vis-à-vis de ses minorités ethniques, libérale dans les années 80, s’est graduellement durcie et les autorités chinoises ont saisi l’occasion du 11 septembre 2001 pour afficher leur lutte - voyez l’amalgame !- : « contre le terrorisme, le séparatisme et l’extrémisme religieux ». En avril 2009, Amnesty International lançait un cri d’alarme : après le Tibet, il y aurait le Xinjiang. La politique de non violence ayant échoué, les Ouigours chercheraient d’autres moyens de faire aboutir leurs revendications identitaires. C’est chose faite. Mais la Chine ne peut continuer à assurer sa cohésion à travers des bains de sang à répétition. En tant que signataire d’accords internationaux, elle est tenue de protéger ses minorités ethniques. Et sa constitution, comme sa loi relative à l’autonomie régionale de 1984 l’y contraignent également.
L’Europe va-t-elle encore fermer les yeux et se contenter de condamner la répression et de quémander- sans succès - la libération des prisonniers politiques ? Les droits de l’homme en Chine sont un problème politique. Il faut oser rappeler à ce pays ses propres engagements envers ses peuples et le risque de s’y soustraire. Que va faire la Présidence suédoise de l'Union européenne.Nous espérons un geste fort.
15:37 Publié dans Affaires étrangères | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chine
14/07/2009
Pas d'accord avec l'accord "technique"
LES SOCIALISTES FRANCAIS N'ONT PAS SOUTENU LE CANDIDAT CONSERVATEUR A LA PRESIDENCE DU PARLEMENT EUROPEEN
Depuis toujours les socialistes français se sont opposés à l'accord technique permettant le partage de la Présidence du Parlement européen entre les deux grands Groupes conservateurs et socialistes.
Ils auraient souhaité s'exprimer formellement sur une candidature issue de leur famille politique comme l'atteste le programme du Parti Socialiste Européen pour la campagne des européennes, mais ce n'est pas l'option qui a été retenue.
C'est donc en toute logique et cohérence, que les socialistes français n'ont pu apporter leur soutien à Jerzy Buzek et ce nonobstant les qualités et l'estime que l'on peut avoir du candidat.
16:01 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe
qu'attendre de la nouvelle Commission européenne
LES SOCIALISTES ET DEMOCRATES POSENT LEURS EXIGENCES POUR LA NOUVELLE COMMISSION
1- Un nouveau plan de relance pour l'Europe, basé sur une coordination renforcée des politiques macroéconomiques et instruments européens et sur une nouvelle politique industrielle, destinée à la créer et sauvegarder l'emploi à travers des investissements plus importants et coordonnés en matière d'emplois et de croissance verte.
2. Un Pacte Européen pour l'emploi, qui sera basé sur un accord entre tous les Etats Membres, les institutions européennes et les partenaires sociaux, en faveur d'actions communes aux niveaux européen et national, afin de sauvegarder l'emploi, de créer de nouveaux et meilleurs emplois, de combattre le chômage de masse - en particulier le chômage des jeunes - de promouvoir l'égalité salariale, et de renforcer les droits des travailleurs et les conditions de travail. Ceci doit inclure la révision de la Directive sur le Détachement de Travailleurs.
3. Une nouvelle Charte des Droits des Femmes afin de promouvoir l'égalité des sexes et de lever les barrières à une pleine participation des femmes européennes à tous les aspects de la vie économique, sociale, culturelle et politique.
4. Un Pacte de Progrès Social pour clairement dire que ni les libertés économiques ni les règles de la concurrence n'ont la priorité sur les Droits sociaux fondamentaux, y compris le droit de grève et le droit d'association, et pour contrer les conséquences sociales de la crise, prévenant une augmentation de la pauvreté, de l'inégalité et de l'exclusion. Ceci doit aller de pair avec l'introduction d'une clause de progrès social dans le Droit primaire européen.
5. Une réglementation et supervision efficaces des marchés financiers, couvrant tous les acteurs et instruments financiers.
6. Des instruments financiers européens plus solides et efficaces, y compris une nouvelle initiative pour l'emprunt européen.
7. Une nouvelle solidarité mutuelle entre Etats Membres européens, une feuille de route européenne commune pour sortir de la crise, qui devrait garantir des systèmes sociaux et de pensions durables dans ceux des Etats Membres les plus durement frappés par la crise, et qui devrait leur donner la possibilité de financer l'ensemble des mesures convenues dans le cadre du programme européen de relance et du Pacte pour l'emploi.
8. Une action extérieure européenne plus complète et coordonnée à l'adresse de nos partenaires dans le monde et notamment des Etats Unis. Cette action extérieure devrait promouvoir une feuille de route urgente et commune à l'Europe pour un "new deal" global, à convenir au G20, basée sur une action coordonnée pour de nouveaux emplois à l'échelle mondiale, une réglementation et supervision globales des marchés financiers, un accord global pour le climat et l'aide aux pays en voie de développement.
9. Une stratégie économique européenne cohérente après 2010, centrée sur l'interdépendance du progrès économique, social et environnemental, dont l'objectif central est la transition vers une économie de la connaissance plus juste, inclusive et eco-efficace, remplaçant tant la stratégie de Lisbonne que la stratégie de développement durable et dotant l'Union des instruments de coordination adéquats, particulièrement en ce qui concerne les piliers sociaux et environnementaux.
10. Un nouveau cadre légal pour sauvegarder et clarifier le statut légal des services publics à travers l'Europe.
11. Un budget européen à l'échelle des défis à relever, reflétant avec précision les priorités de l'Union et de ses citoyens.
13:46 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe