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27/01/2010

De Vilvorde à Anvers

UNE DÉLÉGATION D'EURODÉPUTÉS SOCIALISTES ET DÉMOCRATES Á LA RENCONTRE DES TRAVAILLEURS DE L'USINE D'OPEL Á ANVERS

 

Une délégation d'eurodéputés socialistes et démocrates, emmenée par la belge Kathleen Van Brempt se rend aujourd'hui à l'usine d'Opel à Anvers pour y rencontrer les syndicats et travailleurs.

 

"Nous voulons par ce déplacement marquer notre solidarité avec les travailleurs d'Opel. La fermeture annoncée de l'Usine est un coup dur pour la Flandre, la Belgique mais aussi l'Europe. Face aux restructurations d'entreprises, l'Europe n'est pas totalement démunie et sans pouvoirs. Il faut défendre aujourd'hui la solidarité européenne", a déclaré Kathleen Van Brempt, chef de file de la Délégation des eurodéputés belges.

Cela me rappelle la grande manifestation,  à Bruxelles, contre la fermeture de l'usine Renault de Vilvorde. A l'appel de la confédération Européenne des Syndicats.  Avec la participation de Lionel Jospin.

Sarkozy, lui, veut que les Français achètent des voitures fabriquées en France.

Ai-je tort de rouler dans une twingo fabriquer en Slovénie ?

Aurais-je du acheter une Toyoto fabriquée dans le Nord ? Mais comment être certain que ma Toyota est assemblée en France ?

Les Belges peuvent-ils espérer rouler dans des voitures fabriquées en Belgique ?

J'ai visité, en Corée, une usine de voitures appartenant à Renault, dirigée par un Français salarié de cette firme. J'ai vu sortir de la chaîne des voitures de trois marques différentes...

 

08:44 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

26/01/2010

notre voisin moldave

Moldavie : comment sortir de la crise économique ?

 

 

Au temps de l'Union soviétique l'économie de tous les pays satellites était tournée vers l'URSS, et chaque pays avait ses spécialités, planifiées.

Au moment de la disparition de ce système les reconversions ont été douloureuses.

Douze de ces pays sont maintenant membres de l'Union européenne, et leurs économies intégrées aux pays membres, malgré leurs retards.

La Moldavie se trouve maintenant dans notre voisinage immédiat. La  stabilité du pays est essentielle à la notre.

Mais son économie est encore largement dépendante de la Russie.

Elle dépend aussi de l'Union européenne car la crise a entraîné une baisse substantielle des versements de la diaspora aux familles restées au pays.

Les Investissements Directs Etrangers ont également sensiblement diminués.

Le programme d'aide de l'Union européenne doit passer de 52 à 91 millions d'euros de 2011 à 2014.

Le FMI a accordé un prêt de 590 millions de $.

Il est indispensable que tous les donateurs se concertent.

Un accord de libre échange est en cours de négociations entre l'Union européenne et la Moldavie, pour éliminer les barrières tarifaires.

Mais on sait bien que le libre échange profite surtout aux plus forts...

 

 

11:13 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

24/01/2010

Fraise et chocolat

Fraise et chocolat

 

Aurélia Aurita

 

Les impressions nouvelles

 

 

Excellente idée que de rééditer ce succès, devenu introuvable, d'Aurélia Aurita, "véritable parisienne,  d'origine sino-khmère", exilée au Japon par amour...pour un Français, dessinateur de BD.

 

"Buzz moi", dont j'ai parlé dans ce blog, de la même Aurélia Aurita,  racontait comment, en 2006,  "Fraise et chocolat" a "fait le buzz" de façon inattendue, de par le suivisme des journalistes.

Modestie de l'auteur,  car "Fraise et chocolat" restera un "classique" de la BD érotique. Les propos sont crus et directs, mais jamais pornos car ils ont la spontanéité et la fraîcheur de la jeunesse. Une vision ludique et drôle de la passion amoureuse. Et puis c'est une femme : elle peut donc se permettre de dessiner des choses dont un homme n'aurait probablement jamais pu parler sans être vulgaire.

 

On comprend pourquoi les journalistes lui posaient systématiquement des questions sur sa vie privée.

Pourtant, dans l'épilogue elle déclare que le livre "est une fiction", et d'ajouter, mutine,  "car je n'ai jamais, de toute ma vie, repassé une seule des chemises de Frédéric".

"On lit ça, on est content pour eux", l'écrit, dans les bulles de sa préface,  Joann Sfar, celui-là même qui vient de faire le film sur Gainsbourg, bien loin du "Chat du rabbin".

 

Le titre est explicité dans l'album : rien à voir avec "Charlotte aux fraises" et "Tartine et chocolat" : ce n'est pas pour les enfants.

 

 

 

09:19 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, érotisme

23/01/2010

les chèvres du Pentagone

Les  chèvres du Pentagone

De Grant Heslov

Avec George Clooney, Jeff Bridges, Ewan McGregor, Kevin Spacey

 

Titre original : “The men who stare at goats” : “les hommes qui fixent les chèvres” !

Au sortir de la guerre du Vietnam, l’armée américaine a-t-elle constitué une unité spécialisée dans la guerre “psychique”, s’entraînant sur des chèvres ?

C’est le point de départ de ce film qui se moque allègrement de l’armée américaine, et, au moins autant,  de la philosophie « new-âge », appelée également « philosophie tête vide », basée sur l’amalgame d’anciennes philosophies orientales et l’ingérence de substances hallucinogènes (« Puisque je fais confiance à l’Univers, je n’ai plus besoin d’armes réelles pour faire la guerre »).

Jeff Bridges, complètement allumé, est le seul qui semble croire à cette histoire. Ewan McGregor, le journaliste narrateur, y met le scepticisme incombant à sa fonction. George Clooney et Kevin Spacey ne font aucun effort pour rendre crédibles leurs personnages.

Et c’est la grande faiblesse de ce film : impossible d’y adhérer une minute. Et toutes les critiques de la satire perdent leurs forces, contre Reagan, W. Bush, la guerre en Irak, les sociétés de « sécurité », la hiérarchie militaire, les gourous, etc. Autant de causes qui donnent pourtant l’envie de les moquer.

08:54 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

22/01/2010

Sentiments provisoires

Sentiments provisoires

 

Avec Sylvie Testud, Pierre Arditi et François Berléand

 

De Gérald Aubert

 

Mise en scène de Bernard Murat

 

Théâtre Edouard VII et ce soir sur France 2

 

 

On rencontre quelqu'un(e), on se met ensemble : tout semble naturel. Mais les sentiments sont provisoires et,  pour se quitter,  tout est beaucoup plus compliqué, car, souvent, ce n'est pas par consentement mutuel. Les sentiments d'amour propre sont malmenés, et les blessures narcissiques peuvent être profondes.

 

Cette pièce n'est ni un drame ni un vaudeville : nous sommes entre gens de bonne compagnie : deux amis d'enfance, l'un scénariste, intellectuel de gauche qui se fait applaudir par la salle quand il déclare "je suis toujours de gauche...mais c'est dur !", l'autre prof ; entre les deux une jeune femme qui veut quitter l'un pour l'autre, mais cela n'empêche pas de vouloir rester en bons termes, et de faire de belles phrases, sinon de bons mots, avec humour, comme Wilde et Guitry savaient si bien le faire...

 

Le décor est en carton plâtre, probablement pour bien montrer que tout cela n'est pas vraiment réel.

 

La mise en scène, avec, par moments,  les personnages présents et parlant en scène,  sans s'adresser les un(e)s aux autres, montre la solitude dans ces moments là.

 

La génération du "baby boom" arrive à la soixantaine : on les voit au cinéma, à la télévision, et au théâtre, avec leurs problèmes de sexagénaires qui ont l'esprit large.

Pierre Arditi, en mâle dominant qui ne comprend pas ce qui lui arrive, et François Berléand, en copain souffre douleur qui prend sa revanche,  sont au sommet de leur art.

Sylvie Testud est mieux que leur "faire-valoir", le centre de l'intrigue et de leur univers, sans nous la jouer en "stupeurs et tremblements".

 

 Mais des hommes  amoureux d'une femme qui a la moitié de leur âge, cela reste conventionnel. Comme souvent,  la réalité dépasse l'imagination des scénaristes de théâtre ou de cinéma. Un Premier ministre obligé de se mettre en retrait de la vie politique parce que sa femme, 60 ans, a un amant de 19 ans. Le mari,  et elle, sont des élus protestants, en Irlande du Nord, alors que le jeune amant est catholique. Qui aurait pu oser un scénario original pareil ?

 

08:09 Publié dans Téâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : théâtre