02/12/2024
Liban 1975/1983
Nul ennemi comme un frère
Frédéric Paulin
éditions Agullo
Au Liban, il y a les chrétiens, d'origine phénicienne, qui se considèrent comme les "vrais" Libanais, fondateurs du pays, il y a les chiites, les plus pauvres. Leur rôle, et leurs moyens militaires, vont changer avec la victoire de Khomeini en Iran. Il y a les Palestiniens, chassés de Palestine par les Israéliens, chassés également de Jordanie pour les plus combattifs d'entre eux. Et il y a les Israéliens qui voudraient exterminer l'OLP.
Malgré le cloisonnement des communautés certains pourraient être frères mais il n'y a "nul ennemi comme un frère".
Et il y a les Français aux amours difficiles, sinon impossibles.
"les cochonneries, les histoires de bravoure, elles plaisent toujours à tous les militaires de tous les pays"
"la guerre c'est dégueulasse, c'est sordide, c'est immoral. La guerre, aucune prière, aucune confession, aucun pardon ne peut la racheter. La guerre transforme les hommes en bêtes sauvages."
"dans une guerre, lorsque l'un des belligérants n'a pas les épaules suffisantes, il se fait briser."
"une conclusion s'impose : la France et même l'Occident n'ont plus aucun poids dans la tragédie libanaise"
"explique-moi comment un pays pourrait se relever de tant de drames et de tant de haine"
"en fait, ce n'est pas la fin d'un monde, c'est seulement la violence de l'Ancien monde qui s'amplifie."
08:10 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : liban
26/05/2008
Liban : enfin une sortie de crise ?
Le Liban prêt à surmonter sa crise politique Comment ne pas se féliciter de l'accord interlibanais, conclu sous l'égide de la Ligue Arabe, à Doha (Qatar, 21/05/2008), qui fait renaître l'espoir au pays du Cèdre. Cet accord devrait mettre fin à une crise politique grave qui dure depuis plusieurs mois et sortir le Liban de l'impasse et de l'incertitude. Cet accord prévoit l'élection par le Parlement du nouveau président, le général Michel Sleimane (et oui, encore un général !), la formation d'un gouvernement d'union avec une minorité de blocage pour l'opposition (avec les risques que cela comporte) ainsi que la reforme de la loi électorale, qui conduira à des élections générales en 2009. Toutes les parties concernées doivent respecter à la lettre cet accord historique et travailler de manière sincère pour renforcer la démocratie et préserver la sécurité des citoyens ainsi que l'unité du pays.
08:30 Publié dans Affaires étrangères | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : liban