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29/09/2006

immigration

LE PARLEMENT EUROPÉEN PLAIDE POUR UNE VERITABLE POLITIQUE  COMUNNE D'IMMIGRATION

 

 

A l'initiative du groupe socialiste soutenu par les Libéraux, les Verts et le groupe de la gauche unitaire européenne (GUE/NGL), le Parlement européen a approuvé aujourd'hui une résolution, qui réclame "une approche globale et cohérente" de l'UE en matière d'immigration. "Ce texte envoie un signal très clair au Conseil sur la nécessité de mettre en place une véritable politique d'immigration commune", a déclaré Martine Roure, porte-parole du Groupe socialiste pour les Affaires intérieures et de justice.

 

 

"Les arrivées massives de migrants et de demandeurs d'asile ne peuvent laisser personne indifférent et c'est pour cela que nous souhaitons le renforcement de la solidarité européenne et demandons que l'Europe partage les charges et les responsabilités de sa politique d'immigration", a ajouté l'eurodéputée.

 

 

Hier, lors du débat en plénière, les socialistes ont déploré le manque d'ambition des conclusions du récent sommet des ministres des Affaires intérieures des Vingt-Cinq à Tampere.

 

 

"Le Conseil semble être revenu sur les engagements forts que l'Union Européenne avait pris il y a sept ans", a regretté Martin Schulz, le chef de file des Socialistes. Il a reproché à la Commission de présenter" le même tableau de mesures proposées il y a sept ans" et a défendu avec vigueur l'abandon des droits de veto des Etats membres pour les décisions liées à l'immigration légale et à la coopération policière et judiciaire.

 

 

La résolution propose l'ouverture de voies légales d'immigration tout en prônant des mesures efficaces et réelles de co-développement. Le texte insiste sur la nécessité de combattre les causes profondes de migration -notamment la pauvreté et les conflits- en mettant en place un soutien financier pour les immigrés dans leurs pays d'origine.

 

 

Face aux arrivées massives d'immigrants dans plusieurs pays du sud de l'Europe, les députés invitent la Commission à créer dans les plus brefs délais un Fonds d'urgence destiné à financer l'accueil de réfugiés. Ils préconisent en outre le renforcement de l'agence des frontières extérieures FRONTEX et des  aides accrues pour les ONGs qui travaillent sur le terrain.

 

 

Dans ce contexte, Enrique Barón Crespo, le Chef de la délégation socialiste espagnole a vivement critiqué la gestion des aides européennes prévues pour les questions d'immigration. Selon l'eurodéputé, 80% des fonds inscrits en 2005 n'ont pas été dépensés. "Face aux flux migratoires massifs du Sud de l'Europe, il est plus nécessaire que jamais de passer des paroles aux actes", a souligné M. Baron Crespo.

 

 

(fin du texte)

 

 

09:55 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0)

27/09/2006

le choc de l'islam

Le choc de l'Islam

 

 

(XVIIIe - XXIe siècle

 

 

Marc Ferro

 

 

Editions Odile Jacob

 

 

 

 

L'islam quitte rarement les devants de l'actualité.

 

Les réactions aux propos du Pape (réputé infaillible car directement inspiré par Dieu) viennent de le prouver une nouvelle fois.

 

 

L'historien Marc Ferro revient sur le choc provoqué par l'Occident par son intrusion en terre d'Islam à partir de la fin du XVIIIe siècle : Napoléon en Egypte,  perte de la Crimée du fait de la défaite ottomane contre la Russie (1783), colonialismes, essentiellement anglais et français avant d'être américain, décolonisation par la création d'Etats nationaux empêchant l'unité de l'Islam arabe ("l'Umma, la communauté des croyants), création de l'Etat d'Israël (al Nakba, "le désastre") et rattachement du Cachemire majoritairement musulman à l'Inde.

 

 

La Femme et la Famille, derniers refuges face à l'invasion occidentale, physique ou culturelle, deviennent les révélateurs du degré de résistance culturelle qui s'organise,  avec les transistors, les télévisions, internet et les cassettes audio et vidéo, mariant les technologies modernes avec le retour à des croyances ultra traditionnelles.

 

Le retour à l'Islam est pour beaucoup, les jeunes sans avenir en particulier, une forme de la lutte protestataire contre l'impérialisme occidental, surtout américain, le terrorisme étant la réponse du faible au fort, terrorisme longtemps financé, directement ou indirectement,  par le pétrole saoudien au nom de l'Islam.

 

 

En conclusion : "la vraie menace vient du déséquilibre économique mondial : s'il n'est pas réduit et domestiqué, la terreur prendra de nouveaux visages...Tant que,  faute de mesures adéquates, les rapports inégaux créeront frustrations et désespoir, la bête immonde resurgira".

 

 

 

17:15 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

25/09/2006

le film moins mauvais que le livre

Les particules élémentaires

 

 

Tout est de la faute à mai 68 ! La Droite mène une grande offensive sur ce thème actuellement. Houllebecq le disait déjà dans les "particules élémentaires" en se faisant passer pour sulfureux : les névroses, les obsessions et les blocages sexuels, tout cela c'est à cause des hippies, de la libération sexuelle, du féminisme. Heureusement, il y a une justice immanente et les fautifs sont punis...

 

Le film, réalisé pour un cinéaste allemand est moins voyeuriste et nauséabond que le livre, mais la morale est sauve !

 

 

09:49 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

22/09/2006

l'occident à la conquête du moyen-orient

"La grande guerre pour la civilisation"

 

 

L'Occident à la conquête du Moyen-Orient (1979-2005)

 

 

Robert Fisk

 

 

Editions "La découverte"

 

 

 

Robert Fisk est "grand reporter" au journal anglais "The Independant" (certains de ses articles sont régulièrement traduits dans "Courrier international"), après avoir été le correspondant au Moyen-Orient du "Times" pendant 25 ans.

 

Il a donc "couvert",  en tant que journaliste, la guerre de libération des Afghans contre l'URSS, puis la guerre contre les Talibans, la révolution islamique en Iran, puis la guerre Iran/ Irak,  la première et la seconde "guerre du Golfe" en Irak, les guerres civiles libanaises et le conflit israélo-palestinien, et donc les deux "intifada".

 

 

Son "pavé" fait presque 1.000 pages, ce qui fait beaucoup pour quelqu'un comme moi qui préfère les petits livres. Mais il faut reconnaître que celui-ci est éclairant à force d'être concret, sans oublier les rappels historiques (en particulier les évènements de la région pendant la première guerre mondiale),  qui permettent de mieux comprendre les origines des conflits, pourquoi la "libération" de l'Irak est vécue comme une occupation, pourquoi la politique asymétrique des Américains, et leur soutien aux gouvernements non démocratiques de la région,  en particulier de la part des gouvernements de Droite (Reagan et les deux Bush), ne fait qu'attiser la haine et tuer tous les espoirs de paix dans la région.

 

 

Lire ce livre, cet été, au moment où les populations libanaises vivaient le martyr et les populations du Nord d'Israël l'inquiétude, permettait de comprendre...et conduisait au pessimisme.

 

 

"Quand Bush affirme qu'Israël peut conserver les colonies dans les Territoires palestiniens, il contribue aux assassinats d'Israéliens aussi bien que de Palestiniens, car la guerre coloniale se poursuivra." (Robert Fisk)

 

 

 

 

16:20 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

parler vrai

Parler vrai

 

 

"Nous avons merdé, pas un peu, beaucoup. Personne en Europe n'a fait de pareilles conneries, sauf nous".

 

Voilà ce qui s'appelle "parler vrai" et il est rare qu'un Premier ministre se lance dans ce genre de "bilan".

 

Pourquoi le Premier ministre hongrois, social-démocrate, fait-il une telle déclaration ?

 

Parce qu'il s'adresse aux députés de son parti et qu'il veut les convaincre, par un électrochoc,  de voter des mesures impopulaires pour diminuer le déficit public.

 

S'adressant à une centaine de personnes, il ne pouvait pas ignorer que ses propos seraient rendus publics.

 

Il est vrai que la dernière fois que les sociaux-démocrates hongrois ont été au pouvoir ils ont mené une politique de "rigueur" budgétaire...et ont été battus.

 

Il est rare de faire une campagne électorale sur le thème "du sang et des larmes".

 

Il n'est pas rare, après la victoire électorale, de faire une politique différente de celle annoncée.

 

Par exemple d'être élu sur "la réduction de la fracture sociale" et de charger Juppé de serrer la vis pour répondre aux critères de qualification pour l'Euro.

 

Ce qui est plus rare c'est de le reconnaitre : "il est évident que nous avons menti tout au long de ces 18 derniers mois. Il est clair que ce que nous disions n'était pas vrai".

 

Reconnaître que l'on a menti, est-ce parler vrai ?