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30/10/2006

mission lointaine

Timor oriental

 

 

 

Le 78ème, et dernier,  Etat signataire de l'Accord de Cotonou a été, en mai et juin de cette année,  le théâtre d'affrontements violents (plus de 60 morts)  entre l'armée et 600  gendarmes révoqués, anciens de la guérilla indépendantiste,  qui  protestaient contre la discrimination ethnique dans les promotions. Les violences ont provoqué le déplacement forcé de 70.000 personnes.

 

La population a fui la capitale.

 

 

En dépit des demandes des représentants de l'ONU,  les USA, qui payaient 27% du coût,  s'étaient opposés au maintien de la force de paix internationale, l'estimant "trop coûteuse".

 

Face à la situation, le Conseil de sécurité a entériné l'envoi d'une force internationale sous  commandement australien (1.300 militaires australiens) avec un contingent de Malaisie (500 militaires), ainsi qu'une participation néo-zélandaise et portugaise.

 

Des querelles de compétences entraînent des tensions entre Australiens et Portugais.

 

 

La situation sociale est difficile.

 

La situation humanitaire reste précaire dans ce pays, où 75% de la population est sans travail.

 

L'Union européenne a décidé d'une aide humanitaire de 3 millions d'euros (sur le budget d'ECHO).

 

 

En juin, le Parlement européen a voté une résolution considérant que "le Timor oriental a besoin d'une aide politique, technique et financière destinée à reconstruire ses infrastructures", demandant "à la Conférence des Présidents d'autoriser l'envoi d'une délégation ad hoc au Timor oriental pour évaluer la situation politique et examiner la pertinence des programmes d'aide de l'Union européenne".

 

 

J'accompagne cette mission toute cette semaine, et je promets de vous raconter.

 

 

12:40 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (1)

27/10/2006

l'année prochaine à Jérusalem ?

Ô Jérusalem

 

 

D'Elie Chouraqui

 

Avec Patrick Bruel et Saïd Taghmaoui

 

 

 

Les critiques cinématographiques sont un peu dures avec le film de Chouraqui (trop mélodramatique, mais ça fera pleurer celles et ceux qui aiment les histoires d'amour tragiques) et avec Bruel, jugé peu crédible en chef militaire.

 

Mais ces critiques décernent au film une qualité "pédagogique".

 

Ce qui prouvent que l'on peut être critiques cinématographiques sans être historiens.

 

Quelques rappels s'imposent donc :

 

- malheureusement, malgré la vision idyllique que veut donner le film, la cohabitation et les relations entre Arabes et Juifs étaient déjà difficiles avant la création de l'Etat d'Israël. Elles étaient même de plus en plus tendues au fur et à mesure que les Juifs arrivaient plus nombreux, avant même la Shoah, entre les deux guerres mondiales. Et la "guerre d'expulsion" menée par les mouvements terroristes sionistes contre les Palestiniens avait largement commencée.

 

- Contrairement à ce que montre le film, et à la légende biblique, la première guerre israélo-arabe n'a pas été la lutte de David contre Goliath. En termes de population, il est vrai que les Arabes sont plus nombreux au Moyen-Orient, mais il n'y avait pas, comme dans le film,  une poignée de héros commandés par Bruel avec l'aide d'un jeune officier débarqué de new-York,  luttant avec quelques fusils clandestins contre des "hordes".

 

Il y avait d'un côté 18.000 soldats arabes, mal équipés, sans commandement commun,  dans cinq armées différentes, de cinq pays ayant chacun ses propres intérêts et son propre "programme", unis par un but commun : ils ne voulaient d'Israël, mais ils ne voulaient pas non plus d'un Etat palestinien, à commencer par le Roi Abdallah de Transjordanie, chassé de la péninsule arabique par la famille Saoud (qui bénéficiait déjà de la puissance pétrolière). Le but d'Abdallah n'était pas d'aider les Palestiniens mais d'annexer la Cisjordanie, ce qu'il a fait, puis payé de sa vie.

 

De l'autre côté 62.000 combattants israéliens, puissamment armés, y compris en armes lourdes (que l'on ne voit dans le film que du côté arabe), en particulier par le bloc soviétique, Staline appuyant Israël pour diminuer l'influence britannique dans le monde arabe.

 

 - Quand le cessez-le-feu est intervenu, sous la pression de la communauté internationale, l'enjeu n'était pas la vieille synagogue de Jérusalem, mais la conquête par Israël de la Galilée et du Néguev.

 

La résolution 194 de l'ONU entérine cet agrandissement d'un tiers du territoire israélien, mais en échange reconnait à tous les Palestiniens le droit au retour sur leur terre. Droit au retour qu'Israël,  depuis,  à toujours refusé non seulement d'accorder mais même de discuter dans toutes les négociations de paix (Oslo, Madrid, Camp David 1 et 2 etc.).

 

La "morale" du film,  soulignée dans la conclusion, est qu'il y a des deux côtés des femmes et des hommes de paix.

 

Heureusement c'est vrai.

 

Mais comment oublier que le responsable du massacre du village de Deir Yassine, très bien montré dans le film, Menahem Begin a été élu Premier ministre et après lui d'autres partisans du "grand Israël" ?

 

Comment oublier que les jeunes Palestiniens dérivent vers la violence du désespoir, utilisant les techniques "kamikazes" totalement étrangères à la culture arabe et à l'islam sunnite ?

 

Au début du film, les héros contemplent Jérusalem, ville trois fois sainte, avec ses églises, ses mosquées, ses synagogues.

 

"Si Dieu n'est pas à Jérusalem, il n'est nulle part", dit l'un des protagonistes.

 

Pour reprendre une phrase célèbre : "Si Il y est, Il a intérêt à avoir de bonnes excuses..."

 

 

 

11:50 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

26/10/2006

Des structures nécéssaires

Petite enfance

 

 

 

A ne pas manquer : le dossier de l'Echo de la Lys de cette semaine sur ce thème.

 

Les élections approchent et la majorité actuelle commence à prendre conscience du fossé immense entre ce qui existe ailleurs et le vide airois.

 

La halte garderie, le relais "assistantes maternelles" et la crèche familiale figurent en bonne place dans notre programme.

 

L'essentiel est que les familles airoises en profitent le plus tôt possible. Elections ou pas.

 

Il y a du retard à rattraper...

 

 

12:05 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (0)

25/10/2006

lettres anonymes

Epidémie de lettres anonymes

 

Je viens de recevoir ma deuxième lettre anonyme. Je ne suis pas le seul. Il semblerait qu'une épidémide frappe mes ami(e)s.

En fait,  je viens de réaliser que le blog, c'est exactement l'inverse de la lettre anonyme : tout le monde sait qui écrit le billet, mais personne ne sait qui va le lire.

Merci donc aux lectrices et lecteurs anonymes qui sont venus me visiter plus de 1.000 fois ce mois ci, sans laisser de trace.

Je conseille à l'auteur(e) des lettres anonymes de sortir de l'anonymat, de consulter un spécialiste, et de créer son propre blog pour y défouler son besoin d'écriture. 

 

14:16 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (2)

19/10/2006

Priorité au groupe scolaire !

Où implanter la nouvelle salle des fêtes ?

 

 

 

Bien que le point n'ait pas été à l'ordre du jour, la question a été évoquée à l'occasion du compte-rendu de la commission des travaux.

 

Trois sites sont envisagés :

 

a) là où se trouvait l'ancienne, à côté de la piscine

 

b) la cour de l'ancienne gare (où se trouvait le chapiteau pour la foire et pour le repas des anciens)

 

c) les futurs ex entrepôts de Logidis au Petit Neufpré.

 

 

J'ai souligné que ce choix ne pouvait être fait sans se poser la question de l'implantation du futur centre scolaire appelé à remplacer les écoles du centre...et que nous tenons absolument à voir  dans le centre.

 

L'emplacement de l'ancienne salle des fêtes, assez central, qui plus est avec la piscine à côté, nous parait une possibilité à examiner sérieusement, alors que la nouvelle salle des fêtes pourrait être implantée sur l'un des deux autres sites proposés.

 

 

 

13:50 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (3)